ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair
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Sujet: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 6 Avr - 22:36
Alina Emery Wilson
Ft Katherina Graham
AGE: 21 ans METIER: étudiante en arts/Serveuse DON: Contact Spirituel et a des visions en touchant les objets. Je n'ai jamais été au courant que j'avais un don. Je l'ai su il y a quelques mois alors que je marchais, après le décès de ma grand-mère. Sa mort m'a complètement bouleversé, si bien que je ne sortais plus de chez moi. La première fois où j'acceptais de ressortir un peu histoire de voir du monde. Alors j'ai beaucoup bu, je me suis amusée pour la première fois. J'étais un peu bourrée, c'est vrai et je suis sortie du bar avec mes amis et j'ai remarqué quelqu'un, je me suis approchée et j'ai commencé à lui parler, c'était une vieille femme qui avait l'air perdue. On m'a traité de folle car enfaites, il y avait personne pour eux. Alors, je me suis remis en question, j'ai essayé de fermer mon esprit, de croire comme eux mais plus j'essaie de me convaincre que ce n'est pas vrai. A chaque fois, je vois quelqu'un de différent qui me parle. Je déteste réellement ce don. Je ne sais plus si c'est moi qui est folle ou non. De plus, les esprits peuvent me montrer ce qu'ils veulent grâce au toucher, si bien que je me retrouve à leur place et je vois ce qu'il leur ai arrivé. J'ai vraiment l'impression de devenir folle. Je déteste ça et j'aimerais tant que ça s'arrête.. VOTRE AVIS SUR LES ESPRITS: EST-CE QUE VOUS PARTAGEZ LE RASSEMBLEMENT DES MEDIUMS?:
Comment me définir ? C'est assez compliqué vu qu'en ce moment, je ne suis pas dans la meilleure des passes. Normalement, j'ai un caractère assez joyeux, dans le sens où je ne me prends pas la tête pour des broutilles. Je n'ai pas forcément eu une vie facile, comme tout le monde, il y a toujours eu quelque chose pour me bouleverser, c'est pour ça que maintenant, j'essaie de ne pas faire de ma vie un drame, enfin, plus maintenant en tous cas. Je souris tout le temps sauf quand cela ne va pas. On peut lire en moi comme dans un livre ouvert et j'ai du mal à cacher mes émotions. On voit tout de suite si quelque chose ne me plaît ou pas, si je suis joyeuse, triste ou énervée. Comme tous les artistes, j'ai un côté assez torturée que je ne montre pas à tout le monde. Mes faiblesses d'autrefois, je prends bien soin de les cacher. Ma bonne humeur est une façade, c'est avec ça que je me protège. Je préfère qu'on me voit comme la bonne copine que la fille pour qui on ressent de la pitié. Je suis énergique et j'adore bouger, si je ne bouge pas, c'est qu'il y a franchement un soucis. Je suis sportive, c'est mon père qui m'a enseigné ça. J'adore sortir, voir mes amis mais j'ai aussi le sens de la famille. On dit de moi aussi que je suis trop franche et je ne prends pas vraiment de gants. Je ne me rends pas compte parfois que mes paroles peuvent vraiment blesser, encore plus si je suis énervée, je suis assez impulsive alors c'est facile de m'énerver. Sinon, je suis vraiment gentille, je ne mords pas, c'est promis et on peut vraiment compter sur moi quand je le veux. On dit de moi que je suis méfiante et que j'ai du mal à faire confiance aux gens, on ne peut pas vraiment m'en vouloir, j'ai beaucoup été blessé par le passé et en plus je suis rancunière. J'ai beaucoup de fierté et j'ai bien du mal à la mettre de côté. Je n'oublie pas forcément ce qu'on m'a fait dans le passé, je passe l'éponge mais au bout d'un moment, c'est fini. Pour les gens que j'aime, je pourrais me plier en quatre, mais une fois que c'est fini, je deviens complètement indifférent à la personne. Pour moi, elle n'existe plus. Alors je l'efface complètement de ma vie, c'est comme ça que j'avance. Je suis quelqu'un de responsable et d'indépendante, complètement capable de s'assumer, je n'ai besoin de personne pour m'en sortir.
