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Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini)

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MessageSujet: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyVen 14 Fév - 18:54




Baby, you're a murder
Azazel & Nitzan

La vie suit son cours dans le quartier, et à la Nouvelle Orléans. La ville se remet doucement des festivités du carnaval qui s’est terminé quelques semaines plus tôt, même si on trouve encore quelques colliers de perles dans les coins ou entre les pavés du Vieux Carré. Mes affaires tournent au ralenti, comme d’habitude après ces jours de folie furieuse, et j’avoue que ça fait plutôt du bien de pouvoir souffler, et d’avoir des horaires normaux. Surtout que mon chiffre d’affaires permet de prendre un peu d’air. Je cours moins d’un bout à l’autre du magasin, en train de baragouiner le peu d’espagnol que je sais, quand je n’essaie pas de faire mimer ce que j’essaie de dire à des chinois qui essayent de tout prendre en photo. Ce soir j’ai envie de me détendre, j’ai envie de ne strictement rien foutre. Et ça fait une éternité que je n’ai plus traîné dans un bar. Ni vu Az. Az, c’est ma connasse magnifique, un mec beau à faire mal aux yeux, et totalement accroc à ceux de son propre sexe, au boxer Calvin Klein bien rempli.

On s’est rencontrés alors que Firefly donnait son premier concert, dans le bar dans lequel il bossait. Je n’avais jamais chanté en public, juste pour moi, seule à la maison, et avec mes deux potes, dans le magasin quand on répétait. Mais à l’idée d’une centaine de gens qui allaient passer leur temps à me dévisager, et risquer de se foutre de moi, le trac était monté. Mais violemment, aussi vite que l’anatomie masculine devant une nana qui plaît. Bref, le fait est que je m’étais retrouvée dans les chiottes, paralysée par la trouille, et je venais de vomir. A ce moment-là j’ai entendu une voix douce dans mon dos, et un mec canon comme j’en ai rarement vu, s’est accroupi à côté de moi et m’a demandé si j’allais bien. J’ai levé mes yeux de panda vers lui, et il m’a souri. Il m’a encouragée, et m’a promis de m’offrir un verre à la fin du show si j’arrivais à le finir. Mine de rien, ça m’a fait du bien, j’ai réussi à me reprendre. Il m’a aidée à me relever, j’ai nettoyé les grosses traînées de maquillage, bu une gorgée d’eau et je suis montée sur scène après lui avoir murmuré un « Merci ». Et puis j’ai eu droit à un shooter de vodka même si mon set n’était pas mémorable.

A partir de là, on s’est revus souvent, j’ai squatté son comptoir, et à force on a commencé à devenir amis. Il ne connaissait pas grand monde à la Nouvelle Orléans, et avait l’air un peu amoché. Du genre froissé par la vie. Il m’a plu. On a commencé à se faire des sorties, à sortir dans d’autres bars ou à aller au ciné tous les deux. Parfois, il crèche chez moi, parfois moi chez lui, quand mon taux d’alcoolémie ne me permet pas de rentrer correctement à la maison.

Ce soir, je veux boire. Je ferme le magasin un peu plus tôt, je monte prendre une longue douche, sors mes fringues plus courtes, plus déchirées et plus évocatrices que d’habitude, et j’attrape mon sac et mon blouson après avoir vérifié mon maquillage. Un petit coup de rouge à lèvres, et je me mets en direction du bar. Des bouffées de musique s’échappent des double-portes, et je traverse la salle bondée comme si j’étais la reine du monde. Je grimpe sur le tabouret, pose mes coudes sur la table, et mon menton sur mes doigts croisés, et je lance un œillade à mon sublime homo.

Bonsoir mon chat ! Alors dis-moi, je t’ai manqué ?


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Dernière édition par Nitzan Antonescu le Jeu 26 Juin - 22:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyVen 14 Fév - 20:30

Baby, you're a murder
NITZAN && AZAZEL


« Living easy, living free
Season ticket on a one-way ride
Asking nothing, leave me be
Taking everything in my stride
Don't need reason, don't need rhyme
Ain't nothing I would rather do
Going down, party time
My friends are gonna be there too
I'm on the highway to hell »
- Highway to Hell - AC/DC

C'était ce qui me trottait à l'esprit depuis que j'avais commencé mon shift. Quoi de mieux que du AC/DC pour se mettre dans l'ambiance avant que le bar ouvre ses portes, une heure avant que les spectacles commencent, comme d'habitude. Il y avait encore des réparations qui se faisait un peu autour dans la bâtisse depuis qu'il y avait eu ce feu suite à l'un des spectacles de Firefly. Firefly... depuis qu'ils ont commencé, j'ai une attention particulière envers eux. Bien sûr, ils sont géniaux, donnent des concerts d'enfer bourré d'ambiance, mais la chanteuse est démente. Dans le bon sens des choses, bien sûr. Nitzan, c'est ma cinglée. Ma peste ambulante que je n'échangerais à personne pour le monde entier. On se comprend, on se confie, on se complète un peu, il n'y a aucune gêne entre elle et moi, on y va fort. Certains disent qu'elle a un certain caractère difficile à supporter parce qu'elle est bien trop arrogante et impulsive, mais que faire de ce que disent les autre ? Je ne suis pas mieux, insolent de mon bord, on doit être les plus sassy de la place quand elle vient me voir pour un verre.

Nitzan... La belle Nitzan... Ça fait un bout de temps que je l'ai vu, quand j'y pense. Pas depuis l'incendie. Du coup, en y repensant, je m'inquiète un peu. C'est toujours plus difficile pour ceux sur scène de s'en sortir quand il y a un feu. Est-ce qu'elle... s'en est sortie ? Bien sûr qu'elle s'en est sortie. Sinon ça aurait fait la manchette et je l'aurais vu, malgré que lire les nouvelles, ça m'emmerde. C'est toujours les mêmes nouvelles désespérantes jours après jours.
Bref, je me promit de lui laisser un appel dès que j'en aurais le temps.

