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Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI

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MessageSujet: Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI EmptyDim 1 Déc - 19:39

Alors qu'il neige certainement déjà sur Moscou, le soleil est encore bel et bien présent à la Nouvelle-Orléans. La journée a été belle, douce (trop à son goût, lui préfère la pluie démentielle et puis le vent), les quelques rayons restants viennent chatouiller les toits, allongent les ombres des passants, colorent le ciel de teintes tantôt orangées, tantôt rosées. La nuit ne va pas tarder à tomber pour de bon, les derniers passants rentrent chez eux, pressés, agacés, angoissés. Voilà pourquoi Vitali a pris l'habitude de ne conduire qu'en cas d'extrême nécessité. Il va donc présentement à pied, et tant pis si le concert de klaxons lui vrille les tympans : l'air du soir lui fait le plus grand bien, d'avantage que s'il se retrouvait enfermé dans les transports en commun – puis il est bien trop maniaque pour cela.

Vitali déambule telle une ombre, un pas après l'autre, tout de noir vêtu, mastiquant machinalement un début de sandwich au poulet (il ne s'est jamais réellement fait aux hamburgers ou hot-dogs américains). Il n'a rien avalé depuis la veille, et comme d'habitude, son corps se plaît à lui rappeler que comme tout être humain plus ou moins normalement constitué, il a des besoins : comme manger. Ou dormir. Entre autres. Chose qu'il a tendance à oublier trop souvent – d'où le manque de force récurrent, son teint pâle et son visage fatigué. Peu lui importe. Cela ne l'inquiète guère.
Il manque d'attention, passe à quelques centimètres d'embrasser de trop près le capot d'une voiture en traversant la route. Il pense trop pour rester accroché à la réalité qui l'entoure. Il y a cette valse de Chopin, qui refuse de sortir de son esprit. Une, deux, trois, il a fait travailler l'une de ses dernières élèves dessus ce matin (il en est même d'ailleurs plutôt satisfait), une, deux, trois, l'air reste profondément encré. Il y a le coup de téléphone de cet après-midi, comme quoi « on » recherchait un pianiste pour un concerto pour piano dont il n'avait jusque là jamais entendu parler (et pourtant, c'est rare!), qui n'attirera pas grand monde, et le salaire n'en sera que conséquent, mais ce n'est là qu'un détail : d'une part, Vitali ne joue pas pour l'argent – il ne l'a jamais intéressé, à vrai dire – et, d'autre part, cela permettra toutefois de payer les factures. Non pas qu'il recherche la fortune, ainsi que nous venons de l'expliquer brièvement, mais pour tout avouer, la perspective de se retrouver sans eau et/ou sans électricité n'était pas pour l'enchanter.

Treme. Enfin.
Il cherche rapidement ses clefs dans sa poche de veste, entre sans prêter aucune attention aux quelques fissures sur les murs du hall d'entrée, se dirige vers les boîtes aux lettres. Il va ensuite machinalement vers l'ascenseur ; un vieux livre jauni de partitions calé entre son bras droit et son buste, la main gauche occupée avec la moitié restante du sandwich, la droite avec les trois enveloppes (il y jette un coup d’œil rapide mais décide de reporter leur lecture à plus tard : facture, facture, et la dernière est manuscrite).
Il ferme les yeux quelques secondes, inspire profondément. Il n'est pas épuisé, non. Il manque tellement de sommeil qu'il en est venu à se trouver coincé à ce stade entre rêve et réalité, où tout n'est plus que flou, affreusement lointain.
La cage s'ouvre. Il entre. Remarque seulement après qu'il s'est fait rejoindre. Articule un « Bonsoir » sans enthousiasme. Les portes se ferment et, enfin, il relève son regard sombre pour reconnaître le voisin. Le fameux voisin de palier.
Celui qui s'est déjà plu à s'improviser dessinateur sur sa porte d'entrée.
Alors Vitali contient son enthousiasme face à sa présence sans difficulté aucune.