1999 - « Va y ma chérie souffle tes bougies ! » je regarde ma grand-mère tout en faisant un vœu, le fait d'avoir mes nouveaux chaussons de danse. Tout le monde autour de moi applaudis et j'ai un énorme sourire, je suis fière de moi. En effet, j'ai réussi à souffler toutes mes bougies d'un coup. Ma grand-mère me serre contre elle puis ce fut le tour de mes parents. Je nageais complètement dans le bonheur. « Moi je sais ce que tu vas avoir ! » souffla une voix derrière moi, si bien que je me retournais. Personne ne regardait en ma direction, ma mère ne faisait même pas de réflexion au petit garçon qui m'a dit ça. On apportait mon premier cadeau, un jolie nœud rouge avec un papier cadeau bleu. « C'est des playmobils ! » me dit alors le petit garçon dans mon dos, j'ouvrais alors le paquet et je constatais sans surprise qu'il avait raison. « Merci ! » dis-je avec un petit sourire timide aux gens qui me l'avaient offert. Un nouveau cadeau se présentait devant moi, rouge avec un nœud doré. « C'est des rollers ! » me souffla-t-il encore une fois, il étai amusé de la situation. J'ouvrais à nouveau le cadeau et à nouveau l'effet de surprise était gâché. J'entendais son rire ce qui avait le don de m'énerver. Je le fusille du regard et je passe à un autre cadeau et à chaque fois, c'était le même refrain, je sentais que ça allait partir. Je me retournais vers lui en disant « TAIS-TOI PETER ! » les gens me regardaient avec des yeux médusés tandis que ma mère riait moyennement. « Peter, c'est son ami imaginaire ! » et elle essayait de me réconforter, comme si elle aussi, elle le voyait alors qu'elle passait tout le temps devant, elle faisait semblant de ne pas le voir. Elle me disait que c'était dans ma tête, ou parfois elle jouait le jeu. Elle pensait que c'était une passade. Mais ce jour là, j'étais la plus heureuse des enfants parce que mes chaussons, je les ai eu, par ma grand-mère qui soutenait mon choix de devenir une danseuse. Oui, quand j'étais petite, je voulais être un petit rat de l'opéra ou danser dans des clips de hip-hop.
Et elle avait raison, Peter ne fut qu'une passade, il m'accompagna durant deux ans. Deux ans où j'entendais sa voix, où je jouais avec lui. Ma mère voulait m'emmener voir un psy sur la fin, parce que Peter n'était pas réel, ce n'est que dans ma tête. Il est parti, du jour au lendemain, à force que je me répète que ce n'était que mon imagination. Peter N'EXISTE PAS et n'a jamais existé, pourtant, il me manquait au début, sa présence, nos jeux, nos histoires tard le soir. Comme tous les enfants, je suis bien vite passé à autre chose. J'avais les consoles à la mode pour m'occuper, la télé, la danse et le dessin. J'ai toujours été quelqu'un plein de vie, un peu survoltée. Toujours énergique, j'ai toujours eu besoin de m'occuper.
2005 – J'ai déménagé à la Nouvelle Orléans avec mes parents. On a quitté Phoenix depuis quelques heures. Une nouvelle vie s'offre à nous. Mon père a été promu et muté. Je ne voulais pas quitter mes amis. On allait habiter trop loin désormais, j'en voulais un peu à mes parents alors je me réfugiais dans le dessin et dans la danse. C'est bien ce que je n'arrêterais pas, de danser. Il n'y a plus de dialogues entre nous, on se crie dessus, j'adore leur désobéir et les rendre tout simplement fou comme ils me rendent folle. Si je le veux, je peux avoir un sacré caractère. Je décroche même au niveau scolaire, j'ai beau me faire punir, rien ne fait. Je ne veux pas partir. Limite il a fallu m'arracher de force à notre ancienne maison. Maintenant on est dans la voiture et plus personne ne parle. J'ai ma musique dans mes oreilles et je regarde défilé le paysage sans vraiment leur adresser un seul regard. C'est ma mort sociale et en plus, il m'éloigne de ma grand-mère. La seule qui me comprend dans cette famille de dingue. On a vraiment une complicité énorme et je sais que je peux me tourner vers elle si j'ai un problème, mais voilà, elle, elle reste à Phoenix, j'aurais seulement le temps de la voir pendant les vacances scolaires, voilà pourquoi je suis en colère après eux surtout. On mets deux jours et demi pour descendre jusqu'à la Nouvelle Orléans, je suis complètement épuisée. Seulement maintenant, je dois avoir un morale de battante parce qu'il faut qu'on monte tout.
