Qu'avez-vous fait pour devenir un Esprit de votre rang, et expliquez nous votre rapport avec les Humains/Médiums,...
Qui Suis-Je?
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Un Brin D'Histoire...
" Froids sont les mains, les os et les cœurs. Froids sont les voyageurs loin de leur demeure"
La richesse. On peut souvent évaluer une famille par la richesse. La richesse de son amour, de sa culture, de son argent, de son patrimoine. Qu'importe le sujet, on peut juger. Rien de plus facile après tout que de partir dans des élucubrations à propos de quelqu'un juste par l'image qu'il donne. Celui-là a des beaux habits, un port fier et altier : il doit être enfant de bonne famille. Et celui-là avec des tâches partout, les cheveux mal coiffés et ses grosses lunettes informes... il ne doit pas se nourrir tous les jours. Qu'en pensez-vous ?
-T’aime mieux ta mère ou ton père ? -J’aime mieux la mer.
Tomas savait nager bien avant de marcher ou même de prononcer quelque chose d’intelligible. Il était d’une famille de marin, de père en fils depuis des générations, et aussi loin qu’on se souvienne, cela avait toujours été le cas… sauf quelques énergumènes et doux rêveurs qui avaient préféré une vie plus ‘terre à terre’, qu’ils avaient dit. Pour eux, la mer, c’était plus que leur moyen de subsistance, c’était leur mère, leur sœur, leur fille, leur femme et leur amante… C'était ce qu'on lui faisait croire. Son père était un voyou, sa mère une prostituée. Il ne les croyait pas. Mais lui s’il avait pu passer leur vie sur les flots, bon dieu qu’il l’aurait fait. Des pécheurs qu’ils étaient, la face burinée par le soleil, des cals aux mains et les cheveux blanchis par le sel, voilà comment il avait rêvé sa famille.. Étant l'aîné d’une immense fratrie, Tomas ne connu que peu les mains de son père ou les caresses de sa mère, ceux-ci étaient bien trop occupés à travailler, truander ou voguer sur les flots de l'illégalité. Fife, son père, avait jugé que le petit trafic était devenue une activité plus lucrative que la pêche ou le travail physique, bon dieu, c’pas parce qu’on venait d’une famille qui sentait le poisson qu’on ne réussissait pas dans la vie. Il mit un point d’honneur à ce que tous ses enfants sachent compter, même si l’argent ne coulait pas à flot, si on voulait aller loin, fallait savoir compter et ne pas se faire arnaquer. Ce ne fut pas sa présence ou son affection qui marquèrent Tomas, mais plutôt un souvenir diffus d’un homme sentant l'alcool, le sang et la sueur rentrant certains soirs, lui passant une main dans les cheveux et disparaissait avec sa mère pour faire grincer le sommier contre quelques piécettes. Mais ce fut vite fini.
Le petit garçon couché sur le ventre sous le lit serrait contre lui un garçonnet qui ne devait pas dépasser les 2 ans, lui maintenant une main sur la bouche en faisant bien attention à ne pas couvrir les narines. Le plus jeune était d'une lividité cadavérique et avait des yeux d'un gris acier qui donnait presque froid. Pourtant son regard, bien qu'un peu vague, était plus lumineux que celui de son aîné à la peau presque mate et aux yeux marrons qui fixaient avec froideur les jambes qui s'approchaient du lit, la forme de ses yeux et ses pommettes saillantes le différenciait du plus jeune, on pouvait cependant dénoter une certaine ressemblance chez les deux enfants. Le plus grand fixait sans ciller les deux paires de jambes et ne fléchit même pas quand le lit s'abaissa sous le poids d'un, puis de deux corps. Il se retourna sur le dos et relâcha l'autre gamin qui s'était endormi dans ses bras et laissa son regard transpercer le sommier et tapa de l'index sur son torse au rythme des coups de reins, des cris et des soupirs.
'Ma mère c'est une pute.' 'On ne parle pas comme ça de sa mère, jeune homme.' 'C'son vrai métier, elle tapine et fait des trucs avec des gens.'
Citation :
Oui, je suis assez grand maintenant pour comprendre ce qui se passe, ce ne sont pas les mots inutiles de tes 'collègues' sur un 'paradis' qui vont me faire croire que tu vis bien maintenant, non, je sais qu'en belle salope que tu es tu dois être en enfer si tu croyais en dieu ou juste un cadavre froid au fond d'une tombe comme tellement de gens avant toi. Je ne peux pas dire que je te hais. Tu es morte comme tu as vécu, oui, tu es morte, je le sais maintenant. On ne veut jamais le dire par prudence d'une quelconque personne en haut qui pourrait mettre un terme à notre misérable petite vie. La peur du monde, la peur de l'inconnu, la peur de la mort, cela m'est parfaitement égal.
