Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft
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Fiche RPG
Sujet: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 13:22
Heathcliff Armand Lovecraft "Même si c'est mort, ça revient, ça revient toujours." - Evangile Selon Satan
GROUPE: Possédé ÂGE: 40 ans DATE DE NAISSANCE: 1er Janvier 1975 LIEU DE NAISSANCE: Edimburgh, Ecosse METIER: Chirurgien DON: Empathie qui permet à Heathcliff de ressentir intensément les émotions et les sentiments des esprits. Cela l'a beaucoup aidé dans sa recherche de Charles car s'il ne possède pas la possibilité de projection astrale, il a usé de tous les moyens possible pour le retrouver dans le Monde d'en Bas. Perception des auras qui permet à Heathcliff de voir les esprits sous forme de nébuleuses ou de brumes de couleur. Chaque couleur l'informe sur le caractère, l'ambition, la moralité et l'histoire des esprits qu'il croise. PARTICULARITES: Heathcliff et Charles étaient mariés en Angleterre et sont venus ensemble s'installer à La Nouvelle Orléans. Heathcliff et Charles partagent une même passion très personnelle dont ils ne font jamais étalage. Le décès de Charles est directement lié à cette passion, d'où son désir vengeur qui fait rapidement de lui un Dibbouk. Cela fait 6 années que Heathcliff cherche l'esprit de Charles. Leur union est une Possession Volontaire.
NOM D'ESPRIT & CLASSE: Charles Azazel Lovecraft - Dibbouk ÂGE DE L'ESPRIT: 42 ans AVIS SUR LES ESPRITS: Les esprits sont des entités qu'Heathcliff a toujours vu comme prolongement de la vie sur Terre. Il y a une continuité entre l'avant et l'après, un fil conducteur qui ne réduit pas l'existence humaine à son simple passage. Il aime l'idée de la pérennité de l'âme sur le corps. AVIS SUR BELAAM: La haine d'Heathcliff au décès de Charles, et l'esprit vengeur du Dibbouk se sont unis à Belaam pour soutenir sa cause et s'épanouir dans le chaos qu'il chérit. L'AVEZ-VOUS REJOINT?: Oui, Belaam apprécie les activités des deux amants et leur ralliement à la cause était presque évident pour eux comme pour l'Esprit. Ils participent à l'établissement du chaos sur la ville avec presque autant de zèle que de bonne volonté. AVIS SUR L'ASSOCIATION DE MEDIUMS: Il est tout naturel pour ceux qui croient de défendre encore leur conviction et Heathcliff comme Charles ne doutent aucunement que c'est une bonne chose de se battre pour ce que l'on veut. Néanmoins, ils sont leur ennemis et ils n'auront aucun scrupule face à eux. L'AVEZ-VOUS REJOINTE?: Non ET LA MAGIE DANS TOUT CA?: Heathcliff a toujours été très réceptif aux forces surnaturelles et ce depuis un très jeune âge. Même durant son enfance en Ecosse ou plus tard en Angleterre en compagnie de Charles. Charles lui, était un indubitable terre à terre qui n'adhérait pas aux croyances et à la spiritualité de son mari. A présent, il convient volontiers avoir eu tord et se trouve fort heureux d'avoir retrouver son amant dans la mort.
Caractère
Sa particularité est née en même temps que lui, où au moins, c'est ce qu'il a toujours cru. Et il ne parle pas là de sa faculté à percevoir les "voix". Non, pour lui, cette faculté est venue après, comme une sorte de cadeau divin pour survivre à ses désirs immoraux. C'est la faim qui est née la première, dès que ses paupières ont dévoilées des pupilles aux couleurs asymétriques. Le nouveau-né était avide, toujours affamé, avalant goulûment le lait au sein de sa mère. Mais dès que deux crocs acérés pointèrent dans ses gencives rosées, la soif de lait laissa place à la véritable soif de l'enfant. Une appétence toute autre dévoilée. Une envie éternellement inassouvie. La première morsure amusa la mère qui se massait le sein, douloureusement avec un sourire crispé. La seconde, elle considéra encore que c'était un accident. Au bout d'une semaine où la chair tendre de son aréole suintait à force d'être mordillée, elle se résolut à retirer le sein de la bouche de l'enfant.
C'est à ce moment là que les voix sont arrivées. Très tôt, alors que la faim grondait dans ses entrailles, lui faisaient écho des murmures. Les murmures laissèrent peu à peu la place à des émotions fugaces au début, et finalement de véritables sensations. Il s'est construit finalement, entre la faim inassouvie et des sentiments qui ne lui appartenaient pas. S'est-il étonné ? S'est-il interrogé ? Très tard et très peu. Il a grandi dans sa propre réalité, bien différente de celle du monde qui vivait autour de lui. Sa mère disait souvent qu'il était Vénus, une planète brûlante qui tournait à l'envers de toutes les autres. La passion était en lui vivace, depuis très tôt aussi. Chaque acte, chaque pensée, était un plaisir diffus qui savait étancher des désirs, les siens, et puis les autres.
Il ne s'est jamais senti seul, comme si les sensations et les voix le berçaient dans un cocon duveteux et tendre. Il n'a jamais senti de menaces ni de dangers dans ses perceptions. Il a confiance, c'est tout. Plus tard, il a aussi connu des sensations désagréables, des voix agressives, mais il savait les apaiser, sans savoir comment. Le jeune adolescent dominait de moins en moins ses désirs, et la croissance fertilisait un champs des possibles sans limite. Il goutta pour la première fois au sang en attrapant une petite souris dont il arracha la chair de ses canines pointues. Mais la chair était fade. Même si la chaleur tendre et le palpitant rendait cette expérience extatique. Ce qu'il sentait depuis toujours devint une certitude : il voulait goûter à la chair humaine. Elle-seule saurait calmer sa faim.