2008 - En trois ans, mes relations avec mes parents s'étaient considérablement amélioré. On avait eu une discussion franche l'année dernière et puis ma grand-mère allait finir par s'installer près de chez nous. On ne supporte pas vraiment la distance. Après deux ans de franche négociations, elle cède enfin à mes caprices. Pourtant, ce soir là, je m'en rappellerais sans doute toute ma vie. Ce jour-là a remis en cause toute mon existence. C'était un soir en novembre, alors que je rentrais des cours, j'étais monté dans ma chambre et j'avais fais mes devoirs comme une élève modèle, enfin, je les avais fait vite. Mes parents n'avaient pas mauvaise mine. Ils étaient venus me chercher dans ma chambre et je m'inquiétais. « Alina, il faut qu'on parle ! » le ton de mon père sonnait vraiment comme si c'était la fin de quelque chose. Je m'asseyais en face d'eux tout en ravalant ma salive. Je ne souviens pas avoir fait une énorme bêtise ses derniers temps. « Qu'est-ce qui se passe ? » Je les fixe sans vraiment comprendre, je stresse, une boule se forme au niveau de ma gorge. « On ne sait pas trop comment te l'annoncer, mais.. on ne peut plus te cacher la vérité. » commence mon père, je croise les bras, j'ai peur de ce qu'il va m'annoncer. Ma mère baisse la tête. « Ta mère et moi on est.. stériles, on a jamais pu avoir d'enfants, pourtant on voulait une grande famille. » je ne suis pas sûre de comprendre, mais je les écoute sans rien dire, je ne réagis pas. « Ma chérie, tu n'es pas notre fille biologique.. On t'a adopté lorsque tu avais six mois. » me dit ma mère un peu maladroitement, ce fut vraiment le coup de massue là. Je la regardais et aucun son ne sortait de ma bouche, même si j'avais envie de crier, de pleurer, de hurler, de partir, mais je ne pouvais rien faire ou dire. C'était vraiment un coup de massue. Je ne savais pas comment réagir, je ne les écoutais même plus, pourquoi me dire ça maintenant ? Ils continuaient de parler mais le temps s'était arrêté pour ma part. Je quittais la table très calme et je montais dans ma chambre aussi sec, ne disant rien. Je claquais simplement la porte. J'avais besoin d'encaisser.
Je ne voulais rien savoir au début, pendant de longs mois je ne leur ai quasiment pas adressé la parole, je ne voulais même pas entendre parler de mes parents. Ils essayaient de se justifier mais je m'arrangeais toujours pour ne pas les écouter. Dans mes dessins se réflétait la tristesse et surtout une nouvelle question se posait dans ma tête. Où est-ce que je viens et pourquoi mes parents biologique n'ont pas voulu de moi ? Je pensais que mes parents ne savaient pas la réponse. J'étais en détresse, je ne me sentais pas bien. Je me renfermais sur moi, ne dessinant et dansant, je ne montrais pas que je souffre et je ne l'ai dit à aucun de mes amis. Je me suis simplement éloignée. Ce n'est pas parce que j'ai honte, mais c'est parce que je n'étais pas prête à accepter cette grosse révélation. Nos relations revenaient à peu près à la normale et ils chamboulaient mon monde à nouveau, je ne comprenais pas. Je voulais m'enfuir. Je voulais vivre chez ma grand-mère, d'ailleurs une fois qu'elle emmenagea à la Nouvelle Orléans, je fis cette requête, je ne leur ai pas laissé le choix de l'accepter, pour le moment, je ne voulais plus rien avoir affaire avec eux. Ils m'ont trahis.
2011- C'est l'année où je finis le lycée. A moi l'école des beaux-arts, j'avais décidé de faire des études artistiques, pas grand chose me passionnaient d'autre. J'ai longuement hésité entre le dessin et la danse et j'ai finalement choisi le dessin, parce que ça semblait tout simplement comme une évidence. Je sais bien que je ne serais pas Picasso, mais au moins, je pouvais illustrer des livres, peindre comme je le voulais. Franchement, je ne pouvais pas rêver mieux. La situation avec mes « parents » se débloquaient un peu. Depuis quelques mois, j'acceptais de leur reparler. Je suis vraiment très rancunière. Ils ont cru m'avoir perdu, mais j'ai vraiment eu du mal à digérer cette nouvelle. J'ai commencé à avoir des mauvaises fréquentations et à me foutre de tout. Je faisais n'importe quoi et je ne me rendais pas compte que je blessais mon entourage, j'étais mal et c'est comme si que je voulais que tout le monde le sache. Ma grand-mère me laissait faire ce que je voulais, elle voulait que je sois heureuse mais je sombrais de plus en plus et c'est grâce à elle que je m'en suis sortie, lorsqu'on a discuté et je me suis rendue compte que je lui faisais du mal et qu'elle se faisait vraiment du soucis pour moi mais qu'elle n'osait pas me le dire de peur que je le prenne mal. J'en apprends un peu plus sur moi aussi. Je suis née à la Havane. Ma mère m'a abandonné parce qu'elle était trop jeune. Mes parents sont partis me chercher dans un orphelinat à la Havane. C'est eux qui m'ont donné mon prénom. Malgré tout, je n'arrive pas à leur pardonner, même s'ils m'ont sorti de la misère. Je m'en veux de mon comportement mais le leur n'a été guère mieux. Au final, on avait besoin de temps, de beaucoup de temps...
