Ce que vous avez à retenir sur Tiphaine enfin, sûr Frances, c'est qu'elle est étouffante. Étouffante dans le sens de, mère étouffante presque envahissante. Le fait d'avoir fait une fausse couche avant d'avoir son fils l'a rendu bien plus fragile qu'elle ne le laissait paraître de son vivant. Si bien qu'elle n'eût plus l'envie, ni l'initiative de remplir ses devoirs d'épouse envers son mari. Afin de se concentrer exclusivement et davantage sur ceux envers son fils. De plus, le fait d'avoir eu un enfant atteint du syndrome de Jacobsen l'a rendu encore plus instable psychologiquement et plus étouffante, envahissante qu'une mère à proprement parler "normal".

En plus d'être une mère étouffante, envahissante - c'était quelqu'un de très colérique voir violente. Elle n'a jamais frappé violemment son fils. Enfin, sauf l'unique et seule fois qu'elle l'a fait, c'était pendant l'une de ses crises de folie où elle avait oublié de prendre ses médicaments. Pendant ces crises qui peuvent durer de 35 minutes à 1 heure, elle ne savait pas distinguer du bien, du mal - si bien qu'elle s'en prenait aux êtres qui lui étaient chers. Son mari comme son fils tous deux sont passés sous ses coups et ses injures. Alors, pour éviter de finir recouvert de bleus, il est préférable d'éviter tout mécontentement où prise de force face à cette femme instable qu'est Frances.

La mère étouffante, la mère colérique ne sont rien comparé à la dibbouk sans cœur qui se cache derrière ce visage maternel qu'on pourrait qualifier de parfaitement inoffensif. Grosse erreur, la dibbouk répondant au nom de Frances n'a ni état d'âme, ni compassion - si bien qu'elle n'éprouve aucune honte lorsqu'elle ôte la vie des êtres aussi purs comme le cristal que sont les enfants. Seulement attention, la créature ne s'en prend pas à tous les enfants. Oh non, les seuls qui subissent son courroux, ses réprimandes et ses possessions intempestives sont ceux, qui franchissent la barre de la méchanceté gratuite. Nombreux sont les enfants souffrant des moqueries de leurs camarades de classe - et comme son fils avant eux, Frances se charge de les aider "à sa façon" - de la peur, à l'accident en passant par le meurtre. Elle ne lésinera sur aucun moyen pour arrêter cette cruauté dont son capable les enfants comme les adolescents.

EN COURS D'ÉCRITURE

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