... j'aurais vraiment aimé pouvoir te dire ces mots, mais tu es encore bien là, à crier comme d'habitude, qui sont ces hommes qui viennent si souvent te voir la nuit, le jour, le matin ? Ces hommes qui sentent l'alcool et qui disparaissent une à deux heures après ? Est-ce que l'un d'eux est mon père ? Non, je ne veux pas le savoir, tu n'as de toute façon jamais voulu me répondre, chacun d'eux est une partie de mon papa, cet homme que je ne connais pas, cela est mieux en partie, je ne voudrais pas être déçu. J'aime m'imaginer que mon père est un héros, pas comme ces imbéciles de flics qui te font crier encore plus fort. Qui sont-ils pour avoir le droit de faire cela sans payer ? Oh, en fait, tu sais quoi ? J'en ai un peu rien à faire.
Sinon.... à part ça, j'me suis cassé de l'école. Oui, encore. Oui, cette fois-ci, j'ai frappé un de ces gars que tu trouves si mignon, 'fils de pute', 'fils de pute', certes, j'en suis même un peu fier. Mais... ce n'est pas moi qui ai frappé en premier, j'ai juste frappé les gens, et j'ai laissé sur le carreau ceux qui m'ont aidés et j'ai été dénoncé par Richard, je lui ai bien cassé sa petite tête après, mais ça ce n'est pas grave. En faites, c'est pour ça qu'il est pas rentré hier soir, il a pas fait de fugue, c'est juste que je l'ai laissé sur le terrain vague derrière la décharge.
Du coup je suis allé aider les grands, j'ai fais le guet devant la porte et après j'ai joué la comédie. Et j'ai eu le droit à un peu de monnaie pour m'acheter deux trois truc. J'aime bien faire ça, j'ai l'impression de servir à quelque chose, quelque chose de plus qu'à réciter des conneries devant toute une classe. L'école, c'est quoi ce terme abstrait ? Moi je veux de l'argent, du pouvoir. Je veux vivre dans une véritable maison, dans un beau lit avec une mère qui vient me chercher le soir en sortant, et un père. Mais en attendant j'ai Niklaus. Il est gentil Niklaus.
Non, ça ne me fait rien, ils n'ont rien compris ces gens qui veulent s'accrocher à moi, je ne les aiment pas, ils ne sont rien après tout. Ils ne sont que des gens que je rencontre, ils ne sont pas moi et cela ne vaut donc rien à mes yeux. Ils ont leurs rêves, leurs pensées, grand bien leur en fasse, moi je suis fier d'être ce que je suis et je ne veux pas qu'on empiète sur mes plates bandes. Voilà tout.
Je ne t'aime pas
Tom
Le sentiment le plus familier de Tomas était la solitude. Il la nommait son talent – il pouvait se sentir seul n'importe où. Elle le suivait partout comme un fantôme, accrochée à ses manches comme un enfant perdu. Il était seul quand il allait à l'école et personne ne lui parlait. Il était seul sur le chemin de l'école avec son gros sac sur le dos. Il était seul lors du déjeuner. Il était seul dans les couloirs. Il était seul dans la cour. Il 'était seul lorsque le professeur avec ses yeux tristes et fatigués lui disait qu'il était l'heure pour lui de rentrer à la maison. Il était aussi généralement seul lorsqu'il faisait le trajet du retour avec son gros sac, à pas lents et mesurés, vers la chaleur du foyer. Quelle chaleur l'attendait pourtant. Le regard courroucé d'une mère qui ne voulait pas de lui, le regard plein de curiosité de ce petit frère dont le père était toujours vivant, et ce gamin braillard, ce gros bébé gras dont on ne connaissait ni le père, ni son futur puisqu'il n'était ni désiré ni réclamé.
'Vez-les-yeux-secs' 'Quoi ?' 'Tu m'as entendu.' 'Je faisais pas gaffe à c'qu'tu bafouillais, j'suis genre un peu plus concentré sur ce qu'il y'a entre mes mains.' 'T'es sûr d'vouloir faire ça ? Si m'man s'en rend com--' 'On s'en fout.'
Tomas passait beaucoup de temps avec un vieil homme un peu bizarre, Will, un ancien marin aux yeux trop abimés pour voir et trop malade pour faire autre chose que boire et parler. C’est lui qui lui enseigna les nœuds, les étoiles, les courants et les vents, lui qui lui apprit à évider le poisson chapardé sur les quais pour pouvoir le manger, les noms des bateaux et les légendes des mers, à savoir quand il était temps de rentrer et quand il fallait s’activer. Tout son temps libre, le gamin le passait sur le port à courir pour identifier les navires, jeter des pierres dans l’eau et espérer retrouver son grand père imaginaire, grand corsaire, pour pouvoir faire un tour en mer. Il ne détestait pas la rue, non, ce n’était pas ça. Mais sacré dieu, l’embrun, le soleil, le vent et les vagues mugissantes, ça c’était quelque chose ! Dans la famille, chacun faisait son petit bonhomme de chemin, on se contentait de se passer les fripes quand elles allaient plus, on raccommodait pour que ça colle à la taille et allez jeunesse ! Ce fut lui qui apprit à ses frères comment faire les poches d'un homme, à savoir se rendre utile, suffisamment du moins pour qu'on finisse par récolter quelques piécettes. Mais il leur appris surtout également à courir, vite et loin, à fuir, surtout. A voler, mentir, jurer, escalader le muret pour chaparder des pommes et à faire des grands sourires pour amadouer la bonne des richards pendant qu’on peignait le chat en blanc. Il leur appris le bon sens et ça, ça n’avait pas de prix.