Dès lors, le garçon devint plus solitaire et plus méfiant. Cultivant sa relation aux Esprits comme un cadeau, il se replia sur lui même et développa ses morbides obsessions en entamant des études de médecine. Il attendait les travaux pratiques d'anatomie en se pourléchant les babines. Il ignore les autres étudiants, ceux qui le regarde comme un anormal, il sait qu'il ne doit pas avoir peur. Il sait qu'il ne sera jamais seul. Sa formation évolue dans un calme plat, trompeur quant à la frénésie qui s'empare de lui à chaque tentation. Et puis il rencontre Charles.
Charles, il l'a compris. Ils se sont compris. Il a tout pu lui confier : les voix, les sensations, la faim ... Et Charles aussi s'est confié : le vide, le chaos, la violence et la haine. Il n'aspirait qu'à un contrôle absolu, qu'à une domination totale de l'être humain. L'âme vengeresse, il était possédé par de tout autre désir. C'est ensemble qu'ils commirent l’irréparable et c'est ensemble que cela s'est reproduit. Souvent. Alors comment vivre, lorsque son existence entière semble superposé avec une réalité étrangère, et que ce calque se plait à farouchement se soulever pour prouver avec véhémence son existence. Ils ont vécus dans une solitude presque autarcique, à s'auto-suffire très rapidement. Leurs vies à l'extérieur, n'existaient que pour donner un change, une illusion de normalité. Néanmoins, eux seuls partageaient la vérité.
Charles n'a jamais compris les croyances et la spiritualité d'Heathcliff. Il l'écoutait, l'encourageait dans ses obsessions mais il restait une limite ténue d'intimité qu'il ne franchissait pas. Avait-il peur ? Il l'a longtemps pensé, bien que Charles démente. Avait-il honte ? Peu de chance. Avait-il l'impression d'être différent, anormal, par rapport à lui ? Peut être. Sans doute commença à cet instant une étrange rivalité entre eux. Charles se montrait perfide, sur la défensive et presque cruel. Heathcliff n'avait pas compris qu'il était dans une totale incompréhension, sinon ... Sinon il aurait fait quelque chose.
Et puis cela s'est passé. Charles a perdu la vie. Déchiré par le chagrin et la peine, Heathcliff s'est lancé dans une longue et terrible quête, refoulant une faim grandissant qu'il se refusait d'assouvir sans son aimé. La recherche fut laborieuse, difficile, et tellement, tellement épuisante. La force qu'il tirait d'eux se dissipait à mesure que l'impression d'avoir à lui dire adieu à jamais s'imposait à lui. Heathcliff passa plus de six longues années à chercher, développant ses perceptions jusqu'à ses propres limites pour enfin le trouver. Un hasard ? Il n'y a jamais cru. Belaam échappé des Enfers emmène avec lui une armée d'esprit vengeur pour envahir la Terre. Il n'a pas peur, toujours pas. Car à présent il sait. Charles est avec eux, Charles revient à lui.
A présent, ils ne font qu'un et la barrière que la vie et la mort avaient érigée entre eux explosa. Mieux que jamais, ils fusionnent. Charles entend les voix, Charles perçoit les sensations. Charles lui-même est une présence. A présent, il croit. A présent, il sait. Heathcliff l'a sauvé. Ils se sont sauvés, réplique-t-il sans cesse. Car l'un sans l'autre, peut-on seulement dire qu'ils vivent ? Mort ou vivant, il y a quelque chose de plus fort que cela qui les soudent. Un lien indéfectible que même la mort n'a pu brisé. Un attachement dans le partage du vice qui les rend plus fort, et plus redoutable aussi.
Histoire
Heathcliff Armand Lovecraft est né d'une famille anglo-écossaise. Son père, Armand Lovecraft, épousa Erin Buchanan. Le petit naquit après trois ans d'union, à Edimburgh où Mr Lovecraft était libraire en compagnie de son épouse qui aidait à la boutique. C'était l'aîné d'une famille de trois enfants, tous portaient des prénoms tirés d'ouvrage de littérature classique : Heathcliff des Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, Sorelle une petite fille portant le patronyme de Julien Sorel de le Rouge et le Noir, et le petit dernier Phineas du célèbre Tour du Monde en 80 Jours de Jules Verne. La famille grandit dans un petit manoir familiale dont Erin hérita lorsque Sorelle eut trois ans et qu'elle attendait Phineas. Heathcliff lui, avait déjà dix ans lorsqu'ils déménagèrent à la campagne. Il ne s'entendait pas vraiment avec sa soeur et l'arrivée d'un nouvel enfant était loin de le ravir de bonheur. Pour ne pas dire qu'il manifestait son mécontentement par une constante bouderie. Il n'affectait pas franchement son paternel non plus, jugeant l'homme trop rude et intolérant pour vivre à cette époque. Sa mère, il l'aimait. Il l'aimait à en perdre la raison et sans doute autant qu'elle pouvait l'aimer en retour, bien qu'elle se méfiait toujours plus de lui. Il fallait dire qu'Heathcliff était loin d'être un enfant normal : très renfermé, il ne parlait que très peu et il était rare de l'entendre raconter quelque chose de personnel. Il se contentait d'un sourire mélancolique, la plupart du temps. Sorelle, qui était une gamine joviale et pleine de vie, s'opposait beaucoup au garçon au cheveux noir corbeau, elle qui avait pris la jolie chevelure rousse de leur mère.