2012 – Octobre. Ma grand-mère apprend qu'elle a un cancer et qu'il est déjà bien avancé, mon monde s'écroule à nouveau. La personne que j'aime le plus au monde est malade. Mon copain essaie de m'aider à gérer ça mais je n'y arrive pas, je ne veux pas la perdre, je suis complètement paralysée par la peur. J'ai l'impression qu'elle dépérit chaque jour. J'ai l'impression qu'elle ne veut plus se battre. Elle me dit qu'elle veut rejoindre son mari, qu'elle est fatiguée. Je suis égoiste, mais je la veux encore auprès de moi. J'appréhende chaque soir, un coup de fil. Elle profite de sa vie et j'aimerais rendre sa vie plus belle, mais je n'y arrive pas. J'essaie de voir chaque médecin, je lui soumet son dossier à chaque fois, mais c'est toujours la même chose. Ils ne peuvent rien faire de plus. Alors je passe le plus temps de possible, j'arrête même l'école des beaux-arts pour me consacrer qu'à elle. Tout le monde trouve ça fou, mais je m'en fou complètement.
2013 – Septembre, ma grand-mère s'est éteinte. On était présent avec elle ma mère, mon père et mon copain. On a beau dire qu'on a eu du temps pour se préparer, la douleur est toujours aussi forte. Je n'arrive pas à faire face. Non, c'est trop dur. Je pleure chaque soir, je n'ai plus vraiment envie de me lever. Mes amis et ma famille se relient pour me faire sortir du lit, mais je n'y arrive pas, je suis au trente-sixième dessous. Je suis en colère contre moi parce que je n'ai pas réussi à la sauver. Elle est partie loin de moi sans que je puisse y faire quelque chose. Pour elle, j'ai tout arrêté, dessins, danse et je n'avais pas vraiment envie de reprendre.
Il a toujours été là pour tout, m'enlaçant pendant des heures. Il m'embrassait dans les cheveux, il essuyait mes larmes. Il faisait tout pour me réconforter, qu'il m'aimait toujours pour me montrer que je n'étais pas toute seule, mais malgré tout, je ne me suis jamais sentie aussi seule. Il s'énerve de temps en temps quand il voyait que je ne réagissais pas et que je ne voulais pas faire face. Je ne pensais pas que j'allais pas tomber dans cette spirale, je pensais être plus forte que ça, mais je n'y suis pas.
Ma première sortie où l'on ne me forçait pas à mettre le nez dehors fut en novembre, une sortie avec des amis. J'avais bu et l'ambiance était rendez-vous. Une vieille dame m'a attirée dans une ruelle, m'éloignant de mes amis. Elle était vraiment jolie et semblait perdue. D'habitude, je suis un peu méfiante, mais j'y suis allée. Personne ne semblait vouloir lui indiquer le chemin et honnêtement le quartier n'était pas sur pour une dame de son âge. « Je peux vous aider ? » lui demandais-je tout en m'approchant d'elle. Elle me regardait à présent tout en disant « Je.. Je ne sais pas où je suis. J'ai perdu mon mari. » je ne comprenais pas alors j'ai tenté d'en savoir un peu plus. On a parlé pendant dix minutes, jusqu'à un de mes amis me saisissent par le bras tout en me demandant « Mais avec qui tu parlais ? » dit-il tout en fronçant les sourcils et en m'éloignant de la ruelle. « A la vieille dame, tu ne l'as pas vu ? » « ]L'alcool te fait vraiment perdre la tête Wilson, allez viens, je te raccompagne chez toi ! » me dit-il en riant tandis qu'il me laissait complètement perplexe. Je l'ai revue quelques jours plus tard, pas très loin de la petite ruelle et j'en ai vu d'autres, qui essaie de rentrer en contact avec moi, ou je ne sais pas comment ça s'appelle, mais ça me fait peur et je ne veux pas y prêter attention. J'ai l'impression de sombrer dans la folie et personne ne peut réellement me comprendre. Tout le monde penserait que je serais bonne à enfermer à l'asile franchement. Voir des personnes mortes, c'est tout bonnement impossible..
