Aglaé Solene Mercier
-
Ayida
FT Rosario DawsonCarte D'identité
70 ans, 25 en apparence - Poltergeist - N'a jamais travaillé de sa vie...et de sa mort non plus d'ailleurs - Particularité....Grande Gueule ça compte?Et Spiritus Sancti
Poltergeist...Ouai c'est ce que m'a dit un médium une fois...Enfin plutôt "Salope de Poltergeist" et quelques autres surnoms plus charmants les uns que les autres. Je ne crois pas avoir changé d'état depuis mon grand retour, et je n'en ai pas envie de toute façon. Alors je sais que mes petits camarades aiment emmerder le monde, moi je préfère aider un peu, juste pour le plaisir. C'est moi cette petite voix que les gens entendent parfois au milieu de leur musique et qui leur dit de faire attention en traversant, ou qui les prévient d'un danger, ou qui les encourage à persévérer...ce genre de conneries quoi, la plupart du temps. Et puis pas toutes les personnes sur Terre, juste ceux qui croisent mon chemin dans La Nouvelle-Orléans. Quand à apparaître dans les reflets, pas vraiment mon truc, j'ai une tête de déterrée...Esprit...Déterrée...Non?
Caractère
J'aimerais vous dire que j'ai toujours été une fille bien sous tous rapports, docile et complaisante, mais ce serait un bon gros mensonge et ma Mama ferait un saut périlleux dans sa tombe. Petite je crois que j'étais sage, mais c'est loin maintenant et j'ai grandi avant de mourir, on s'amuse bien plus en profitant de sa liberté! Je reste relativement polie, mais j'aime m'amuser et chaque jour offre tout un tas de possibilités pour le faire, qu'on soit mort ou vivant d'ailleurs. Peut-être est-ce l'époque qui m'a vu naître qui fait ça, ou juste ma façon d'être au fond, mais j'ai besoin de cette petite étincelle de folie dans ma non-vie, c'est pas parce qu'on est morts qu'on doit tirer des tronches d'enterrement!
Quand je faisais encore partie des humains normaux, on disait que j'étais pleine de vie...Il semblerait que ce soit toujours le cas, même morte et enterrée! Ah oui d'ailleurs cette histoire de mort que certains trouvent déprimante...jamais compris! Et puis on est pas si mal comme ça, bon c'est sur que niveau garde-robe et loisirs c'est un peu limité, mais c'est fou ce qu'on peut faire.
Pour résumer, je suis presque tout le temps de bonne humeur, avec le sourire sur ce qui doit être mon visage, et pour réussir à m'énerver il faut le faire. Sinon la fille sympa de base quoi, un peu exubérante mais gentille.
Oh et le premier qui m'appelle par mon autre prénom...disons que même l'enfer lui semblera être un petit coin de paradis.
Histoire
IMes parents faisaient partie de ces couples mixtes qui n'étaient pas vraiment acceptés dans la partie blanche de la population, mais ils s'aimaient et s'étaient mariés jeunes, puis étaient venus à La Nouvelle-Orléans s'installer. Ma sœur aînée était alors un bébé, et ma mère attendait déjà la suivante. Que des filles au final, malgré l'envie qu'avait mon père d'avoir un garçon. Mais il ne s'en est jamais plaint, du moins jamais devant nous, et nous a toujours toutes aimées. Ils vivaient dans une petite maison du quartier français, avec un tout petit jardin sur les bords du Mississippi, et lorsque la cinquième fille, moi, fut annoncée, la mère de Maman, que nous appelions tous Mama, est venue vivre avec nous pour aider.