J'avais pas trop le temps de déconner présentement. Le staff d'aujourd'hui était réduit au chat noir. Ce qui disait que je devais faire d'autre corvée, que ça me tente ou pas, en plus de préparer le bar pour l'ouverture dans 15 minutes. On était à staff réduit parce que l'une des serveuses était en congé de maternité et en plus, comme pour couronner le tout, on attendait un gros spectacle à thème. Comme quoi qu'on en avait pas eu assez pendant le festival. J'étais parti comme ça pour faire des heures d'extra, encore. Me coucher à je-sais-pas-trop-qu'elle-heure du matin, encore une fois. J'emmerde mon boss. J'ai l'air d'une machine, ou quoi ?

Je tirais la tronche, ça se voyait. Le manager me lançait des regards noirs, signe qu'il voulait que je change d'air, mais je faisais que hausser les épaules et retournait à ma disposition de bouteille d'alcool. Tick-tock, les aiguilles tournaient, il ne restait plus beaucoup de temps avant que les portes ouvrent. Mais une fois que celles-ci ont ouvert, j'ai arrêté de tirer la tronche, bavassait avec les clients, leur servait leur drinks, qu'ils soient simples ou complexes. C'est ce que j'aimais d'être barman. Écouter la vie des autres pour oublier celle que j'avais laissé derrière.

Les spectacles avaient commencés. Entre deux demandes, je jette un petit coup d'oeil à ce qui se déroule. C'est toujours plaisant. J'ai toujours aimé l'art. Un cabaret comme ça, c'est beaucoup plus artistique que ce que je faisais de mes 17 à 21 ans. Moi, putain, c'était vachement plus vulgaire. Mais il fallait que j'accumule de l'argent, quoi. J'avais plus le choix. Si j'avais eu le choix, je serais resté à l'école et me serait trouvé un domaine bien mieux. Mais si j'étais resté à l'école, je n'aurais jamais pus commencer ma carrière en tant que mannequin que j'aime bien, je ne vais pas le cacher.

Une silhouette noire au loin attire mon attention. Une silhouette bien familière. Je souris. Elle se dirige vers le bars. Elle aussi semblait m'avoir spotté. Je ne peux empêcher un rictus en la voyant se pavaner dans la foule comme une Reine le fait parmi ses sujets. Elle ne changera jamais. Elle est arrivée à mon niveau, je lui fais un clin d'oeil.

« Bonsoir mon chat ! Alors dis-moi, je t’ai manqué ? »

Mon chat. Quand je dis qu'il n'y a aucune gêne entre nous, les surnoms sont un exemples. On s'appelle de toutes sortes de façon. Beauté, darling, honey, chat, chaton, pétasse, pute, connasse, peu importe. On ne prend pas ces "insultes" au sérieux. Certaines personnes pourraient croire qu'on agit un peu comme un vieux couple, mais on n'est rien plus que de vrai confidents. Je m'approche un peu plus d'elle, me penche au dessus du bar, les avant bras appuyé sur le long meuble rectangulaire de bois, continuant de chanter à basse voix une autre de mes chanson favorite d'AC/DC.

« Toujours, voyons. J'étais en train de me demander si tu t'en étais bien sorti depuis l'incendie. Mords-moi. Question de me prouver que tu n'es pas morte et revenu pourrir mes heures de travail. » la taquinai-je, bien que je suis sûr qu'elle n'hésiterais pas à me mordre, la connaissant.

J'ai toujours eu l'impression que je voyais les esprits mieux que Nitzan. Elle m'a affirmé qu'elle ne les voit qu'en ombre embrouillées, mais pourtant, moi, je les vois presque aussi clair que vous et moi. Peut-être que c'est les quelques années "d'expérience" de plus que j'ai, étant un peu plus vieille qu'elle.
N'empêche, j'étais heureux de la revoir. Qu'elle soit là, devant moi, me soulageait, même. Si elle avait eu besoin d'être hospitalisé suite au feu, je me serais rendu à l'hôpital pour lui flanquer une gifle pour qu'elle ne m'aies pas averti. Et je serais resté après, bien sûr, pour lui tenir compagnie et m'occuper d'elle. Je me penchai afin de déposer un baiser sur ses cheveux de jais avant de me redresser, attrapant un verre et le mettre sur le bar entre elle et moi.
Nitzan a toujours été comme une petite soeur pour moi, depuis que je l'ai rencontré.

« Je peux offrir un verre à Miss Monde ? Qu'est-ce qui te tenterais, ce soir ? » Bien sûr, je faisais référence à sa façon de marcher comme si elle possédait la place. « Toujours en beauté, toi, hm. Je fais pas mal pitié avec mes cernes à n'en plus finir, à côté de toi. »

C'est pas comme si j'avais tout un attirail d'accessoire comme elle. Son style gothique lui va à merveille. Et je fais réellement pitié avec mon simple t-shirt noir et pantalon foncé, bien serré. Excepté dans les photoshoot, je ne porte rien de vraiment fancy. Le contraste entre elle et moi est assez cocasse quand on nous regarde.




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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptySam 15 Fév - 16:18




Baby, you're a murder
Azazel & Nitzan

Il y a des gens qui, sitôt qu’on commence à discuter avec eux, nous donnent l’impression qu’on les connaît depuis toujours. La sensation d’avoir partagé une infinité de trucs, alors qu’en fait, on a seulement partagé l’heure qui vient de s’écouler. Le sentiment, d’emblée, qu’on va se revoir. C’était le cas avec Az. En trois soirées, on agissait l’un avec l’autre comme on le fait en ce moment. C’est naturel, on se comprend, et on est sur la même longueur d’ondes.