On ne peut pas dire que ce fut une enfance malheureuse, loin de là. Il n’était sûrement pas le plus beau, il ne sentait pas bon le savon mais l’air marin et le sel, il n’avait pas des jolis cheveux et des habits taillés sur mesure… mais lui il avait sa famille, éloignée ou non. Elle était présente, parce que sa famille c'était le port, les voyous et les putes. Et une famille comme ça, une famille d’en bas, c’était grand, fallait le dire. C'tait une belle vie, plein d'eau salé, de contes et de lumières de bougie avec des bruits de courses, des jeux et cris d'enfants et des rires à gorge déployée. C'était aussi plein de peur, de ventre plein de cris et de douleur. La vie était pas toute rose, fallait pas croire. C'pas parce qu'on a de la famille qui travaille, un métier correct qu'on survit bien en étant honnête, si honnête était un mot qui existait dans ce genre de milieu. Tout le monde ne vit pas avec une cuillère d'argent dans la bouche, surtout pas ici bas. Mais eh ! on va pas aller dans le misérabilisme, on garde que les souvenirs forts, ou ceux qui sont bons..
Le gamin n'avait jamais été particulièrement croyant, tant qu'on a pas besoin de lui, on croit pas en Dieu. Rien ne prie mieux qu'un marin prit dans une tempête, mais rien n'oublie plus rapidement ses promesses. La mère, elle, elle priait de temps en temps, pour que son mari revienne, pour la santé de ses gamins, pour aller au paradis. Elle faisait pas de zèle, la daronne, ça non, elle faisait juste le minimum pour que ça fasse bien comme il faut. Mais ça a pas dû être assez. Toutes les femmes prient Dieu pour que leur homme revienne sain et sauf à la maison. Mais Dieu ne peut pas répondre à toutes leurs prières. Certains doivent mourir en mer. Et puis, mince, elle n'avait de mari que celui qui acceptait suffisamment longtemps de coucher avec elle. Il y'avait bien Thorkell, le père de Niklaus. Mais foutredieu, c'était pas un vrai mariage, c'était tous les deux des gens pas très nets.
Avec un grand rire, il se releva et tituba quelques pas avant de se rattraper avec difficulté au mur. Une main sur le flanc, la posture basse, il haletait. Son regard paniqué errait le long des murs alors qu'il boitillait en s'agrippant au mur vers la sortie la plus proche.
S'il y'avait bien une chose que Tomas savait, c'était bien que la mer, c'était la plus dangereuse des femmes, même avant la daronne en colère. La plus dangereuse et la plus cruelle, car elle peut enlever à tout moment le fil qui relie à la terre et ne jamais laisser le marin revenir parmi les siens... ou seulement après avoir pris en lui tout ce qui avait de beau et de vivant. C'était moche un noyé, c'était tout bleu, tout épais, plein d'eau et de rides. C'était moche la mort. Qu'est-ce qui a autant fasciné les marins et leur a tellement donné cette envie de continuer de l'apprivoiser, de tenter leur chance ? L'aventure, sûrement. De se dire qu'on la domptera, qu'elle ne sera jamais que la meilleure des femmes et qu'elle restera à nos côtés à jamais, parce que elle, elle ne trahit pas, elle prend, elle ne donne pas, elle permet... elle ne se met pas en colère, elle tue. Ce concept, il le connaissait avant de comprendre l'idée de Dieu. Dieu, c'était une Idée, la Mer, l'Océan, c'est une Femme, une Déesse parmi les Déesses.
Et cette Déesse avait pris son père, en son sein et à jamais. Il ne pleura pas, si son père s'était noyé. Trop bu ? Arnaque ? Règlement de compte ? Il était heureux par le fond, avec la poiscaille et les trésors perdus. Il ne pleura pas quand il eut faim, il ne pleura pas quand on arrêta de parler de Robinson et qu'on parla d'Argent, de Misère, de Travail et qu'on lui dit d'arrêter de parler de la mer. On pensait à travailler à la maison. Lui n'était déjà plus tout petit, mais pas encore assez vigoureux et puissant pour faire un mousse appréciable. On ne l'engagea pas, il alla aider dans la Rue, il fit ce qu'on lui disait de faire. Luckas lui disait souvent : "Les rêves de grandeur, ça vient après les migraines, qu'il disait. Rien sans une tête pleine, la débrouillardise, ça ne suffit plus gamin, sauf si tu veux rester au bas de l'échelle."