Je suis donc née en mai 1944, alors que mon père était envoyé en Angleterre pour préparer le débarquement en France. Il en est revenu en vie, mais la guerre l'avait changé, c'est ce que disait toujours Maman. Il jouait souvent de la guitare le soir, ma mère chantait, Mama martelait souvent discrètement le rythme et nous écoutions toutes, hypnotisées par la magie qui s'installait. La maison était toujours pleine de musique, de l'aube jusque tard dans la nuit, et j'adorais m'allonger à côté de l'électrophone bon marché qui trônait dans le salon, fermer les yeux et me laisser guider par la mélodie. Frank Sinatra, Peggy Lee, Nat King Cole...James Brown, Buddy Holly, Chuck Berry...ce petit blanc de Presley et bien sur du jazz, beaucoup de jazz.
L'argent n'a jamais été un problème, nous étions gâtées et ne manquions jamais de rien, et étions très libres. Vu que nos parents travaillaient, c'est Mama qui s'est occupée de nous. Elle nous racontait souvent des histoires du bayou, le vaudou et toutes ces choses qui terrorisent et fascinent les enfants. Nous avions toutes un surnom, et j'étais pour elle Ayida, parce que j'étais tout le temps joyeuse. Ça sonnait comme des clochettes au vent, c'était un mot magique, et j'ai fini par refuser qu'on m'appelle autrement...ce qui n'a évidement pas marché! J'étais Aglaé, c'était un très joli prénom qui m'allait très bien, et c'était tout. Officiellement, c'était inspiré du grec...En fait c'est le nom d'un bateau! Un stupide bateau! J'ai appris ça à l'école, quand le maître nous avait demandé de chercher les origines de nos noms, autant dire qu'après je ne voulais même plus l'entendre. Mais ils n'ont pas cédé et j'ai donc du continuer avec ce stupide prénom.
De manière générale, mon enfance a été vraiment géniale, que de bons souvenirs pleins d'odeurs, de sons et de couleurs. J'aimais mes parents et mes sœurs, mais Mama était ma déesse. Cette vieille dame était la bonté même, complètement givrée et avec toujours une histoire complètement invraisemblable à raconter. Mama ne s’embarrassait pas des conventions et disait toujours ce qu'elle avait à l'esprit, et riait à gorge déployée comme seules les femmes noires savent le faire. Mama qui avait adopté mon père comme son fils quand sa famille l'avait rejeté, et qui envoyait en secret des lettres à ma grand-mère maternelle pour lui donner de nos nouvelles.
IIDe petite fille espiègle et joyeuse, je suis devenue une ado plus calme et toujours penchée sur un livre, avant de finalement revenir à cette joie de vivre qui avait toujours été mienne. La Nouvelle-Orléans bouillonnait de vie, chaque jour était plus coloré que le précédent, et je commençais à fréquenter les endroits où les musiciens se regroupaient pour jouer, avec comme scène la ville toute entière. Chaque nuit apportait ses nouvelles chansons, certaines devenant plus célèbres que d'autres, mais c'était unique, comme si les muses se penchaient chaque soir pour murmurer à l'oreille des musiciens.
Le pull large, le jean pattes d'eph', le collier de perles en bois, les chaussures à talons vertigineux, la totale quoi. C'était les années soixante, la fin plutôt et je ne m'étais jamais autant amusée de ma vie. En bonne petite dernière, mes parents me laissaient faire ce que je voulais, un peu trop peut-être. Je passais plus de temps en dehors de la maison qu'à l'intérieur, mais je savais respecter certaines limites, quand même. Mais à l'époque où Aretha chantait Think moi je préférais m'en passer. Les concerts, soirées, journées, manifestations et fêtes devinrent vite une espèce de brouillard confus d'où ne ressort au final qu'une chose: j'ai profité de ma jeunesse. Bon avec le recul, j'aurais adoré être là pour le disco et le rock des années 80, mais j'ai pu en profiter à ma façon quand même.