J’aime le sourire qu’il m’accorde quand il me voit fendre la foule pour aller m’asseoir en face de lui, et je m’amuse à minauder un peu, jouant sur l’effet théâtral de mon apparition. En parlant d’apparitions, il est le seul, avec Maddox, Tamina et Tony à connaître mon secret, mon don. Je crois qu’on était fins bourrés tous les deux, et un esprit s’était manifesté. Je crois bien que c’était Nana, mon arrière-grand-mère, qui n’approuvait pas l’état dans lequel je me trouvais, et elle avait renversé mon verre, ou quelque chose de ce genre. Je m’étais marrée en entendant la remarque qu’elle m’avait faite, sous-entendant qu’en continuant comme ça, j’allais être une fille perdue, et il avait sursauté, en me demandant si j’avais entendu. Après, il n’avait rien compris, étant donné que Nana me parle en roumain, mais c’est là qu’on a compris qu’on partageait le même don en plus de nos délires. Ca nous a rapprochés encore plus, ça et le fait de pouvoir donner des notes à certains beaux mecs qui passaient, et passer en mode « biyatch » sur les pouf de tous genres qui traînaient autour de nous dans l’espoir de ne pas rentrer seules. Parfois, Az jouait même les petits amis d’un soir, et on adorait voir les regards verts de jalousie de toutes ces pimbêches en me voyant au bras d’un tel apollon. Les pauvres filles, si elles savaient que le seul moyen de l’intéresser, c’était d’avoir des abdos en béton et une entrejambe rembourrée…

Eh… tu serais heureux si je revenais te voir après ma mort. Au moins tu serais sûr de jamais t’emmerder au boulot ! Je pourrais faire trébucher les beaux mecs pour qu’ils tombent dans tes bras ! Ou te glisser des commentaires à l’oreille, dont moi seule aie le secret ! Mais je suis bien vivante ! Et à propos de ça, j’en ai de bonnes à te raconter honey…

Je ferme les yeux alors qu’il dépose un baiser dans mes cheveux, et je caresse tendrement sa joue alors qu’il me demande ce que je veux boire.

En vraie roumaine qui se respecte, je vais pas prendre un de ces cocktails avec la moitié d’un paquet de bonbons et un magasin de jouets dedans. Sers moi une vodka martini darling, mais sans olive. Mets-moi une cerise à la place ! Et t’en fais pas pour ton look mon chou, t’en fais déjà baver plus d’une dans le périmètre ! Les pauvres, si elles savaient !

Il pose ma coupe devant moi, dont je bois une gorgée avant de reprendre la conversation.

A propos de l’incendie, donc… on va dire que j’ai réalisé un vieux fantasme. Le mec qui m’a tiré des flammes était beau à tomber. Je suis sûr qu’il te plairait ! On est allés à l’hosto ensemble parce qu’il avait aussi respiré de la fumée, mais on s’en est bien sortis. Le lendemain, je suis passée à la caserne pour le remercier, et au final on s’est fait un restau, puis un dernier verre chez moi… Autant te dire que j’ai passé une très, très bonne nuit ! A part qu’il a voulu me la jouer à la Houdini au matin, mais je lui ai fait le coup de la fille offusquée, du coup il m’a invitée à prendre le petit déjeuner à la pâtisserie française qui fait tous ces trucs à se damner… Et j’en ai encore une autre bonne à te raconter… mais toi d’abord. Quoi de beau ces dernières semaines ? Avec le carnaval, j’ai pas pu quitter la boutique, on a même pas eu le temps de répéter avec les garçons, c’est dire. Allez, parle beau brun !

Je sirote une nouvelle gorgée de mon breuvage, accoudée au bar, et un sourire en coin.

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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyLun 17 Fév - 5:46

Baby, you're a murder
NITZAN && AZAZEL


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- Highway to Hell - AC/DC

Elle n'avait pas tort. J'aimerais bien qu'elle revienne me hanter si jamais elle mourait. Bien que je n'appellerais pas ça hanter, mais plutôt divertir à temps plein. Mais qu'est-ce que je ferais si Nitzan partait ? Si elle disparaitrait ? Je ferais bien dure. Qui d'autre voudrait entendre mon laïus complètement inutile de mes jérémiades. Je devrais dire mes pleurnicheries. Nitzan est patiente. Autant elle s'amuse à me prendre comme son cavalier d'un soir, autant elle m'écoute. Moi, qui parle autant qu'une fille le ferait, quand je m'y mets. Mais voilà que c'est elle qui, pour une fois, semble avoir de quoi de palpitant à raconter. M'enfin. Nitzan a toujours quelque chose de palpitant à raconter. C'est beau comment on se complète; Moi et mes emmerdes, ennuyantes et chiantes, elle et ses histoires chevaleresques ou encore sentimentales.

« Tu sais bien que morte ou vivante, mi casa es tu casa, guapa senora. Que tu sois attachée au Chat Noir dans l'au-delà ou que tu ères, t'as pas besoin de me hanter pour me tenir compagnie. C'est quand tu veux. Viens faire ta commère sur ce qui se passe ici n'importe quand. »

Avant que je me retourne pour aller choper la bouteille de Vodka et celle de Vermouth Dry afin de faire son Vodkatini, elle s'amuse à me caresser la joue. C'est pas nouveau. Je dis bien que je joue à faire son cavalier de temps à autre, mais de tous les jours, on pourrait nous prendre pour l'un de ces nouveaux couples de jeunes éperdument en amour qui passent leur temps à se minoucher ou encore à se lécher les amygdales à toutes les deux minutes, même si nous on n'est pas encore à l'étape de s'embrasser pour rien, même si je n'ai rien contre bécoter une fille, quand c'est rien d'intime. Malheureusement -ou heureusement- j'ai gardé mes habitudes de câliner un peu tout le monde depuis que j'ai été stripper. Je gâtais les hommes qui se pointaient au club, quoi. Et du monde comme Nitzan ne peuvent y échapper -quoi que j'évite avec Maddox parce que je veux pas le faire flipper, le pauvre- et elle s'amuse à en faire la pareil. Je vais pas le cacher, je suis une vrai pitoune, mais j'aime ça avoir un peu de douces attention.