L'évolution fut suffisamment rapide pour marquer le gamin qu'il était, trop rapide peut-être. Ce n'est pas le manque d'un père qui le marqua, il ne voyait en lui que la figure d'un mec mort pour ce en quoi il croyait, mais un grand vide qui se faisait ressentir dans la maison. La daronne était plus active, mais maussade, elle ne distribuait plus des taloches avec le même entrain, c'était triste à voir. Il ressemblait trop au paternel, fallait qu'il suive la voie, qu'il reprenne le flambeau, comme les autres avants. Pas qu'il crève de malnutrition ou au travail, il était un marin, pas un noir charbon. C'était avec l'embrun qu'il devait vivre, pas avec la chaleur du feu lui rugissant à la face.
Alors si la mer, la mère et tout le barda le voyaient comme ça, amen. Il ferait tout pour se dégotter son bout de terre dans la vie, quitte à l'arracher au corps encore chaud d'ces gars qui trainaient au mauvais endroit. Peu importe qu'on le connaisse ou pas c'qu'était vraiment important c'était de rendre sa famille vivante, de rendre ses ancêtres heureux de voir que les générations s'adaptaient et surtout survivaient. Avec la dégaine et le charisme de nobliaux en moins. Plus rustique.
Les chansons de marin, les chanson à boire, c'était bien souvent leur seul héritage, le reste sombrait souvent corps et âme... car les chansons restent, les chansons persistent. Une chanson peut faire d'un maître un objet de risée, abattre des États. Une chanson peut se perpétuer bien après que se sont évanouis, changés en poussière et en rêves les événements et personnages qu'elle met en scène. On oublie pas grâce à elles, et elles sont bonnes, peu importe la situation ou l'humeur ambiante.
Et puis... y'avait Moira. Moira, c'était le genre de fille qu'on croise qu'une fois dans sa vie et qu'on se dit : crénom... elle, c'la bonne. Pas forcément en aussi poétique, surtout que Moira, on avait plus de chance de la croiser avec déjà quatre ou cinq verres dans le nez. C'était la fille d'un tenancier de bar, un joli brin de fille, avec des hanches larges, un nez plein de taches de sons et des grands yeux vertes cachés derrière des mèches de cheveux. Une belle femme à qui on dédie ses chansons avant de rouler ivre mort sous la table. Tout le monde la voulait, tout le monde l'a sûrement eu... Rien de plus cocu qu'un marin. Mais celui qu'elle épousa, c'était bien Tomas. Faire la cour à une femme, c'pas la même chose que déclarer son amour à la mer. Suffit pas de quelques algues, un rafiot qui craque et des manches retroussées. Faut affronter les affres de l'amour, les gloussements, les regards en coin... et le plus difficile : le daron.
Elle continuait de travailler chez son père, lui avait abandonné la mer, depuis bien longtemps maintenant. C'était un rêve d'enfant, il avait vécu dans la rue, il vivrait avec celle-ci, il l'apprivoiserait, il serait un roublard comme les autres, mais eh, avec son grain de sel, son mot à dire. Ce fut probablement un beau mariage, ils attendaient un enfant, ils voulaient une famille. Mais la mer était toujours là, toujours présente et c'était bien difficile de concilier entre les deux lorsqu'on est marin. Le petit à naitre n'allait pas avoir une vie facile si son père enchainait le travail et la mer. Ça devait être un garçon, un mignon gamin. C'en fut pas un, indéniablement. Une petite, avec tout ce qu'il faut, rien de bizarre. Mais l'accouchement avait bien épuisé Moira, elle était pâle, elle se sentait mal à tout moment et peinait à porter le tablier. Et le gamin qui grandissait dans les bras des filles de joie, faute de pouvoir être porté par Moira.
Tomas partait toujours le cœur tranquille, elle guérirait et bientôt il pourrait apprendre au petit à nager, il aurait le temps, la prochaine fois. Oui, la prochaine fois, ou celle d'après peut-être. Voir celle encore d'après, est-ce vraiment important ? Oui, cela aurait dû l'être. Sa gamine, sa p'tiote, ça devait être une bonne fille, plus heureuse... et pis, si c'était pas le cas, ça aurait pas été grave... Le seul souvenir qui reste d'elle, c'est une toupie en bois peinte qu'il lui avait ramené d'un de ses coups dans une belle maison trop riche. Toujours dans ses affaires, perdu entre son uniforme de la rue et un vieux mouchoir où des initiales qu'il ne savait pas déchiffrer se trouvaient.
Sa femme ne s'en remit jamais, elle dépérit à petit feu et finit par se laisser mourir... avec une corde autour du cou. A croire qu'il les récoltait, les emmerdes.