A l'âge de douze ans, il entra dans un pensionnat anglais pour y faire ses études secondaires. L'uniforme, la coupe droite avec une raie de côté, la cravate et le blason, la discipline aussi. L'environnement ne lui déplaisait pas car le collège avait été construit dans une vieille bâtisse, un ancien cloître du XVIème siècle. Il y avait beaucoup d'esprit en ces lieux et donc beaucoup de distraction pour le jeune homme. Il dénotait particulièrement au milieu des autres enfants. Mais ni car il portait le cheveux noir et le teint d'opale : la majorité des britannique étaient pales, ni car il se tenait bien droit, obéissait et se montrait poli : il devait bien être docile s'il ne voulait pas de problème, mais plutôt parce qu'il avait un oeil noir et l'autre bleu très clair presque blanc. Cela donnait à son visage un air étrange et son regard avec quelque chose d'inquiétant. Et puis, il ne parlait presque pas, se tenait à l'écart des autres. Il ne courrait pas, ne jouait pas, ne chahutait pas. La plupart du temps, il lisait simplement, sans bruit, assis sur une marche d'escalier en affichant parfois un petit sourire qu'il s'adressait à lui même -pensaient les enfants. Le collège passa avec une langueur monotone pour le jeune garçon qui prenait des centimètres à une vitesse ahurissante. Il avait seize ans lorsqu'il entama sa deuxième phase de secondaire en s'orientant vers une filière littéraire, et il mesurait déjà 1m88. Son corps élancé et fin donnait lieu à des moqueries dont il n'avait même pas conscience la plupart du temps. Au fil des années, il avait appris à ignorer et à être ignoré, ce qu'il appréciait beaucoup.
Il ne rentra pas au manoir Lovecraft lorsqu'il obtint son diplôme et se rendit directement à Londres où il avait été accepté, à l'université de Cambridge. Elève doué, il avait décroché une bourse d'étude. La sécession avec sa famille ne lui fit ni chaud ni froid, car là encore il débarquait dans un lieu bourré d'histoire. Les voix qui résidaient là étaient plus intelligentes, et encore plus intéressantes à côtoyer. Il s'inscrit dans la filière médicale, pour assouvir un besoin primaire jusque là terriblement en sommeil. Lors de son premier cours d'anatomie qui traitait des différents muscles de l'organisme, il vit s'asseoir à son côté un garçon plus petit, plus musclé, aux cheveux mi-longs châtain miel, passablement essoufflé. Il était arrivé en retard, et à son premier cours, ça ne plu pas franchement au professeur. Mais il s'en sortit avec une pirouette et un sourire enjôleur. Ce fut la première fois qu'une personne trouvait plus d'intérêt à ses yeux que les voix qui s'étaient tues à l'arrivée de celui qui se présenta comme Charles Galloway. Heathcliff lui serra timidement la main et le détailla sortir ses affaires. Il était beau. Beau et doué d'une aura magnifique. Du charisme et une petite pincée de fougue malsaine qu'il dégageait avec une fierté sans borne. Difficile de ne pas trouver plaisant cet être si particulier qui apportait à Heathcliff une toute autre vision de l'être humain.
Il ne fallut pas beaucoup cours dans l'amphithéâtre pour que les deux jeunes hommes deviennent amis. Ils parlaient plus ensemble qu'ils s'avéraient attentif en cours. Les années passèrent et leur amitié était toujours plus solide. Dès la deuxième rentrée, ils avaient décidés de partager le même appartement. Le soir, alors qu'Heathcliff entendait les voix et percevait leurs sensations, il sentait parfois le corps plus petit et trapu se glisser dans l'ouverture de la porte. Au début, il ne faisait que l'observer pendant de longues minutes. Heathcliff savait qu'il était là, mais se forçait à continuer, cultivant le jeu malsain du voyeur que Charles lui proposait. Puis, il était tout simplement venu le rejoindre. Sans un mot, sans une parole échangée, il se glissait entre les draps et se roulait en boule dans l'ombre de la grande silhouette longiligne qui l'entourait de son bras. Il y avait une douceur toute nue qui se tissait entre eux et une tendresse si particulière qu'elle s'imposait comme une évidence. Bientôt, ils se prirent la main, comme si ce geste était d'un naturel inné et que leurs doigts entrelacés leur donnaient une force surhumaine. Ils étaient inséparables et la première tragédie qu'ils vécurent se produisit à la fin de leur cinquième année d'études. Charles avait été recalé aux partiels et en creusant davantage, Heathcliff apprit que l'attitude de son compagnon en stage avait été jugé inapproprié et que la faculté avait décidé de l'exclure.