« Les pauvres, si elles savaient, oui. Je préférerais avoir l'attention du portier de ce soir. Je sais pas si tu l'as vu, mais je lui dirais pas non. Et comme toujours, je me fais de faux espoir. Je suis pas à la bonne place pour ça, avec toutes les filles du cabaret. C'est pour elles que les hommes viennent ici. But ! They are really pretty. Je dirai pas le contraire. »

Of course, c'est pas parce que je suis gay que je ne peux pas trouver une fille magnifiquement jolie. Ce serait stupide de penser comme ça.
J'ajoutai la cerise à la coupe de la jeune noiraude avant de la glisser sur le bar vers celle-ci. Je relève la tête, parcours la pièce des yeux. Il y a de plus en plus de monde. Ça fait étrange de voir tout ce monde. À cause des festivité, l'endroit avait été quasi mort pendant un certain temps. Les pauvres filles, sans auditoire.

Quand Nitzi eut fini son histoire, je prend un de ces faux airs offusqué. La chance. Elle avait eu le droit à l'un de ces sauvetages dignes d'un film de Disney, avec le beau prince charmant et tout. Joie. Ça me rappelle mon propre sauvetage.

« T'as eu un bel apollon chez toi, et tu n'as même pas pensé à me passer un coup de fil le lendemain matin pour que j'aille manger ces pâtisseries avec vous. Tu connais mon péché pour les pâtisseries et pour les beaux gosses. C'est injuste. J'ai eu ni l'un, ni l'autre. J'en pleure. Bou-hou. »

Et là c'est elle qui me demande où moi j'en suis. Hrrrrrrm. Très bonne question. J'ai envie d'en inventer pour pas défaire son mood positif avec mes ondes négatives, mais face à elle, je suis mauvais menteur. Pourtant, j'arrive à faker, normalement. Mais elle, rien à faire, elle va me rire en pleine face, me dire que je suis chou quand j'essaie de mentir et me redemander où j'en suis.

« Quoi de beau, tu dis ? » Je me penchai au-dessus du bar, m'appuyant le menton dans la paume de ma main puis haussai les épaules, une moue pensive me collant au visage. « Je sais même pas si je devrais appeler ça beau. Déjà, je dors en moyenne quatre heures de sommeil par nuit. Je sais pas si c'est à cause de l'épuisement total du boulot. Tu sais. Quand on est rendu à un stade où on est trop fatigué, le sommeil vient plus, le connard. Et ici, depuis l'incendie, on travail en triple. Des vrais machines. Je dois souvent commencer mes shifts plus tôt pour aider à placer des machins par-ci, par-là depuis les réparations. Ou ! C'est peut-être parce que mon connard d'ex a essayé de me lâcher quelques appels depuis deux semaines. »

C'est toujours difficile pour moi de traiter James d'enculé ou de connard. Surtout quand je revois son sourire niais qui lui collait toujours aux traits. Mais je lui en voulais encore.
Mes doigts commencèrent à pianoter nerveusement sur le comptoir.

« Appels auxquels je ne réponds pas, bien sûr. J'ai rien à lui dire, moi. Mais ça m'énerve quand même qu'il ait le toupet d'essayer. Anyway ! Peu importe la raison, je suis à veille de courir droit dans un mur pour essayer de dormir d'avantage. Quitte à avoir une belle marque de guerre dans le front le lendemain. Mais aller. J'arrête de pleurnicher comme un gamin. Tu disais que tu en avais une autre bonne à me raconter. Si tu me dis que tu as encore revu ton bel adonis, je t'emmerde. Je m'emmerde chez moi. »

Je redressai, m'étirai, et rejoins d'une main, une chope de bière vide que je remplis et allai mener un peu plus loin. Mais je n'allais pas bien loin, gardant tout oreille pour la belle Nitzan.




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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyVen 21 Fév - 13:56




Baby, you're a murder
Azazel & Nitzan

Je ris doucement en entendant la remarque d’Az sur ma proposition de le hanter.

Tu peux me vénérer à l’idée que, morte ou vive, je vienne te distraire dans ton quotidien morose de barman sexy en diable qui cherche la paire de fesses de ses rêves…

Il fait glisser mon verre devant moi, et je lui fais un clin d’œil en buvant une gorgée. Il fait les meilleurs cocktails de la ville, cette connasse, c’est certain ! Et je tourne la tête en direction de l’entrée quand il me parle du portier, avant de reposer mon regard sur lui.

Ouais, pas mal ! Peut-être un peu trop gonflé pour moi, mais si ça te fait plaisir passe à l’action. Mon détecteur à gays me dit qu’il jouerait dans la même cour que toi. Mais je peux me tromper. Tente toujours, qui ne tente rien n’a rien ! Enfin, tu as raison, ces filles sont juste sublimes. C’est presque à en être dégoûté. Enfin bon… Moi au moins je me sauve grâce au chant ! Et encore, je suis loin d’être Etta James ou Courtney Love…

J’éclate de rire à sa remarque de s’incruster au petit déjeuner avec mon sauveteur-plan cul, en m’imaginant la scène. Sa belle petite gueule qui le regarde en battant des cils, pendant que le pauvre Drake était coincé sur sa chaise, grignotant un croissant d’un air gêné.