« Gn.. Huh... J'espère que tu rigoles. Non, dis moi que tu rigoles. Putain de merde. Gn.
Le corps tordu de douleur, une grimace lui barrant le visage, brûlant de fièvre, c'était à pleurer. Comment pouvait-il espérer se défendre ? Son col l'étranglait. Pourquoi fallait-il qu'il le tire par l'arrière... il n'y avait personne de mieux placé que lui pour savoir qu'il ne s'agissait que de peu qu'il puisse survivre, respirer sans être à bout de souffle au moindre pas. Après ces coups, il avait été handicapé, il ne respirait qu'à grandes peines, plus bon rien sinon rester assis à regarder les gens travailler, à dire deux trois mots et reprendre sa respiration à grandes goulées. Oui, il avait été handicapé. Il avait toujours refusé de se faire nommer ainsi, il était certes un bâtard, un putain de sang–mêlé. Mais bordel, non.. il n'était pas un handicapé. Il avait juste envie de crier qu'on lui laisse le peu de dignité qui lui restait. Pourtant cette demande lui paraissait à lui même dérisoire. De la dignité ? A lui ? C'était comme demander de l'intelligence à un abruti, de l'honnêteté à un contrebandier, d'être calme à un couteau-tiré.
« Guh... ah.. huh.. Non.. arrête..
Le reste ne fut que gargouillis, les limites de sa vision commençaient à virer au noir, faisant ressentir le manque d'oxygène. Il ne ressentait pas la douleur familière qu'il avait en respirant. Un bon point, se dit-il. Un bon point qu'une lame dans le ventre lui fasse oublier quelques instants la torture qu'était sa respiration. Il avait commencé à s'habituer, la douleur n'était que ponctuelle bien que très violente... mais depuis que Vaulhkar avait tenté de le faire respirer ... la douleur était constante et il se réveillait parfois la nuit à cause de l'agonie qu'elle lui faisait ressentir au moindre mouvement, quand elle ne l'empêchait pas de fermer les yeux. Le moindre choc lui donnait des poussées de fièvre et des délires qui le laissaient encore plus épuisé et fourbu. Il avait perdu trop de poids, il commençait à avoir des cheveux blancs sur les tempes et se sentait tellement fatigué, tellement.
C'était la fin ? Là ? Maintenant ? Comme ça ? Avec un hoquet et dans un sursaut de désespoir, Tomas fit quelques gestes désespérés pour se dégager. Tirant tant bien que mal sur son col, manœuvre aussi inutile que mortelle puisque c'était ça qui le tuait. Une vague pensée lucide lui fit remarquer que si ce n'était pas la strangulation, ce serait le couteau planté dans ses tripes qui l'achèverait. Personne ne viendrait le ramasser, on le laisserait se vider de son sang, hurler de douleur jusqu'à qu'épuisé, glacé, il ne prononce plus un son et finisse par crever la gueule ouverte. Peut-être une chance finalement qu'on s'occupe d’accélérer le processus. Mais bon sang... pourquoi fallait-il que ce soit lui qui le fasse ? Un sanglot lui échappa. Lui qu'on appelait Vez-les-yeux-secs. Haha, Vez. Alors que son prénom était Tomas. Lui qui n'avait jamais pleurer. Pourquoi commencer maintenant ? Bien sûr, il se sentait trahi. Aurait-il seulement jamais imaginé que d'entre toutes les personnes, ce soit lui qui lui fasse la peau ? Il s'attendait à Niklaus, à un contrebandier, un flic, un hors la loi, mais jamais il n'aurait pensé que ce serait celui avec qui il avait grandi. Non pas un frère comme Niklaus ou Aalbaek, mais un ami.
« P.. pitié.. hh
Et d'un coup il put respirer, se retrouvant face contre le pavé, il respira à grandes goulées, autant que sa cage thoracique brisée le lui permettait. Se tortillant pour s'éloigner de l'autre homme, se pensant relativement sauvé, oubliant quelques instants l'horrible douleur dans ses tripes, il fut plus que surpris quand une corde lui entoura la gorge et qu'il se retrouva tiré partiellement en arrière, un pied sur sa colonne vertébrale le maintenant au sol, la chanvre lui coupant la chair tendre du cou. Non fut sa dernière pensée cohérente avant que son dernier souffle ne s'échappe dans quelques gargouillis et plaintes pitoyables.
NON.