Dernière édition par Vitali R. Kolesnikov le Ven 3 Jan - 16:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI EmptyLun 2 Déc - 21:47

Trainant un peu plus des pieds en poussant la porte de l'immeuble, l'air assez déçu, il avait l'allure d'un gamin qui n'avait pas eu le cadeau qu'il avait demandé sur sa liste adressée père noël. Il fixait ses pieds comme toujours parce qu'il avait toujours un peu peur de ce qu'il pouvait y voir. Tamina était encore là haut, il lui avait dit qu'il descendait juste, elle semblait ravi qu'il lui parle davantage. Il se doutait bien qu'elle le surveillerait depuis la fenêtre et qu'elle avait bien vu qu'il était rentré après avoir attendu quelques instants dehors, l'air de chercher quelque chose d'invisible... Encore... Alors que cette voix lui parlait, il approchait de l'ascenseur sans se rendre compte que quelqu'un d'autre était déjà là, sans quoi il aurait attendu le prochain, animé par la peur. Maddox entrait dans cette cabine étroite en parlant seul alors que quelqu'un de ce monde réel lui adressait la parole, c'était tellement lointain... « T'avais dis qu'elle serait là... T'as menti... » Le bruit des portes qui se fermaient le réveillait et l'aidait à émerger de cet univers dans lequel il était plongé, ce monde qu'était sa démence et qui en effrayait plus d'un. Lentement ses yeux bleus gravissaient cet homme des pieds à la tête avant de le reconnaitre. C'était ce voisin étrange qui ne cessait de jouer de la musique à longueur de nuit, parfois ça l'aidait à dormir... Mais Maddox avait peur de cet homme parce qu'il avait ressenti des choses, ces mêmes éléments qui l'ont poussé à dessiner sur la porte de cet homme, des scènes lugubres voir morbides. Bien sur il s'était fait disputé par Tamina qui avait exigé qu'il aille s'excuser auprès du voisin. Et c'était la première fois qu'ils s'étaient vus l'un et l'autre. Puis d'autres visions et d'autres peintures, d'autres musiques et parfois Maddox hurlait la nuit à cause de l'horreur qu'il pouvait voir et cet homme ne le supportait pas. Il avait terrifié le dément en frappant chez lui, l'empêchant de dormir jusqu'au retour de Tamina, angoissé par l'idée que ce type revienne... C'était ce genre de souvenirs qu'il voudrait oublier, mais en voyant cet homme. Il n'en avait pu être autrement et il le fixait sans répondre à ses salutations. Il n'y avait que quelques secondes à passer à ces cotés après tout ; il devait trouver le courage nécessaire pour le faire, il le devait.

C'est alors que la machine d'arrêtait et ils n'étaient arrivé à aucun étage, la respiration du beau brun se coupait net quand les portes ne s'ouvraient pas. Ses pupilles s'agitaient brutalement dans tous les recoins de l'ascenseur avant de laisser ses doigts fins appuyer sur les boutons en devenant de plus en plus pâle avant d'enfin reprendre une aspiration. Les voix se mirent à rire, elles se moquaient de lui parce qu'il était prisonnier avec cet homme. Pourquoi est-ce qu'elles lui voulaient du mal ce soir là ? Il ne comprenait pas, leur rire était glacial et c'était si peu rassurant en présence de ce voisin, cet étrange voisin. Finalement, ils avaient autant peur l'un de l'autre. Son regarde se posait à nouveau sur son voisin, les lèvres toujours scellées mais l'angoisse montait de plus en plus. Reculant jusqu'à ce que son dos percute le miroir et que sa langue se déliait... « Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi on m'a enfermé... Arretez de rire ! Arretez ! » Sa voix étaient encore étranglée par l'émotion, la panique le gagnait. Maddox avait cette manie de tutoyer tout le monde et la peur n'aider en rien, il s'adressait ensuite aux voix parce qu'elles prenaient bien trop de place dans sa tête, jamais elles ne se taisaient... Jamais elles ne le laissait en paix... Il ne pouvait pas rester enfermé ici. Pas avec lui...