Chaton… si on s’est sauvagement envoyés en l’air une bonne partie de la nuit, c’est que t’as pas vraiment tes chances avec lui. Et au vu du film qu’il m’a fait le lendemain matin, c’est pas un habitué des coups d’un soir. A moins que tu te sois enfin mis en tête de trouver le prince charmant ! Enfin bref, à part rameuter son ex, faire venir son meilleur ami gay au petit dej d’après partie de jambes en l’air, on a rarement fait pire. Et puis chéri, on pourra toujours se faire un petit dej royal tous les deux, en amoureux ! Sache juste qu’il est foutu comme un dieu et qu’il a un cul… mais je veux pas me caser… enfin… ça m’amène au deuxième sujet de discussion.

Il me parle ensuite de son sommeil qui lui fait la gueule, et de son ex qui revient au pas de charge. Deux problèmes à régler l’un après l’autre. Mais commençons par le début.

Pour ton sommeil, babe, qu’est-ce que tu dirais de venir chez moi cette nuit, après le boulot ? Je t’attends à la fermeture, et je te prépare un cocktail de plantes qui vont te faire dormir comme un bébé. Foi de gitane, et 100% naturel, que des plantes et des herbes. Ca te fera du bien de te faire une bonne nuit de sommeil, et demain on ira se faire un petit déjeuner dans la pâtisserie française. On sera dimanche, le bar est fermé. Et puis on pourra se faire un marathon Walking Dead ou The Following, enfin, une bonne série de psychopathes ! je te laisse pas le choix, de toute façon, je t’embarque. Deuxième souci maintenant, James. Alors oui James a un beau cul et une belle gueule, mais il t’en as aussi fait baver comme un chien, et quand il s’est barré avec cet espèce de masseur, je t’ai ramassé à la petite cuillère. Tu vaux mieux que ça babe. Bien mieux. Tu as besoin d’un mec qui te fasse un petit déj au lit, qui te cuisine des cookies et qui te fasse couler un bain. Pas ce petit merdeux. Message reçu ? Ce week end la vieille Nitzi s’occupe de toi, on va se faire un week-end entre filles !

J’accompagne mon petit discours enflammé de gestes de la main rageurs, manquant une fois ou deux de renverser mon cocktail. Pourtant, la perspective de passer mon dimanche avec Az me réjouit. On s’entend bien, on va légumer sur mon canapé à se raconter des conneries et à enchaîner les épisodes de séries. Et ça c’est cool, je n’avais plus eu le temps de faire ça depuis… depuis longtemps ! Avant le carnaval. Je bois une nouvelle gorgée d’alcool, qui fait doucement monter une agréable chaleur dans mon corps.

Non non babe, on s’est juste vus une fois pour le moment, avec mon pompier. L’autre truc, c’est un autre mec que j’ai rencontré. Quelques jours avant l’incendie, on avait donné notre premier concert au Chat Noir. Et on s’est copieusement fait démonter par un critique du coin, Scarlet Feather. Mais du genre laminés. Le gars a eu le culot de se pointer au magasin, la gueule enfarinée, après nous avoir mis plus bas que terre. Je lui ai collé un droite, et là…

Je joue un peu plus sur l’effet dramatique en m’arrêtant pour boire une nouvelle gorgée de cocktail, alors qu’il s’approche de moi avec une bière fraîchement tirée.

Là il a changé d’un coup. Mais littéralement. Son regard a pris une expression mauvaise, il a répliqué, et si je n’avais pas eu l’esprit de Nana qui m’a poussée au bon moment, il m’en aurait retourné une qui m’aurait achevée. A la place, il m’a pété la clavicule, et pendant trois semaines j’ai eu le bras en écharpe. Et après m’avoir frappée il s’est comme réveillé, il s’est excusé et a disparu en une seconde. Deux ou trois jours plus tard, je l’ai trouvé en train de se faire rouster par des skins pas très loin du magasin. Jeff et Nate étaient pour les laisser finir le boulot, mais je les ai convaincus de le ramener au magasin. Je l’ai soigné, je l’ai laissé dormir sur le canapé près des platines. Le lendemain il m’a ramené le petit dej, il s’est excusé, et il m’a invitée au restau. Le truc super classe. Je sais pas… il a détruit la réputation du groupe, et en même temps… il est possédé. Un esprit puissant et mauvais, qui est si ancré en lui qu’il a développé une sorte de schizophrénie. Comme Jekyll et Hyde. Il peut switcher de l’un à l’autre en une seconde, et la mauvaise partie est vraiment, vraiment flippante. Putain je sais pas quoi faire. Je devrais le détester mais j’y arrive pas. J’aime bien être avec lui finalement… Je suis paumée chaton. T’en dis quoi toi ?

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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyVen 28 Fév - 21:28

Baby, you're a murder
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Barman sexy en diable qui cherche la paire de fesse de ses rêves... Elle y va un peu fort. Le célibat me va comme un gant actuellement. Les histoires d'une nuit m'attirent d'avantage, mais pour l'instant, je peux faire avec. Je donne plus des airs que j'ai potentiellement envie de me trouver quelqu'un, question d'eesayer d'avoir l'air sain d'esprit, mais c'en est pas tout à fait le cas. Tsk tsk tsk. Détail.