J'adorais le rock de cette époque, cette libération des esprits et des mœurs, cette liberté que nous avions tous l'impression de ressentir, c'était merveilleux. Tout était permis, tous les excès, nous étions jeunes et en vie! Un tourbillon de sensations qui m'emporta un peu trop loin hélas. En 1969 la grande Janis Joplin était en concert au Baton Rouge International Speedway et j'y étais. Si elle était déjà magique à écouter, la voir sur scène l'était encore plus! Le reste de la soirée reste plutôt floue, j'étais à une fête organisée par des gens rencontrés sur place, il y avait du bruit et des rires, et surtout de la musique. Et quelques bouteilles d'alcool, plus pas mal de drogues, j'admets. Mais on s'amusait et c'était tout ce qui comptait. Sauf que parfois le corps n'est pas aussi invincible qu'on le croit, et il suffit d'un peu de poudre de fée pour que tout s'arrête. C'est poétique hein! Se noyer dans son propre vomi beaucoup moins, surtout quand personne n'est en état de vous réanimer.
IIIVous savez cette lumière dont tout le monde parle, celui qu'on est sensé voir au moment de sa mort et après...Ben pas du tout! En fait c'est sombre et pas accueillant, mal décoré, et bondé de monde qui attendent leur tour. Mais c'était le passage obligé apparemment et donc je me suis retrouvée dans cet endroit, le Tunnel d'après ce qu'on m'a dit. Et l'ambiance...à mourir d'ennui! J'ai eu l'impression que ça durait des jours, mais la notion du temps devient un peu compliquée dans ce genre d'endroit. À force de traîner un peu partout et de discuter avec les gens, j'ai donc appris mon nouvel état et tous les détails plus ou moins charmants qui allaient avec. J'étais donc coincée avec ces fringues pour l'éternité...Hallelujah mes frères...Et puis on m'a glissé qu'il y avait des moyens de retourner en bas, qu'avec un peu de chance je pourrais peut-être y revenir si je trouvais le moyen. Dingue ce qu'un joli sourire et des yeux de biche font aux mecs, même morts.
Je ne sais pas exactement comment ça s'est passé, j'ai jamais vraiment compris ces histoires, mais j'ai trouvé une faille. "Ayida...Ayida" C'est la voix de Mama qui m'a aidée à la trouver et à m'y engouffrer, sinon je crois que je serais restée dans le Tunnel encore un bon moment. Chemin inverse et retour sur la terre ferme, à la maison. Ils étaient tous dans le jardin, et la musique prenait toute la place dans le silence recueilli. J'étais de retour chez moi, mais j'étais morte, ce n'était pas ma place, pas vraiment...
J'avais vu ça une fois pour un cousin, c'était un genre de cérémonie d'adieu, mené par la doyenne de la famille, Mama. Un bel autel, des bougies un peu partout, des chants dans cette langue joyeuse et grave que je n'ai jamais eu le courage d'apprendre, et des prières pour la paix de mon âme. Bon désolée Mama, pour ce point au moins c'est foutu, mais c'est gentil quand même. Je suis restée à les regarder tous pendant qu'ils faisaient leurs trucs, ils ne me voyaient pas et je ne pouvais être vue nul part. A la fin du rituel un membre de la famille devait souffler la bougie. Mama s'était approchée mais j'ai soufflé avant elle et pouf, plus de flamme. Je l'ai entendu murmurer ce nom qui m'avait rappelé et elle m'a fait un grand sourire. Pas dans le vague, directement, comme si elle me voyait. Et elle est partie comme ça rejoindre les autres en riant, disant que la petite Ayida irait très bien maintenant.
Je ne crois pas que je me nourrisse vraiment de la peur comme les autres, même si au final ça revient au même, je ne sais pas ce qui remplit mes batteries en fait. Mais ça marche et c'est le principal. Je n'ai jamais réellement prit possession de quelqu'un, je n'ai pas vraiment envie en fait...et je ne sais pas comment ça marche! Ça marche bien comme je le fais maintenant, j'essaie d'éviter mes petits camarades transparents autant que possible, des fois j'essaie de corriger un peu leur bordel. J'ai entendu parler de Belaam mais j'ai soigneusement évité cette réunion, comme tout le reste. Je n'aime pas tout ce qu'il se passe en ce moment, et encore moins l'impact sur ma ville.