Ce fut un coup dur, d'autant plus que Charles refusa longtemps de s'exprimer à ce sujet : qu'avait-il fait ? pourquoi avait-il subi cela ? Quel était ce comportement si dérangeant ? Heathcliff eut la réponse un jour d'hiver qu'il surprit Charles une lame à la main, entrain d'entailler profondément et avec une sorte de langueur extatique, la chair de sa cuisse. Leur intimité n'avait jamais franchi la barrière de la nudité et c'était la première fois qu'il voyait son ami ainsi dévoilé. Le sang perlait et la soif d'Heathcliff n'était pas entièrement masquée par sa soif. Il attrapa la lame entre ses longs doigts fins et la jeta plus loin, avant de s'accroupir devant Charles. Il ne portait aucun vêtement et le regard du brun le parcourut avec un terrible frisson qui croissait le long de son dos. Finalement, les paupières closent, il se pencha pour laper du plat de sa langue, le nectar vermeil qui perlait de la plaie. Ce fut cette nuit qu'ils firent l'amour pour la première fois. Cette nuit aussi où Charles lui avoua son penchant pour la violence et la souffrance. Cette nuit enfin où Heathcliff confia sa faim, sa soif. Si Charles avait été renvoyé, c'était parce qu'il avait profané un cadavre à la morgue que les médecins avaient retrouvés mutilés à de multiples endroits. Ils se firent alors une promesse : ils vivraient leurs désirs, ensemble et plus fort que tout, ils trouveraient un moyen de les assouvir sans jamais se faire prendre.
Heathcliff continua ses études de médecine et Charles ouvrit un salon de tatouage. Ils commencèrent à encrer leurs corps ensemble, de symboles communs et dans un rituel unique qui forgeait leur couple tout jeune. Les étreintes tenaient de la fusion et leurs âmes s'accordaient tant que même leurs vices se complétaient. Ils commirent leur premier meurtre alors qu'ils rentraient d'une conférence. Ils trouvèrent le corps à moitié comateux d'un sans abri imbibé d'alcool. L'ivresse lui troubla l'esprit de sorte qu'il fut aisé pour les amants de le ramener chez eux sans encombre. Faire disparaître le corps fut le plus complexe, mais à eux deux, ils n'eurent aucun problème pour y parvenir. Ce soir là, Charles fit souffrir lentement l'homme ivre, ligoté et bâillonné et Heathcliff le regarda en caressant son ventre, ses cuisses et on suçant ses doigts. Puis Heathcliff laissa sa bouche avide arracher des lambeaux de chair et les mastiquer avec délice tandis ce que Charles se masturbait sans le perdre du regard. Finalement, ils firent l'amour dans l'agonie muette du cadavre, leurs bouches maculées de sang, leur corps fiévreux tremblant de tout ce plaisir enfin assouvi.
A la fin des études de Heathcliff, le coupe décida de partir pour La Nouvelle Orléans. Heathcliff était chirurgien viscéral au New Orlean's Hospital alors que Charles ouvrait son salon un peu plus loin dans le quartier français. La ville était idéale pour trouver de la chair fraîche à se mettre sous la dent, et beaucoup plus discrète que Londres. La vie passait, Heathcliff sentait la présence toujours plus intense des esprits dans cette nouvelle ville. Tout allait bien, ils filaient le parfait amour et ils décidèrent finalement de se marier. Ce fut un prêtre vaudou qui célébra leur union dans une atmosphère glauque, au coeur des bayou et des marécages à l'union du Fleuve et des Lacs. En pleine nature, ils communièrent sous les étoiles et s'oublièrent un moment aux bras savoureux d'une nuit d'extase.
Mais comme le destin semblait poursuivre les amoureux maudits, la mort vint faucher Charles et l'arracha à son époux. Lorsqu'Heathcliff fut déranger en pleine opération pour venir identifier un corps accidenté à la morgue de l'hôpital, il ne crut pas ce qu'il avait devant les yeux. Pourtant, c'était lui. Sans aucun doute possible. Il reconnaissait chaque courbe et sillon de son corps abîmé, et sa main amputé de trois doigts portait néanmoins toujours leur alliance à l'annulaire. La douleur fut si fulgurante que pendant plusieurs semaines, même sa perception des voix et des sensations s'effaça totalement face à la souffrance. Il ne passe jamais par le déni commun à tant d'endeuillés, lui, il savait que c'était réel. Son seul espoir résidait en sa recherche de Charles dans l'au-delà pour le ramener à ses côtés. Il se renseigna alors davantage sur son don et apprit qu'il était médium. Mais surtout, qu'il était loin d'être le seul ! Ce fut auprès d'une petite communauté qu'il apprit à maîtriser ses perceptions et à les approfondir toujours plus. Il n'avait jamais dit pourquoi il désirait affiner son don mais dès qu'il eut appris suffisamment, il s'éloigna des autres médiums.
Lentement, longuement, ardemment, il sonda la ville à la recherche de l'âme errante ou de l'esprit de Charles. En apprenant que certains esprit revanchard pouvait s'extirper des Ténèbres pour revenir sur Terre, il n'avait jamais songer que Charles ne l'ait pas fait. Pour lui, il était évidemment que leur vie inachevée restait trop douloureux pour qu'ils ne restent à jamais séparés ! Peu à peu, Heathcliff entendit parler d'un esprit puissant qui s'infiltrait dans la ville pour y insuffler le Chaos. Belaam était son nom. La rumeur courait chez les médiums qu'il aidait des esprits à s'échapper du Monde d'en Bas pour envahir la Nouvelle Orléans et posséder le plus d'humains possible. Ce fut cet instant qui posa à Heathcliff l'idée la plus parfaite pour retrouver son amour. Il avait eu l'espoir fou de pouvoir continuer à vivre avec son âme à ses côtés, mais cette solution était tellement préférable ! Si un humain offrait son corps à un esprit, la possession volontaire permettait une entente telle que la personnalité des deux âmes n'en formaient finalement plus qu'une, partageant un même corps pour deux.