Je pointe l'entrée où les portiers se trouvent d'un signe de tête. Nitzi se tourne et admire, plus ou moins subtilement, sans être trop intéressée. Pas trop surprenant si elle a trouvé le plus beau poisson y'a pas trop longtemps. Mais comme toujours, elle essaie de me faire plaisir et de me motiver à peut-être essayer de glisser un mot à un mec ou à un autre. Elle et son détecteur à gay, comme elle appelle son instinct, ne manqueront jamais de me faire sourire.

« Trop gonflé ? Tu trouves ? Eh oh, j'ai quand même besoin de trouver quelqu'un à ma taille. Pas de ma faute si mon père était un géant et que j'ai hérité de son 6 pieds. J'ai pas envie d'un mioche, non plus. Je préfère les vrais hommes. » Je prend une pause. En fait, c'est surtout parce que j'essaies d'oublier ce sourire niais qu'avait James qui me faisait craquer à chaque fois, son petit côté si calme et adorable, mais à la fois dominant et protecteur. Encore une fois, je me sens stupide à repenser à lui. Je change rapidement de sujet, comme si de rien était. « Attends. Si t'es en train de te dégrader côté voix, je vais commencer à avoir honte de chanter sous la douche. Ok. Non. Je fais même pas ça. Mais je vais avoir honte de chanter tout court, alors sois belle et tais-toi. »

La voilà qu'elle commençait à dire que je n'aurais aucune chance avec le beau pompier. Bon. Elle n'a très certainement pas tord, mais j'arquai un sourcil, prenant un faux air offusqué. Et juste pour la taquiner, je commençai à battre des cils lentement, un sourire niais aux lèvres comme le ferait une gamine de lycée pour attirer le sportif du bahut. Oh Nitzi n'a aucune idée du pouvoir de ces cils qui sont, pour un homme, quelque peu long, mais qui m'ont bien aidé pendant mes années de club pour attirer l'attention de certains hommes. Selon tous ces pervers, j'ai ces yeux perçants, mais des cils féminins. J'ai jamais su quoi vraiment penser à propos de ces 'compliments'. C'est pas comme si j'agis de façon éféminé dans la vie de tous les jours. D'où le pourquoi que j'ai ce regard des filles super surprises ou déçues quand elle réalisent que leur soutient gorge est trop bourré et leur panties pas assez.

« Si c'est un défi, beauté, tu pourrais être surprise de ce que je peux gagner en faisant des beaux yeux. »

Bien sûr, je déconne. En public, je gagne l'attention de bien plus de filles en faisant des beaux yeux que ceux que je voudrais vraiment. Bref, j'arrêtai de faire le beau quand elle parla de ses tisanes qui goutent, parfois, complètement l'horreur. C'est vrai qu'une fin de week end chez elle ne me ferait pas de tord. Je ne sors presque plus et les voix chez moi commencent à m'irriter parce qu'elles ont tendance à rire de ma gueule ces derniers-jours plus qu'autre chose. Par contre, mon sourire se fit plus sombre une fois qu'elle énonça James à son tour. Elle me parle là d'un homme que j'ai besoin. Et tout ce qu'elle évoque, j'avais ces petits plaisirs avec lui. James savait que je hais me lever tôt, mais lui, il n'est pas du genre à tarder trop longtemps au lit. Je me suis souvent réveillé avec l'odeur de croissant frais. Ou encore en me faisant masser les pieds. Des fois, je rentrais d'un photoshoot et je retrouvais une note disant qu'il m'attendait dans notre spa personnel -il était riche, quoi. Mais je n'évoque rien à ma belle tzigane, question de ne pas le décourager. Je ne fais qu'aquiescer à tout ce qu'elle dit.

« Il te faudra très certainement une dose triple d'herbe pour réussir à m'assomer. Mais je veux bien tenter tes poisons. Herm. Je veux dire, tes tisanes. Et si ça marche, c'est moi qui paie le p'tit dej' demain matin parce que je vaudrai bien ça à mamie Nitzi. Et demain, il faut que je termine Breaking Bad. Tout le monde connait la fin, sauf moi, parce que je suis trop attardé et je prend trop mon temps pour écouter les bonnes séries. »

Nitzi enchaîna avec un autre homme. Dis donc, elle fait toutes sortes de rencontre, soudainement. Ça me rappelle que je dois réellement sortir plus souvent de chez moi, même si c'est difficile parce que je vis presque plus de nuit que de jour. M'enfin. Lorsqu'elle me parla qu'il l'avait frappé, je ne put empêcher cet air inquiet qui me prit. Inquiet, mais frustré à la fois. Je la laissai terminer son histoire, mais je ne changeai point d'air.

« Si c'était seulement de moi, je te dirais de me donner un coup de fil la prochaine fois qu'il ose se pointer chez toi ou à ton taf que je lui flanque une baffe pour ce qu'il t'a fait. Si l'esprit est bien encré en lui... Je te dirais de faire vraiment attention. Des esprits puissants peuvent être vraiment dangereux. »

Je me redressai et m'appuyé dos au mur qui séparait le bar de la salle du coin des employés à l'arrière du cabaret, croisant les bras sur mon buste, les lèvres pincées. Je ne connais rien encore de ce mec, mais je ne peux m'empêcher de ne pas l'apprécier, simplement parce qu'il a fait du mal à ma pétasse. Oh non... On ne lève pas la main sur ma conasse ou je deviens violent. Je soupire, avant de reprendre d'une voix irritée.

« Je vais te dire franchement que je n'aime pas l'idée que tu le revois, du coup qu'il te refasse le coup du two faces et lève encore la main sur toi, qui pourrait être encore pire qu'un simple bras en écharpe. Mais si tu le sens bien et que tu as envie de le revoir, tu es une grande fille, maintenant. Je ne peux pas décider pour toi. Je ne peux que jouer ton bodyguard si jamais il te revient et te fais des menaces, ma belle. S'il est pour te faire encore du mal, tu peux être sûr que je vais me pointer. »

Je m'approchain d'elle et lui pinçai la joue. C'est sûr que je ne laisserai personne faire encore mal à celle que je peux considérer comme ma petite soeur...