Test rp
Ça faisait quelques semaines que je suivais cette petite, toute mignonne, blonde guitariste. J'ai toujours adoré les artistes, ils sont un peu plus ouverts d'esprit que la plupart des gens, et on s'amuse bien plus. Je lui avais murmuré quelques trucs, un ou deux conseils, et puis finalement un producteur l'avait contactée et ce soir ils devaient signer. Chez lui...avec du champagne et des lumières tamisées...de la vieille musique... Sérieusement? Et elle marche à fond dedans en plus. Vous m'excuserez, je vais me poser dans le canapé, j'ai envie de vomir. Il m'avait semblé louche dès le début, mais je croyais que c'était juste du baratin de commercial, faire signer une petite comme ça c'était bien pratique. Mais avec son comportement de ce soir, pas besoin d'être voyante pour comprendre ce qu'il va se passer.
"Ma chérie, ce mec craint." Sur Love is a Battlefield, c'était toujours classe, mais elle n'avait rien entendu, trop occupée à baver devant les monts et merveilles que l'autre gros porc lui promettait. Ah ça faut avouer qu'il est mignon, ça aurait totalement été mon style quand j'étais encore tangible, mais vu de l'extérieur c'est affreux. "Il t'apportera rien de bon." Toujours rien...Bon dieu elle est bouchée ce soir! Je me lève donc du canapé, puisqu'elle ne veut rien entendre c'est à lui que je vais causer un peu. Heureusement qu'elle ne fait attention en fait, elle aurait vu mon reflet dans les divers cadres et miroirs, des fois j'ai du mal à contrôler ça. Je passe dans la salle de bain et tombe sur l'autre con en train de se shooter. Rien ne change jamais... Je souffle sur sa came dans un beau nuage de neige, et j'attends...mais rien ne se passe...monsieur se refait le brushing...puis va pisser. Quelle classe!
Reflet furtif dans le miroir c'est fait, sur la glace de la douche aussi...oh non, pas dans la céramique des chiottes quand même...non c'est mort! Enfin façon de parler. On retourne donc au miroir, et on fait une jolie sale tronche au monsieur. Avec le regard noir et un air vraiment fâché. Ah cette fois il est attentif, et il flippe bien. Fini le reflet, je brise le miroir, parce que oui j'ai des forces quand je suis énervée, et je passe derrière lui et je me concentre pour devenir matérielle. Un morceau sympa de miroir, une tape sur l'épaule, et j'approche tranquillement le bout pointu de son oeil. "Bon écoute-moi bien mon chou...Tu poses ne serait-ce que ton regard libidineux sur la petite encore une fois, je possède ton corps, pas dans le sens sympa du terme, et je te fais te trancher les couilles devant un miroir, pour que tu te souviennes bien et ensuite je te crève les yeux. Donc maintenant tu vas être un gentil garçon et appeler un taxi pour la demoiselle, et l'effacer de ta vie." Un haussement de sourcil, un léger rapprochement du tesson et il se met à secouer la tête. "Brave bête...Maintenant dégage!"
Respire Solène, respire. Et repose ce truc. Ce serait facile de continuer un peu, le rendre complètement taré, mais il risquerait d'être dangereux pour la petite et c'est hors de question. Ma main redescend lentement et il disparaît, pendant que je reprends mon apparence habituelle, c'est à dire aucune. Et je me casse, je vais attendre dehors pour voir s'il fait tout bien et ensuite j'irais traîner dans un parc du Quartier Français, à cette heure il doit y avoir de la musique.
Hors Jeu
Yo all! Alors moi c'est InkFingers, j'ai 26 balais (ouh la vieiiiiiiiiiiiiiille) et j'ai trouvé BM en zonant sur le net, histoire de changer. Je suis presque tout le temps sur le net, donc niveau présence ça devrait aller, pis sinon...ben c'est tout!Ah si, l'avatar c'est Rosario Dawson et de mwa ^^, et les esprits peuvent ramener leurs petites fesses, on va bien se marrer