Sa décision était prise et quelques mois plus tard, Belaam ayant cessé de n'être qu'une rumeur au profit d'une véritable terreur pour la communauté médium qui s'assemblait pour le combattre, l'esprit de Charles revint. Il le perçut sans le moindre mal, son pouvoir ayant évolué à mesure que ses recherches se prolongeaient. Lorsqu'enfin il vint à lui et lui fit comprendre qu'il savait qu'il était là, les retrouvailles furent d'une émotion palpable. Puis il expliqua sa volonté à Charles qui entra en lui. Ils partageaient désormais plus que l'amour, ils avaient littéralement fusionné. Finalement, ils suivirent la route de Belaam, apportant leur humble contribution à l'oeuvre de celui sans qui ils ne se seraient jamais retrouvés. Serviteurs de Belaam, Amants Maudits, ils étaient réunis et rien ne pourraient jamais les séparer à présent. Enfin, c'est ce qu'ils pensaient ...
Test RP
L'ombre était palpable. Si ténue quand la lumière brillait de son éclat, si vulnérable mais pourtant envahissante et dense. Dans les ténèbres, elle broyait les couleurs et les formes dans un magma de néant absolu. L'ombre était muette. Un silence de mort enveloppant la ville de son écrin de velours, étouffant même le bruit mat de ses pas sur le pavé de la rue. Sa silhouette longue et fine, enroulé dans une cape couleur de nuit, se mouvait avec une langueur presque sensuel. Chaque pas, allongeant une jambes terriblement longue, se déposait sur le sol, développant un pied surmonté de semelles compensées en cuir dans un bruissement grave presque imperceptible. Le tissu qui le drapait semblait si léger qu'il flottait dans la brume nappant la sombre nuit de sa fumée blanchâtre, étouffante. Et pourtant il tombait le long de ses cuisses comme s'il était lesté de plomb. Son allure était presque fantomatique, invisible dans l'ombre, inaudible dans le silence. Il marchait sans que son regard ne vacille. Ses prunelles asymétriques restaient fixées à l'horizon.
***
Un craquement sinistre retentit et il presse le pas. Son coeur bat la chamade. Son errance est terminée. La rédemption approche. Il sent presque son parfum. Et il ferme les yeux. Ses pas le guident sans qu'il n'ait besoin de regarder. Les sensations dans son coeur parlent et il sait quoi faire. Après une vingtaine de mètres, il oblique à gauche. Puis à droite en traversant la ruelle. Il s'enfonce dans un quartier sombre. Ca sent le soufre. Le soufre et le suif. Garden District. Beaucoup de bâtiments avaient brûlés dans ce quartier. Des voix murmurent à son oreille et il dévoile un sourire. Il arrive près des quais du Mississippi. Il sent l'eau saumâtre et la vase se mêler au feu de bois et aux résidus d'essence. Son pas se presse. Son coeur bat plus fort en corps. Son visage jaillit sans cesse dans ses pensées. Mais il doit se concentrer. Ses paupières toujours closes, il longe le fleuve. Il y a un craquement.
Brusquement, il s'arrête. Son souffle erratique s'échappe de ses lèvres en formant un nuage de buée dans la brume. Il tourne la tête. Le craquement recommence et il presse si fort ses paupières l'une contre l'autre qu'il commence à avoir des vertiges. Une lumière cinglante rougeoie derrière la membrane de peau. Il a l'impression que son coeur va bondir dans sa poitrine. Chaque muscle de son corps est bandés. Chaque fibre nerveuse en exergue. Son sang pulse dans ses artères, envoyant une déferlante irriguer tout son organisme. Ses paumes en équilibre dans l'air, ses doigts vibrent à chaque bourrasque de vent. Il est totalement immobile. Sa bouche ouverte, laisse glisser sur ses lèvres carmines, une brise brûlante qui l'effleure. Ses yeux s'ouvrent violemment et il pose une main avide sur ses pétales satinée encore imprimées par la chaleur moite. C'est lui. Il n'y a aucun doute. Il est là !
***
Son pas a gagné en fermeté. Il sent autour de lui flotter une aura délicate, violacée, qui l'entoure et l'enlace presque. Elle s'enroule autour de son corps et se déplace avec lui sans pourtant le toucher. Il ne peut s'empêcher de sourire. Il ne parle pas. Pas encore. Surtout parce qu'il ne sait pas comment s'y prendre. Cela fait si longtemps. Six longues années ont passées et brusquement, la peur qu'il ne l'ait oublié naît en lui. Heathcliff sent l'angoisse croître dans ses entrailles et gagner son coeur en grimpant le long de son dos. Secoué d'un triste frisson, il accélère. Il essaye de se convaincre que ce n'est pas possible. Il n'a qu'à écouter la voix, ouvrir ses perceptions. Mais son apprentissage lui a aussi permis de bloquer son don. Et pour l'instant, il ne se sent pas prêt. Pas prêt à affronter une réalité sans doute très différente de ce que son espoir l'avait laissé imaginer. Pas prêt non plus à sortir d'une illusion douce et chatoyante qui le berçait dans ses tendres bras délirants.