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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyDim 2 Mar - 11:08




Baby, you're a murder
Azazel & Nitzan

Ce mec a le don pour trouver toutes les conneries qui vont me faire rire à chaque fois, et là encore, c’est gagné quand il me parle de son idéal masculin, et ensuite, du fait que je dois être belle et me taire. Je papillonne des cils, une main sur ma poitrine comme pour m’offusquer, et prend une voix de bimbo décérébrée.

Non mais je commence à en avoir assez des clichés sur les filles quoi. Je suis pas qu’un physique hein, j’ai un cerveau, et je m’intéresse à plein de choses super intéressantes tu vois ! Le maquillage, le shopping, la télé réalité…

Je fais semblant d’énumérer en comptant sur mes doigts, et de me perdre en route, levant les yeux au ciel avec un sourire niais avant d’éclater de rire.

Putain jvais arrêter de faire ma Mary-Sue !

Je ris en exécutant une petite danse de la victoire quand j’ai enfin réussi à le convaincre de venir passer le reste du week end avec moi. Ca promet d’être cool, et il en a sacrément besoin, le pauvre.

Ce soir et demain, c’est toi la reine ! Tu décides de ce qu’on fait, d’où on mange et de ce qu’on regarde ! Promis ! Et arrête de dramatiser, mes tisanes sont pas si horribles que ça. Le plus important, c’est qu’elles marchent non ? Ca se veut beau gosse viril et ça râle pour une infusion d’herbes, où va le monde !

J’attends un peu avant de lui parler de Tony, et il réagit exactement de la façon que j’attendais. Il s’énerve et joue le grand frère protecteur envers moi. Je trouve ça adorable qu’il veuille prendre ma défense et qu’il s’inquiète pour moi, mais il est aussi du genre sanguin et je dois calmer ses ardeurs.

Babe, tu m’apprends rien sur les esprits… je les côtoie depuis plus longtemps que toi. C’est juste que… comment dire, la différence entre lui, Tony, et l’esprit qui le squatte est tellement impressionnante ! C’est pas simplement un esprit en colère, ou triste. Il est mauvais, méchant, et il aurait adoré me faire vraiment très mal. Alors que l’autre est du genre doux et attentionné. Si tu aurais vu le restau dans lequel il m’a emmené… genre majordome, cristal et autres. Il a tout payé, m’a fait danser, m’a raccompagnée en me faisant le baisemain. Il est classe et gentil. Quelques jours plus tard, il m’a même proposé de signer la chanson d’un film qui va bientôt sortir – longue histoire, je te raconterai plus tard-.

Ma première vague d’explications ne semble pas le convaincre, je le vois à son attitude. Il se ferme, pince les lèvres, et croise les bras. Je fonds intérieurement quand il me fait son numéro de grand frère jaloux, surtout quand il me pince la joue. Je pose ma main sur la sienne, et plonge mes yeux couleur de ciel d’hiver dans les siens.

Babe… tu sais que je t’aime, et que tu ne veux que mon bien. Si jamais y’a du grabuge, je t’appelle à la rescousse. Promis ! Mais j’ai le sentiment que je peux, et que je dois l’aider. Pourquoi ? J’en sais rien. C’est typiquement le genre d’impression que tu contrôles pas, et que t’expliques encore moins… S’il m’arrive encore quelque chose de moche à cause de lui, je coupe les ponts. Ok ?

Je termine mon cocktail, et remarque du coin de l’œil que le bar se vide petit à petit. On papote encore pendant une petite heure, le temps qu’il ferme, et je le traîne dans mon appart, après avoir traversé le magasin. Au passage je lance un « Bonsoir Ulrik » à l’esprit qui aime passer du temps dans la boutique, et arrivée dans la cuisine je commence à préparer le cocktail de plantes qui arriverait à assommer un cheval.

Oh babe, ça te dirait qu’on prenne un bain ? Remplis la baignoire, et mets plein de mousse !

Je l’entends qui s’éloigne, le robinet qui s’ouvre et l’eau qui commence à couler. Il chantonne en se déshabillant, et quand j’arrive avec les deux tasses fumantes en main, il est déjà dans ma grande baignoire à pieds de lion, noyé sous la mousse, un coude sur le rebord et un sourire en coin qui semble dire « Eh, t’as vu comme je suis parfait ! ». Ce petit con a même eu le temps d'allumer les bougies! Je lui tends sa tasse, qu’il pose sur le meuble derrière lui après avoir grimacé en la reniflant, pose la mienne de mon côté de la baignoire et abandonne aussi toutes mes fringues pour me glisser dans l’eau avec lui. On est chacun à l’autre bout de la baignoire, la tête reposant sur le rebord. C’est ce qui est cool avec le fait d’avoir un pote gay : je peux être à poil avec lui, son petit oiseau restera sagement au repos, et je n’ai pas à m’inquiéter d’éventuelles pensées mal placées. Je soupire quand je m’enfonce dans l’eau chaude, tous les muscles de mon corps se détendant. J’attrape la télécommande de la petite chaîne hifi installée dans un coin, et je lance du rock tranquille.

Alors ma grande, on est pas bien là ?

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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyDim 9 Mar - 0:05

Baby, you're a murder
NITZAN && AZAZEL


« Living easy, living free
Season ticket on a one-way ride
Asking nothing, leave me be
Taking everything in my stride
Don't need reason, don't need rhyme
Ain't nothing I would rather do
Going down, party time
My friends are gonna be there too
I'm on the highway to hell »
- Highway to Hell - AC/DC

Putain qu'elle peut être mignonne, parfois. Si elle n'avait pas été une femme, je crois bien que j'aurais voulu sortir avec elle. Je la regardai faire ses grands airs de diva sans cervelles d'un regard amusé, un sourcil en l'air, prenant l'air non impressionné.