Citation :
La dernière fois que je t'ai parlé, c'était il y'a tellement longtemps. Tu sais, j'aimerais coucher tout ça sur le papier... Cela n'a rien à voir avec le fait que je n'ai rien à te raconter, ou peut-être si, un peu, mais je sais que tu ne t'intéresse pas à ma vie, comme je l'ai fais pendant si longtemps. Le retour du bâton, comme on dit, hein ? Bref, j'aimerais t'envoyer ceci sous forme de lettre, même si tu ne sais pas lire, parce que cette fois-ci, j'ai des choses à dire à quelqu'un et je ne peux pas le faire à mes collègues. Quels collègues, hein ? Une bande d'abrutis idéalistes qui pensent que la vie leur sourit, qui pensent que le monde leur est dû et qu'avec un peu de bonne volonté ils parviendront à stopper méchants et mécréants par la seule force du dialogue. Savent-ils seulement parler au moins ? J'en doute, pouvoir convaincre quelqu'un est tout un art, quelque chose d'impressionnant et de beau. Et puis il y'a ceux qui.. eh bien n'y pensent même plus, pour qui la vie, ou plutôt la mort est un éternel jeu. Je ne sais pas trop.
C'est douloureux de voir ça, de voir ces gens errer à longueur de temps sans jamais penser un seul instant qu'ils étaient sur la bonne voix, ou qu'ils sont si proches de pouvoir enfin quitter ce monde. Je ne sais pas comment réagir face à tant de stupidité. Ils ne le sont pas tous, non, bien sûr. Certains savent réfléchir mais n'ont pas les moyens d’œuvrer, handicapés par la hiérarchie, la morale, la peur ou le désir de se tromper. On a tous tellement peur d'avoir raison dans ces moments là. C'est douloureux de se rendre compte qu'une personne qu'on pensait proche et amie nous a planté un poignard dans le dos. Tu sais ça, hein ?
La douleur est une bonne source d'inspiration mais loin des sentiments productifs que l'on peut trouver dans les recoins heureux d'un nid douillet où se poser. Les nids douillets sont sûrement les endroits les plus doux et les plus empreints de nostalgie après l'enfance. Qui n'a jamais regretté son enfance ? Ce passé apparemment si lointain et où l'on regrette les moments, les jeux, les rires et l'innocence qu'on y a perdu, l'idée de devoir être maintenant mature, intelligent et ne plus jouer est souvent un frein à l'enthousiasme de pouvoir conduire, boire ou avoir son propre logement.
Pourtant, certains ne le regrettent pas, est-ce par dépit ? Par rancœur ? Ou tout simplement parce qu'ils ne voient rien à regretter, se souvenant avec dépit des longs moments perdus dans la chambre à fixer le mur en comptant les jours qui séparaient du prochain anniversaire, du prochain événement qui pourrait être intéressant et enlever la monotonie passagère. De penser à sa future carrière dans l'armée, être un héros, puis président de son pays. Ou à l'époque, de pouvoir avoir assez pain sur la table pour nourrir toute sa famille. J'aime voir ces gens changer, j'aime voir la société. Je les hais. Il y en a qui passent des heures à regarder les gens faire du patin sur l'étang gelé, ceux qui draguent et ceux qui ne sont pas là, pour diverses raisons. Il est difficile de faire partie de la première et dernière catégorie, personne ne vous aime vraiment, surtout quand on ne fait pas vraiment partie du même monde que les autres enfants.
La souffrance et la douleur que l'on peut lire dans leur regard quand on les regardent suffisamment bien, les bleus et les coquards quand ils rentrent à la maison après s'être fait tabassés, leurs vêtements défaits et leurs feuilles déchirés. Il n'y a rien de bon pour eux dans un pays qui ne les veut pas. Il y en a certains qui résistent, qui disent ce qu'ils pensent, qui arrivent à faire comprendre qu'ils sont du bon côté, du côté local. Ils arrivent toujours à se débrouiller, à trouver de quoi se mettre les gens dans ses poches, à rire et pleurer comme tous le monde et à haïr son nom et ses géniteurs. Il y'en a ... Les victimes de la guerre, de toutes les guerres... celles sociales, celles armées, peu importe... ces victimes sont partout et de partout, avant, pendant et après, il est de ces vieux qui en parlent et qui la déclenchent, ces hommes qui la font et meurent et ces enfants qui la ressentent et la vivent au plus profond de leur âme en souffrant autant qu'une autre personne. Ils sont là, ils sont les générations d'avant qui disent 'plus jamais ça', mais ils continuent, ils font vivre ce qu'ils ont vécut et rient des souffrances des autres et alimentent leur haine sur le désespoir des leurs.
Les jeunes ont tendance à se poser tout un tas de questions, sur la vie, sur leur existence, sur le pourquoi du comment du je ne sais quoi. Et ils ont beau grandir ils n'ont toujours pas les réponses à leurs questions, juste des certitudes sur la vie qui ne vaut rien, sur la réalité précaire de leur existence et du fait qu'ils n'ont en réalité aucune liberté. La police veille au grain et tous les camarades qui n'adhèrent pas sont immédiatement éliminés du jeu de la vie... C'est drôle de voir tous ces gens, de les suivre depuis leur enfance et puis, un jour, ils sont à côté de toi, comme toi. A ne pas savoir que faire.