La nausée s'insinue dans son abdomen secoué de spasmes. Il court presque à présent. Il reconnait l'avenue longeant Washington Square Park. Les chênes massifs qui bordent la route. Il traverse la route sans même regarder. Son corps fonctionne en mode automatique. Chaque pas est précis et tombe exactement où il le doit. Heathcliff essaye de ne pas penser pourtant son esprit ne veut pas obéir. Des dizaines de flash surgissent dans sa mémoire. Leur première rencontre. Il sent presque les bancs de l'amphi sous ses fesses, le papier corné sous sa paume et un crayon entre ses doigts crispés. Leur première fois. La douceur des draps de soie contre ses cuisses, le corps charpenté contre le sien, ses jambes fuselées autour de sa taille. Leur premier meurtre. Le regard débordant de vice et de désir posé sur lui, le bras entourant finalement son ventre dans un sursaut possessif, le dernier couinement pathétique d'un corps qui meurt. Et puis ce jour où il était arrivé à la morgue pour identifier son corps. Le draps blanc qui ne découvrait que la tête, la chair pleine d'ecchymoses presque bleutée, ses lèvres entrouvertes dans une dernière supplique. Il ferme encore les yeux. Il faut qu'il arrête de penser !
***
La clef avait crocheté la serrure dans un tintement familier qui n'avait plus rien d'apaisant depuis déjà six ans. Une entrée muette, coite, dans un silence lugubre, loin de l’entraînant "je suis rentré" qui quittait d'ordinaire sa bouche. Tout était sombre. Les volets restaient fermés même en journée et il n'y avait plus aucune trace de gaieté dans la maison. La décoration était la même, inchangée depuis le dernier matin où Charles s'était en aller pour affaire. La plupart de ses affaires étaient à la place exacte où il les avait laissé. Une vieille tasse avec un fond de marc de café sur la table de la cuisine et une petite cuillère couverte de moisissure. Une chemise avec une large tâche d'encre déposée sur la rambarde de l'escalier, attendant un passage à la machine à laver qui n'était jamais venu. Un pot de mousse à raser qui débordait, bancale au bord du lavabo. Une serviette en boule avec laquelle il essuyait ses cheveux mi-long sans jamais la reposer sur le séchoir. Une canette de bière trônant dans le frigo, une marque que lui seul buvait. Pourtant, plus rien, malgré les photos qui avaient autrefois envahi l'appartement et qui avaient à présent disparu, ne rappelait la présence d'un couple. Les cadres avaient été retournées, les toiles décrochées et rangées à l'étage. il restait pourtant un post-it collé sur le frigo, portant son écriture.
Heathcliff se pencha en avant pour délasser ses chaussures et dans un soupire proche du murmure, il échappa "bienvenue à la maison". C'était la première fois qu'il parlait à l'esprit de Charles. La première fois depuis sa rencontre qu'il ouvrait sa perception et écoutait son don être l'écho de ses paroles. Il n'avait plus peur à présent. Ils étaient chez eux, dans leur univers, dans leur monde. Il se tourna vers l'aura violacée qui s'était éloignée de lui, laissant un vide saisissant alors qu'elle se dirigeait vers les escaliers. Heathcliff déposa encore son manteau et ses lunettes de soleil avant de monter à sa suite. Il voulait retrouver leur chambre et leur intimité. Il n'avait pas eu besoin de dire quoi que ce soit pour qu'il le devine. Pour ce qu'ils devaient faire, pensa-t-il, ce serait sans doute mieux. Il écarta du plat de la paume une porte blanche au battant râpeux. La chambre était la seule pièce éclairée en permanence. Le lit au draps de satin noir trônait au centre de la pièce. L'oreiller de Charles portait la même taie que le jour de son décès. Sur la bibliothèque, un grand cadre et une photo de lui, éclairé par la lueur ténue d'une bougie qui brûlait sans cesse. Presque honteux, Heathcliff referma la porte et sentit l'aura s'enrouler autour de lui dans ce qui sembla être une étreinte. Un profond sentiment de réconfort l'envahit, troublant mélange de sa propre sensation et de sa perception de l'esprit de Charles. Pour la première fois, un sourire fin glissa sur ses lèvres ...
***
La porte claque. C'est sa présence qui se matérialise. Son esprit est fort. Heathcliff s'en doutait. Il n'a pas besoin de parler pour qu'il le comprenne. C'est ce qu'il veut aussi. Il est emprunt de joie, d'impatience et d'amour, tout se brouillant dans un mélange de colère, de haine, d'envie de vengeance et asphyxie le médium. Il perçoit ses émotions plus fortement qu'aucune autres, et elles effacent presque ses propres sentiments. L'aura se met doucement à tournoyer autour de lui. Il ne sait pas comment s'y prendre et apparemment, Charles non plus. Heathcliff s'est renseigné sur les possessions, et s'il connait plus de choses à ce sujet, il n'en maîtrise pas toutes les arcanes. La possession et la hantise concernent uniquement l'esprit mais ce qu'ils souhaitent tout deux est beaucoup plus subtile. Il faut qu'Heathcliff offre son corps à l'âme de Charles et qu'il accepte d'entrer en lui. Mais la marche à suivre est loin d'être explicite malheureusement, il n'existe pas de mode d'emploi. L'homme en noir plonge son regard asymétrique sur les reflets opalescents de l'aura devant ses yeux. Que faire ? La solution s'impose à lui d'elle même. Quand à savoir si ça va marcher ... Il suffit d'essayer !