Pourtant, je me bats toujours, enfin j'essaie. Après quelques mois de bataille, je me relève doucement mais sûrement. La vie est faite d'épreuve et c'est ce qu'elle voudrait, que je me relève. Plus les jours avancent et plus je reprends ma vie en main. 2014 est mon année de résolutions. En janvier, j'apprends à nouveau s à aimer sortir et je me trouve un petit job de serveuse dans un café pas loin de mon appartement, en février, je me réinscris au cours du soir en dessin, attendant la prochaine session, avec de la volonté, j'ai réussi à réintégrer mon programme de peinture, même si ce n'est pas franchement la même chose sans elle mais je sais qu'au fond de moi, je n'ai pas perdu cette passion que j'ai toujours eu. De plus, c'est dur de cacher cette histoire de fantôme, surtout quand on en voit partout. Ce secret commence à me peser et mon copain se doute que je cache quelque chose, alors les disputes commencent.. Comme si j'avais vraiment besoin de ça.
Ce soir, c'est moi qui ferme la boutique. Tous les autres sont déjà partis, me laissant dans un endroit complètement désert. Je sors mon i-pod et je mets de la musique pour faire le ménage dans la salle et nettoyer le comptoir par la suite. Je danse un peu tout en nettoyant, pour rendre cela plus amusant. Je ne lève même pas la tête pour voir si quelqu'un m'a vu. Je n'ai pas peur d'avoir honte, je me suis déjà tapé l'affiche, je ne sais combien de fois, une fois de plus ou de moins n'allait certainement pas me tuer. Je ne lève pas la tête, je fais au plus vite pour rentrer chez moi et prendre une bonne douche. Je vois ensuite des pieds et je lève la tête, quelqu'un est en face de moi. « Désolé ! On est fermé ! » Dis-je à l'intention de l'homme du trentaine d'année devant moi tout en continuant de faire ce que je devais faire. J'enlève un de mes écouteurs ensuite et je vois qu'il ne bouge pas non, il se contente simplement de sourire un petit peu tout en disant. « Vous me voyez alors ! Ca fait un mois que je cherche quelqu'un. J'ai besoin d'aide. » Je le regarde un instant et je m'arrête. J'ai vraiment peur de mes capacités, est-ce que tout cela est réel ? Je ne sais pas, je ne pense pas, c'est tout bonnement impossible de parler à des morts, c'est complètement fou. C'est moi qui ai folle. C'est pas possible autrement. Je pose ma main sur ma tête en disant « Je ne peux rien faire pour vous, je suis désolé, vous n'êtes pas réel, vous existez seulement dans ma tête. » Comme mon copain imaginaire quand j'étais petite, je ne comprenais pas pourquoi je voyais d'autres gens parfois. Des gens que je pouvais voir. Je ne veux pas de ça, je veux simplement être normal, pourquoi ma vie doit tout le temps être en chamboulement sérieusement ? Le monsieur se rapproche de moi tandis que je fais tout pour m'éloigner de lui, on a rien à voir ensemble. « Laissez-moi tranquille, je ne vous ai rien demander à la fin. » dis-je complètement chamboulée, ne savant pas vraiment quoi faire comme à chaque fois. Je remets alors mes écouteurs et je mets le son à fond, en espérant que cela fasse fuir mon interlocuteur pourtant, il reste là, en face de moi et je l'ignore, complètement. Il parle mais je n'entends rien. Je finis de faire le ménage avec du mal, je ferme alors la porte de la salle et je vais alors me changer dans les vestiaires. L'homme me suit et en profite que j'enlève mes écouteurs pour remettre mon t-shirt. « Vous êtes pas mal pour une serveuse. » je le fusille alors du regard tandis qu'il est fier de sa connerie et je commençais à bouillir mais je préférais ne rien répondre, c'est simplement mon imagination, ça ne peut pas ne pas être autrement, si? « Vous avez perdu votre langue ? Comme c'est dommage. » je continue de le regarder en le fusillant du regard, je remets mon jean et je l'entend siffloter, ce qui m'énerve profondément. J'ai bien envie de l'ignorer mais il me tape complètement sur les nerfs. « Je ne suis pas Melinda Gordon, essayez de trouver quelqu'un d'autre à hanter ou pour parler. » lui balançais-je tandis que j'attrapais mon manteau et mon sac et que je filais vers la sortie comme une furie. Je fermais quand même le bâtiment et je rentrais chez moi assez énervée et chamboulée. Mon copain m'attendait mais je ne pouvais pas vraiment lui dire où j'étais ni ce que je venais de voir, c'est complètement dingue.