Je n'aime pas mes souvenirs, je n'aime pas ma vie, je n'aime pas ce que je suis, ce que j'ai été et ce que je serais. Je déteste ce que je fais, et surtout je déteste ceux qui ont brisés ma vie. Et pourtant j'adore ça, j'adore l'argent, la vie, le confort. J'adore détruire ces gens, j'adore me venger, j'adore tout ça. Mais à quoi bon, tu m'diras ? On est que des gosses de la rue comme tu disais, ce n'est qu'illusion de chercher à s'élever plus haut. Ah ! Je tente bien de te prouver le contraire. Mais c'est impossible par une quelconque voie légale. Je me suis hissé, tu vois bien, je suis toujours là. Mais à quel prix ? Celui de la vie, de l'argent, de l'innocence de bien d'autres.
C'est toujours pareil au final. Ce n'est pas que je les aiment pas, ils me sont sympathiques ces mômes avec des grands sourires et ces regards encore trop innocent, mais ils ont quelque chose de faux derrière ce masque, je ne saurais pas quoi te dire, tu ne comprendrais pas de toute façon. Devenir ami avec n'importe qui comme à me devenir lassant, toujours sourire, rester dans son coin, ne pas faire de vagues et ne pas se mêler des problèmes. Je n'aime pas qu'on me pose des questions sur moi, je déteste cela à vrai dire, qui sont-ils au final pour vouloir savoir qui je suis, qui tu es, pourquoi je ne parle pas de moi ? Parce que je ne veux pas qu'on me connaisse, je ne veux pas être connu, je veux juste réussir ma vie et rendre à ces personnes. Ces personnes qui m'ont donné ce que je n'aurais jamais pu être aujourd'hui.
Si tu voyais toutes les femmes qui passent près de moi. Je n'aime pas trop être avec elles, je ne voudrais pas qu'elles passent de collègue à nom sur une plaque, je ne voudrais pas aimer les femmes. De toute façon, que font elles encore ici, elles ne sont que des petites choses fragiles qui se brisent trop facilement. Tu devrais voir ça... mais j'y pense, tu le sais, tu connais ça, non ? Toi qui est une femme, une de ces demoiselles qui ne fait que ça, souffrir en silence, crier pour se manifester et aimer ce qui peut te faire rêver. Je ne me trompe pas ?
Toi qui connais les variables du métier, savoir que rien n'est sûr, que le lendemain n'est peut-être qu'un autre mot inutile et illusoire, toi qui sait à quel point la vie est dangereuse, tu ne peux pas savoir ce que c'est d'être ici depuis si longtemps. Survivre est une partie de chance, jouer face à la mort, un défi à relever avec pour aide des vies à dépenser. Un vrai jeu vidéo, une sorte de partie de flipper mais avec plusieurs vies en main et avoir pour but de finir le jeu avec le moindre dommage.
C'est dur, mais j'aime ça, autant que je le déteste, comme toi tu aimais le tien. Il ne faut pas se poser trop de questions au final, trop réfléchir et ne pas chercher à comprendre, chacun vit sa vie comme il le sent. J'aime cela, j'aime aimer ce que je fais. J'aimerais pouvoir en faire profiter, mais là n'est pas la question, je n'ai personne à aider ou à en faire profiter. Je suis comme toi, je n'aime pas les enfants, sauf Elleen.. mais elle est morte, morte, morte, disparue.. je n'aime pas les familles, je hais ces gens. Je hais. De toute façon, ma vie n'est tenue qu'à un fil, quelle vie de toute façon ? Haha. Je t'en veux toujours pour cela, je ne sais pas pourquoi.
Comme je te l'ai déjà dis, je ne pense pas pouvoir tenir encore des années comme cela, la chance finira par m'abandonner, jouer à la roulette russe avec la mort n'est pas forcément conseillé très longtemps. Ils savent qu'au final, un mort est moins dangereux qu'une personne avec trop d'informations, qu'ils sont naïfs, je les hais. Ce n'est pas moi qui risque de répandre des informations, mais il ne faut jamais être trop prudent, il n'y a qu'à voir ces personnes qui travaillent avec moi, la morale est parfois douteuse.
A trop fricoter avec les 'ripoux', avec la pègre local, j'ai l'impression de tout connaître, d'en faire partie sans vraiment le faire. Ces gens, je leur donne informations, j'aide quand je peux, je fais passer des choses, je trafique, je vole, peu importe... j'ai enfin l'impression d'être ressorti de la spirale infernale dans laquelle je m'étais enfermé en mourant. Pourquoi les aider mh ? Moi qui en est crevé de ce métier ? Je n'ai jamais voulu passer du 'bon' côté de la barrière.... j'ai choisi de le faire. J'ai choisi.