***
Son corps long et fin se meut lentement. Il se penche pour souffler la lumière diffuse de la bougie et la flamme meurt sous l'air de sa gorge. L'obscurité rend l'aura encore plus brillante. Dans un bruissement voluptueux, il déboutonne sa chemise et laisse le tissu glisser le long de ses épaules. Un cliquetis brise le silence alors qu'il se débarrasse de sa ceinture et que le pantalon de cuir descend ses cuisses fuselés et ses mollets fin. Le désir naît dans son ventre et brûle ses reins alors qu'il perçoit l'excitation de l'aura qui semble l'observer. Il grimpe sur le lit, attitude féline mettant au jour son corps nu. Il s'allonge langoureusement et passe une paume lascive sur son torse. L'aura se tient au dessus de lui, si proche et pourtant impalpable. La frustration s'installe et Heathcliff la sent résonner au fond de lui. Un rire léger, cristallin s'échappe de sa gorge alors qu'il ferme les yeux. Il imagine les mains de Charles à la place des siennes et son corps s'y abandonner. Contournant ses flancs, il remonte le long des cuisses. D'aérienne, sa caresse prend finalement du corps et se raffermit. Il laisse ses doigts s'enrouler autour de son sexe et se perdre dans une caresse délicieuse. L'aura se mêle finalement à son mouvement et se plaque contre son corps si férocement qu'Heathcliff croit un instant l'avoir réellement sentie le toucher.
Il rejette sa tête en arrière, se laissant bercer par les sentiments de l'aura et les siens, oubliant qu'il se masturbait seul face à une lueur et croyant qu'il faisait l'amour à l'homme qu'il aimait. Son esprit se perdit dans les limbes d'un désir croissant et le paroxysme le propulsa dans une autre dimension. Son corps se mit à trembler violent et il se cambre alors que sa semence se déverse. Puis ses paupières mi-closes se révulsent et il sent qu'il perd le contrôle de son corps. C'est comme si le membre de Charles trouve son intimité et se déhanche à l'intérieur de lui. Un plaisir différent prend possession de lui alors que son corps entier s'abandonne. Il tressaille, tressaute, et se secoue de brusque sursaut. Une fine pellicule moite recouvre sa peau pâle et il se mord la lèvre au sang tellement la sensation est délicieuse. Son souffle erratique passe difficilement la barrière de ses lèvres et sa gorge étouffe des gémissements rauques. Finalement, il ne peut qu'implorer dans un murmure. Implorer qu'il jouisse, implorer qu'il vienne en lui. Il perçoit son plaisir, il vit son extase à travers et lui et alors qu'il s'ouvre au plaisir ultime, Heathcliff sent un fluide s'écouler en lui.
Lorsqu'il ouvre les yeux, grelottant d'un vent froid qui l'enrobe brusquement, il ne voit plus l'aura. Il ne l'entend plus non plus. Il ne perçoit plus rien. La peur. La panique. Son coeur s'emballe et il bondit du lit en se retournant sur lui-même, fouillant frénétiquement les coussins et couette à la recherche de Charles. Non ... Non c'est impossible ! Il ne peut pas .... être parti ! Puis une violente céphalée explose dans son lobe frontal. Heathcliff se ceint la tête et s'effondre sur le lit. Son cerveau est en ébullition, ses méninges se fissurent. Il échappe un hurlement de douleur alors que tout son corps se raidit. Ses membres partent dans une convulsion alors que sa nuque se crispe en arrière. Il ne peut plus bouger. Il ne peut que geindre faiblement d'une souffrance qui l'enlace, l'enserre et se développe autour de lui pour le briser. Il n'essaye même pas de résister et rend les armes. Il perd pied. La réalité devient trouble, sa lucidité s'amenuise. Ses perceptions deviennent anarchiques, passant de la peur au désir, du désir à la cruauté et à l'amour sincère. Ses viscères s'entrechoquent et un vomissement bileux s'extirpe du spasme violent qui rétracte son estomac. Il manque d'air, l'asphyxie menace ses organes. Sa vue se trouble davantage encore et il cherche encore frénétiquement de ses iris asymétriques, la présence de l'aura quand il s'évanouit.
***
Il croit être mort. La douleur a cessé. La souffrance se dissipe. Mais il ne perçoit toujours pas son corps. Son âme doit avoir quitté son enveloppe et il rejoint désormais Charles dans le néant. La voix familière de son amant résonne déjà à son oreille. Il l'entend vibrée et même s'il ne comprend pas ce qu'il dit, il affiche un sourire apaisant. Puis les contours des mots se précisent et il distingue des phrases. Reviens, réveille-toi ! Ouvre les yeux ! Il y a de l'inquiétude dans cette fréquence si grave, et de la peur. Obéissant, Heathcliff cherche à reprendre le contrôle de ses muscles. Sa volonté aidant, il remue quelque chose qui semble finalement être ses orteils. Puis les doigts, les poignets et les bras. La tête aussi, qui oscille doucement. Les paupières se soulèvent au bout d'une éternité d'efforts et d'intenses tremblements. Heathcliff se trouve dans son lit, au milieu d'une nappe de bile qui macule les draps. Lève-toi maintenant. Lève-toi et marche !