PSEUDO: wild.hapiness ÂGE: 18 bientôt COMMENT AVEZ-VOUS CONNU BM?: Par Giuletta , elle m'a forcée DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VOUS RP?: VOTRE IMPRESSION SUR LE FORUM?: DESIREZ-VOUS UN PARRAIN/MARRAINE?: Oui, pourquoi pas FREQUENCE DE CONNEXION? 5/7 UN COMMENTAIRE?: Autorisez-vous l'intervention de joueurs esprits dans vos réponse ? Oui of course
Dernière édition par Alina E. Wilson le Dim 13 Avr - 23:39, édité 4 fois
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 6 Avr - 22:38
En disant que je t'ai forcé, précise aussi que j'ai pas bataillée longtemps pour te faire venir (a) Sinon welcome et bonne chance pour ta fiche Mini Mwa, pi réserve-moi un lien T'facon c'est pas comme si t'avais le choix (a)
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 6 Avr - 22:40
XD
Bienvenue et bonne rédaction de fichette !
Sophya A. Turner Fade & Glory
Infos de baseÂge du personnage : 26 ans Messages : 3199 Localisation : Vieux Quartier
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 6 Avr - 22:46
Brave filleule! Tu l'as mérité ton Spa va! XD
Katherina Graham! C'est chouette de la voir ici *_*
Pour le don tout est nickel! N'hésite pas si tu as une question, le staff te répondra avec plaisir! =D Courage pour la fichette en tout cas!
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 6 Avr - 22:53
BIEEENVENUUUUEEE !!!
Mignooonnnnee *O*
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 6 Avr - 23:02
BIENVENUE
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 6 Avr - 23:56
Bienvenue et bon courage pour la fiche !
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Lun 7 Avr - 8:28
Bienvenue et bon courage pour ta fiche =)
Abigail C. Springfield
Infos de baseÂge du personnage : 18 ans Messages : 275
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Lun 7 Avr - 11:40
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ^^
Lucas A. Duplessis
Infos de baseÂge du personnage : 29 ans Messages : 895
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Lun 7 Avr - 11:45
Bienvenue, j'adore Kat <3 Bon courage pour la fiche xD
Chase A. Evans
Infos de baseÂge du personnage : 28 ans Messages : 210
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Lun 7 Avr - 11:49
Bienvenuuuuue
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 13 Avr - 23:42
Merci tout le monde, vous êtes adorables J'ai fini ma présentation
Sophya A. Turner Fade & Glory
Infos de baseÂge du personnage : 26 ans Messages : 3199 Localisation : Vieux Quartier
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 13 Avr - 23:43
On passe dessus au plus vite ♥
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Dim 13 Avr - 23:45
Merci
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Mar 15 Avr - 11:13
J'ai le plaisir de te valider Alina! =D Pense à te relire, il y a quelques fautes d’inattention ici et là mais rien de bien méchant^^
N'oublie pas de créer tes fiches de relations et de rps, ainsi que de générer ta feuille de personnage (dans ton profil) et de la remplir! =D N'hésite pas à passer dans le Extra Voodoo, demander un rp pré-fait, voir si il n'y a pas de rp libre, et aussi dans la partie Evolution, où tu trouveras tout ce qui pourra t'aider à faire ta petite place sur le forum et à y évoluer! =D
Bon jeu parmi nous!
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Mar 15 Avr - 18:54
Merci beaucoup et je ferais plus attention
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Jeu 17 Avr - 16:36
Héhé, bienvenue parmi nous!
AU plaisir de te croiser!
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair Ven 18 Avr - 13:46
Yaaaar haaaar ! Voilà un personnage fort intéressant =)
Bienvenue et au plaisir de croiser la plume avec toi !
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Sujet: Re: ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair
ALINA ◊ and you think i'm crazy, well that's not fair