Comme je te l'ai déjà dis, je suis épuisé de cela, je suis le seul, je suis seul. Je réussi toujours, oui, on me respecte, on me parle, on me déteste, mais je ne veux pas de ça. Je voudrais autre chose, je ne sais quoi. Peut-être quelqu'un à qui je pourrais vraiment me fier. Je voudrais pour une fois avoir une personne qui me tienne plus d'un an. Une personne pour une fois a survécu, une femme, mais je ne pense pas qu'elle reviendra, elle respirait vaguement, trop blessé je crois. Demain elle sera peut-être morte sans savoir pourquoi, sans avoir vécu longtemps.
Je ne vais pas perdre la foi pour si peu, j'ai une totale confiance en ces gens et en cette chose divine que vous appelez Dieu. Si cela devait en être ainsi, et bien ainsi soit-il. Je ne peux pas m'y opposer après tout.
Je n'ai pas eu de nouvelles de toi depuis longtemps, je sais que tu ne veux pas me parler, mais... je ne sais même pas si tu es finalement bien morte ou si tu es encore vivante quelque part dans cette ville où tu aimais vivre. Je ne vais pas te poser des questions futiles sur ton métier, sur ce que tu fais ou sur une plante que tu aimerais arroser, rien de cela ne m'intéresse au final.. Et puis, tu ne me répondras pas parce que je ne t'ai jamais donné mon adresse. Je sais juste la tienne, quelque part entre deux allées, probablement sans fleurs, juste un nom et des dates, non ?
Je t'aime...
Tomas
Test RP
En minimum 20 lignes, mettez votre personnage en lien avec l'univers! Si vous avez une particularité, n'hésitez pas à la développer ici, histoire que l'on saisisse bien l'ampleur de votre personnage! =D
19 - Frey - Comment avez-vous connu BM? Par le moteur de recherche forumactif - Présence sur le forum: un p'tit tour tous les jours – Parrain/Marraine? // - Harrison Ford ~ Frey - Autorisez-vous l'intervention de joueurs esprits dans vos réponse ? sûr
Dernière édition par Tomas Drelfin le Dim 27 Oct - 13:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Dim 27 Oct - 13:42
Bienvenu officiellement sur le forum =D
Courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Dim 27 Oct - 13:52
Bienvenue sur le fofo ! Bon courage pour ta fichounette !
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Dim 27 Oct - 17:37
Un esprit! Bienvenue et courage pour le restant de ta fichette! ^^
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Dim 27 Oct - 17:57
Oh mon dieu Harrison Ford ! J'ai hâte de voir ce que ce personnage va donner, bonne chance pour le reste de ta fiche !
Lucas A. Duplessis
Infos de baseÂge du personnage : 29 ans Messages : 895
Fiche RPG Votre Personnage Jauge de capacités: (40/200) Dons, capacités & petits plus: Ma boutique de Voodoo:
Sujet: Re: Tomas Drelfin Dim 27 Oct - 18:05
Bienvenue ! Choix d'avatar pas commun, j'adore *_*
Sophya A. Turner Fade & Glory
Infos de baseÂge du personnage : 26 ans Messages : 3199 Localisation : Vieux Quartier
Fiche RPG Votre Personnage Jauge de capacités: (130/200) Dons, capacités & petits plus: Ma boutique de Voodoo:
Sujet: Re: Tomas Drelfin Dim 27 Oct - 22:26
Bienvenue officiellement Tomas!
En effet choix d'avatar peu commun et surprenant! Et un esprit *_* Courage pour la fichette, n'hésite pas à nous contacter Calixte, Alastair et moi-même si tu as une question! ^^
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Lun 28 Oct - 9:44
Bienvenue et bon courage pour ta fiche =)
Calixte J. Montgomery In Tenebris Lux
Infos de baseÂge du personnage : 27 ans Messages : 555
Fiche RPG Votre Personnage Jauge de capacités: (30/200) Dons, capacités & petits plus: Ma boutique de Voodoo:
Sujet: Re: Tomas Drelfin Mar 29 Oct - 14:12
Han Harrison, fais nous trembler *-*
Bienvenue et Courage pour ta fiche! ^^
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Mar 29 Oct - 14:16
Salutations Han Solo ! Bon courage pour ta fiche =)
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Jeu 31 Oct - 20:28
Hey super, un esprit! Tu pourras toujours venir discuter avec nitzi! Bon courage pour finir ta fiche et à bientôt sûr le fofo!
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Sujet: Re: Tomas Drelfin Sam 2 Nov - 15:17
Harrison Ford, la classe ! Bienvenue et bonne continuation pour ta fichette
Voodoo Ghost Dream Teller
Infos de baseÂge du personnage : Tu aimerais savoir pas vrai? vieux, très vieux, autant que Papa Legba! Messages : 1441
Fiche RPG Votre Personnage Jauge de capacités: (200/200) Dons, capacités & petits plus: Ma boutique de Voodoo:
Sujet: Re: Tomas Drelfin Lun 18 Nov - 15:03
Je viens faire une première relance sur ta fichette Tomas. Où en es-tu?^^
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Sujet: Re: Tomas Drelfin
Tomas Drelfin
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