Sans réfléchir, il mobilise ses membres et se met debout, péniblement. il vacille longuement avant de tenir droit et de retrouver un équilibre. Il se redresse et jette un oeil au miroir derrière lui. Son corps est identique et pourtant il se trouve changer. Brusquement, sa main se lève et s'agite comme pour le saluer. Heathcliff la fixe incrédule alors qu'un rire fait écho à sa surprise. Au bout de quelques secondes, il entend distinctement : Ca a marché ! Tu m'as tellement manqué ! Plus rien, tu m'entends, cette fois plus rien ne nous séparera. Je t'en fais la promesse solennelle. Heathcliff ferme un peu les yeux et glisse un bras tendre autour de son ventre, de là où semble provenir sa voix. Il sent un réconfort unique, la sensation qu'il a chaque fois que Charles le prend dans ses bras. La paix envahit son coeur et comme un murmure rauque, il entend Je t'aime, Heath, Je t'aime ! et à voix haute il lui répond tout aussi naturellement :
"Je t'aime aussi, Charles !"
Hors Jeu
PSEUDO: Yuki Shuhime ÂGE: 23 ans COMMENT AVEZ-VOUS CONNU BM?: Depuis mes recherches sur l'annuaire forumactif pour trouver un forum fantastique. DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VOUS RP?: Et bien ça fait 3 ans maintenant VOTRE IMPRESSION SUR LE FORUM?: J'ai eu un coup de coeur absolu et je suis super ravie de l'accueil qu'on m'a réservé ! Je remercie d'ailleurs Syrah pour cela. Je me sens déjà chez moi et j'ai hâte de commencer. DESIREZ-VOUS UN PARRAIN/MARRAINE?: Oui ça pourrait être cool ! A vous de voir qui est disponible, j'ai pas de préférence =) FREQUENCE DE CONNEXION? Je me connecte tous les jours mais je ne peux pas rp le vendredi et le samedi. Sinon je travaille de nuit, du coup, je peux être des fois absente deux jours de suite, le temps de bosser et de dormir pour récupérer ! VOTRE AVATAR: Marilyn Manson, c'est le seul avatar avec lequel j'arrive vraiment à jouer longuement et intensément, c'est mon petit chouchou ! Concernant Charles, imaginez donc un petit Johnny Depp (*q*) UN COMMENTAIRE?: Encore merci pour la réponse rapide à ma question, je me sens vraiment à l'aise ici ! ACCEPTEZ-VOUS L'INTERVENTION DE JOUEURS ESPRITS DANS VOS RP'S?: Bien sur, il faut bien mettre un peu de piment dans cette aventure ! NOTA BENE POUR ESPRITS: Validé, vous pourrez intervenir dans les RP's d'autres joueurs. Avant, vérifiez bien que les joueurs ont accepté cette possibilité et envoyez-leur un MP pour les prévenir.
Dernière édition par Heathcliff A. Lovecraft le Lun 16 Mar - 21:19, édité 14 fois
Liam Hewson Tale of Revenge
Infos de baseÂge du personnage : 40 ans (mort à 32) Messages : 915
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 14:18
Bienvenue Le personnage promet !
Bonne rédaction de fichette
Invité Invité
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 14:19
Merci beaucoup =)
Tessa R. Irving Door Die
Infos de baseÂge du personnage : 22 ans Messages : 598 Localisation : Nouvelle Orléans
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 14:43
Encore un type pas net on dirait ! ça promet xD
Bienvenue et courage pour la fiche :coeur3:
R. Syrah Ford Wanted dead or alive
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 15:29
Bienvenue officiellement parmi nous Heath! ^^
Courage pour l'écriture de ta fichette et encore une fois n'hésite pas si tu as besoin, le staff te répondra avec plaisir
Abigail C. Springfield
Infos de baseÂge du personnage : 18 ans Messages : 275
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 15:38
Bonjour et bienvenue à toi! Bon courage pour ta fiche! o/
Lucas A. Duplessis
Infos de baseÂge du personnage : 29 ans Messages : 895
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 19:06
Ouh, Marilyn Manson !
Bienvenue sur BM et bon courage pour la fiche
Invité Invité
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 19:49
Merci à tous =) La fiche est presque terminée, c'est pour ce soir :p
Quinn L. Marchand
Infos de baseÂge du personnage : 19 ans. Messages : 1042 Localisation : Dans Marigny.
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 20:34
Bienvenue ! J'ai hâte d'en savoir plus sur le perso
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mar 10 Mar - 22:04
Merci Quinn =)
Chase A. Evans
Infos de baseÂge du personnage : 28 ans Messages : 210
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Mer 11 Mar - 11:01
Bienvenuuuuuuuuuuuue (Lovecraft me vend du rêve **)
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Ven 13 Mar - 17:18
C'est tout fini =D
Lucas A. Duplessis
Infos de baseÂge du personnage : 29 ans Messages : 895
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Ven 13 Mar - 23:16
Et voilà, malgré le fait qu'on n'ai pas eu de cookies (humph ><), j'ai le plaisir de te valider *_*
Tu peux dés maintenant créer tes fiches de relations et de rps, ainsi que générer ta feuille de personnage (dans ton profil) et de la remplir! x) N'hésite pas non plus à passer dans le Extra Voodoo, demander un rp pré-fait, voir si il n'y a pas de rp libre, et aussi dans la partie Evolution, où tu trouveras tout ce qui pourra t'aider à faire ta petite place sur le forum et à y évoluer!
Have fun !
Invité Invité
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Sam 14 Mar - 11:00
Merci <3
*a préparé un plateau de cookies*
Voodoo Ghost Dream Teller
Infos de baseÂge du personnage : Tu aimerais savoir pas vrai? vieux, très vieux, autant que Papa Legba! Messages : 1441
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft Ven 24 Juil - 10:14
Compte supprimé, fiche archivée.
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Sujet: Re: Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft
Heathcliff Armand Lovecraft & Charles Azazel Lovecraft