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MessageSujet: Re: Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI EmptyVen 27 Déc - 22:06

Le sujet n'a pas reçu de réponse depuis 15 jours, merci de ne pas l'oublier =D
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MessageSujet: Re: Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI EmptyLun 30 Déc - 11:20

[Tu m'excuseras pour le changement de temps par rapport au premier post. Et pour le retard. ♥ ]

Il avait retenu son souffle quelques instants, ferma les yeux une ou deux secondes, le temps de calmer son cœur qui déjà s’emballait. Ces derniers temps, il suffisait d’une minuscule étincelle pour qu’il explose, le manque de sommeil commençait à cruellement se faire ressentir, alors il n’était pas rare qu’il démarre au quart de tour à coups de grands gestes violents ou de cris. A la place (car étrangler son voisin dans un ascenseur serait mal vu, même s’il pouvait avoir de bonnes raisons) il s’efforça donc de recommencer à respirer. Doucement. Inspiration. Expiration. Là. Calme. Il en vint à trouver brusquement un merveilleux intérêt à fixer les enveloppes et papiers divers avec lesquels il était chargé, puis à ses deux pieds, et enfin, au parquet usé de l’ascenseur. Ce après quoi, il songea avec exaspération que cette satanée cage mettait du temps pour parvenir jusqu’à leur pallier.

C’était sans compter l’arrêt brusque que le dit-ascenseur effectua. Et les portes qui restaient tout ce qu’il y a de plus immobiles. Parfaitement closes. Il se maudit d’avoir pensé si vite. Tourna le regard en direction du cadran électronique. Il indiquait avec une flèche ascendante qu’ils n’avaient effectivement pas atteints leur étage. Pas encore. Ils étaient coincés juste en-dessous.
Si c’était une plaisanterie, Vitali la trouvait de très mauvais goût – et encore, c’était là un euphémisme. Mâchoire crispée, il s’adossa contre l’un des quatre murs, se répétant de garder son calme. Non pas qu’il puisse céder à la panique, il n’était pas de ceux qui perdaient confiance en eux rapidement (ou du moins, il y avait une main de fer qui le contrôlait depuis son for intérieur, sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit, et lui insufflait de quoi ne craindre absolument rien), c’était plutôt la colère, qui aurait tendance à le gagner plus rapidement qu’un ouragan, et alors là, tenace comme elle était, il serait impossible de s’en défaire. Ce n’était donc pas tout à fait souhaitable, n’est-ce pas ?

Il s’arrêta un instant pour réfléchir. Forcer les portes ? Lui n’en aurait pas la force, et puis de toute façon, il n’y avait que dans les films d’action (dont il n’était guère friand) qu’on les voyait s’échapper de la sorte. Appeler pour qu’on vienne dépanner le tout ? Ce serait plus sage. Il jugea toutefois meilleur d’attendre quelques minutes avant cela. Oui voilà. C’était plus judicieux ainsi.

C’était sans compter le cinglé à ses côtés. Celui qui poussait Stepan au bord de la crise de nerf, jusqu’à s’arracher la peau du visage avec ses propres ongles, rien qu’en l’entend hurler. Celui qui s’amusait à graver ou dessiner diverses scènes sur sa porte d’entrée. Celui avec qui il se serait, en somme, bien abstenu de terminer enfermé dans un vieil ascenseur des années soixante-dix. Il soupira en l’entendant hurler après Dieu-sait quels fantômes de son esprit. Lui sentit lui-même la rage lui monter jusqu’aux tempes. Il inclina rapidement la tête sur le côté, les yeux fermés, grimaçant. Il ne supportait tout bonnement pas de sentir la présence d’autres… D’autres… D’autres quoi au juste ? Il l’ignorait. Toutefois était-il que Vitali s’entendit rugir d’une voix tranchante : « Du calme. Personne ne rit. Et beugler ne servirait à rien. ». Il serra son poing libre. En le devinant voir, entendre ce que lui ne pouvait pas, il sentait monter dans sa gorge l’exaspération, comme une bombe à retardement contre laquelle il était bien plus impuissant. La nuit était déjà suffisamment terrible en général pour qu’il explose avant que celle-ci ne tombe.


Dernière édition par Vitali R. Kolesnikov le Ven 3 Jan - 16:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI Has anyone ever told you that you're a bit weird? » MADDOX&VITALI EmptyVen 3 Jan - 15:45

La peur grandissait en lui, les voix s’acharnant sur lui à rire de son malheur. Les voix se sentaient d’humeur joueuse ce jour là en l’envoyant déjà cherché une stupidité inexistante en bas de l’immeuble, le poussant à sortir de cet appartement en dehors duquel il avait tellement peur. Et maintenant il était enfermé avec cette espèce de sociopathe qui le détestait alors qu’il n’avait rien fait de mal. A ses yeux ce n’était pas un mal que de dessiner, d’ailleurs il ne comprenait pas vraiment pourquoi ce cher voisin s’acharnait à vouloir effacer. Prince sursautait alors qu’une voix le surprenait tant elle était cruelle et sans douceur pour lui dire de se calmer. Se collant au coin de l’ascenseur comme si le type l’avait menacé par son simple ton de voix de le tabasser. Ses grands yeux bleus le fixaient avec méfiance, laissant quelques secondes de « silence » parce que les voix elles n’avaient pas cessé de rire. Bien sur qu’il y avait des personnes qui riaient ! Pourquoi diable ne les entendait-il pas ? Ce type était-il aussi sourd qu’aimable ? Après cette sorte de trêve, le dément avait entremêlait ses doigts, signe de panique grandissante. Si seulement il était resté à l’intérieur rien de tout cela ne serait arrivé. Silencieux comme jamais pendant quelques secondes fixant le cadran numérique alors que cette minuscule boite ne bougeait plus. Pourquoi est-ce qu’on l’enfermait dans cette cage avec ce type ? Il espérait que Tamina vienne le chercher, mais jamais il ne saurait attendre... Les voix rieuses se moquaient bien de sa situation, mélangeant colère et amertume à sa peur. Il n’y avait aucune issue de secours, nulle part pour fuir cet homme violent dont la colère et l’exaspération lui rappelait le visage d’Alexey...

« Arrêtez de rire ! » Criait-il finalement furieux, que pouvait-il y avoir de plus énervant que d’entendre des gens rire de votre malheur ? Son voisin semblait avoir la réponse à en juger par son poing serré comme une menace de finir sur son visage et faire de son corps un débris comme il le fut dans ses cauchemars. Tapant de la paume de la main contre la porte, sortant de son « coin » tandis que l’autre main se portait sur sa tête comme s’il cherchait à se protéger à chaque coup qu’il donnait à la porte comme s’il en était également victime. « Laissez-moi sortir ! » S’écriait-il avant de se retourner vers son voisin le regard accusateur comme si celui-ci était coupable de cette situation, entrant dans un de ses délires animé par la peur unique ; s’enfermant dans son monde où il se réfugier pour trouver un semblant de calme, pour « moins » souffrir. Les idées se bousculaient dans sa tête tandis que son regard vitreux en disait long sur le peu de conscience qu’il lui restait vis-à-vis du monde « réel ». Ses doigts serrés les un contre les autres accolés à ses lèvres, ses yeux s’ouvrant d’étonnement reculant d’un pas pour déjà toucher les portes avec son dos. Si seulement la peur ne l’avait pas fait perdre tous ses moyens il aurait pu user de son téléphone pour appeler Tamina au secours. Mais il s’était enfermé dans sa folie... C’est lui.... C’est lui...
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