« Aller, aller. Tu as autant de cervelle que tu es belle, darling. N'essaies pas non plus de me dire que tu ne t'intéresse pas au maquillage. Regardes toi. Mais c'est un bon point. Tu es une oeuvre d'art ambulante. »

Ça ouais, Nitzi ne manque pas de couche de maquillage ou d'attirail gothique, mais elle sort des normes, et j'ai toujours aimé ça. J'ai toujours eu une attirance, amoureuse ou de simple amitié, envers ceux qui sortes du moule. Et cette belle sortie tout droit d'un tableau noir, mais glamour n'en fait pas exception. Un tableau noir, glamour et mignon. Surtout lorsqu'elle fait l'une de ces petites danses.

« Well. Si tes poisons fonctionnent bien, je te fais un copieux dîner demain soir. Si ça ne fonctionne pas, c'est toi qui me paies à manger. Je te mets au défi de m'assomer. »

Non, non, non. Je n'aime pas comment elle me parle de ce type. Elle devrait plutôt retourner voir son pompier sexy. Elle me parle que peu de ce type à deux faces, et je le hais déjà. Et elle le voit très bien que je ne céderai pas à son charme, alors elle essaie d'en beurrer plus épais sur tout ce qu'il peut lui apporter de bien. Un vrai prince charmant, hm.
Lorsqu'elle me promet qu'elle coupera les ponts si jamais l'esprit se pointe encore et fait quelque chose de louche, je laisse échapper un soupir en me massant machinalement la nuque. Nuque qui me fait souffrir, par ailleurs, à cause de tout ce temps que je passe debout derrière ce comptoir.

« Et si jamais il te fait quelque chose de vraiment grave, cette fois-là ? Tu les côtoies depuis plus longtemps que tu me côtoies, mais je sais aussi bien que toi comment les esprits peuvent être puissant. J'en côtoie moi-même depuis que je suis gosse et je suis plus vieux que toi, je te signale. Et comme il a déjà failli te démonter à votre première rencontre, il me semble que la lumière rouge devrait allumer. C'est pas parce qu'il t'a emmené dans un truc super fancy où vous mangiez avec quatre fourchettes différentes que ça veut dire qu'il est bon de confiance. Anyway. Fait ce que tu veux. C'est ta vie. »

Mes derniers mots parurent un peu plus secs que je l'aurais voulu. Je prend un petit air piteux pour m'en excuser, puis je remarque l'heure tardive alors que le cabaret commence à se vider.

« Il va falloir que je commence à aider à nettoyer, sweety. Si tu veux, tu peux me suivre un peu partout ou terminer ton drink ici. D'une façon ou d'une autre, on se rencontrera à la sortie quand j'aurai fini. »

Je lui caressai une dernière fois la joue avant de lui faire un sourire et contourner le comptoir pour aller nettoyer les tables près de la scène tout en gardant un oeil au bar pour ne pas laisser ma collègues seule s'il y avait trop de monde. Bien sûr, de temps à autre, je revenais glisser quelques mots à Nitzan avant de repartir me cacher aux cuisines, nettoyer quelques trucs et revenir avec un balais ou une mope ou whatever else. Ça nous prend à peu près une heure, aux autres employés et moi, à tout fermer. Une fois qu'on quitte, j'attrape le bras de ma gothique préférée et on se rend chez elle. À la cuisine, elle commence déjà à préparer ses infusions. Je m'appuie les deux mains, bras tendus, de l'autre côté du comptoir et je l'observe faire, n'ayant aucune idée de quelle plante elle utilise -je suis pas très vert, il faut dire...- avant qu'elle ne me propose d'aller faire couler un bain. Oh yeah. Excellente idée.

« Avec plaisir, beauté. » Dis-je en français, mon accent québécois ne m'ayant jamais quitté, étant Canadien, avant de tourner les talons et m'éclipser à la salle de bain, chantant Dance with the Devil, ma piste préférée de Breaking Benjamin, afin d'ouvrir le robinet. Je vais chopper deux serviettes de bain que je dépose sur le sol pas loin de la grande baignoire -heureusement assez grande, je hais avoir les pieds sortis de l'eau quand je prend un bain et c'est pas tous les bains qui me permettent, en plus d'une autre personne, d'être plongé dans l'eau au complet- et commence à me dévêtir lentement, laissant des morceaux de vêtements un peu partout, pendant que la mousse se forme à la surface liquide. Je venais à peine de me laisser caler au fond de la baignoire en fermant les yeux, grognant légèrement à la douce sensations de relaxations de mes muscles au contact de l'eau chaude, que Nitzi revenait avec deux tasses fumantes. Je lui fais un sourire en coin, ouvrant mes yeux pâles, la tête appuyée sur le bord du contenant de céramique, un coude sur le rebords aussi.

« Here I stand, Helpless and left for dead. Close your eyes. So many days go by. Easy to find what's wrong. Harder to find what's right. »

Non, je ne suis peut-être pas un artiste comme Nitzan, mais j'ai toujours aimé chanter. Bref, je tend ma main qui était déjà sortie de l'eau afin de prendre ma tasse. J'hume doucement l'odeur qui s'évapore de la tasse et je grimace. C'est pas le meilleur parfum que j'ai eut droit.

« J'espère que c'est comme l'alcool ou le fromage. Plus ça sent fort, plus c'est bon et plus efficace. », la taquinai-je alors qu'elle se glissait à son tour dans l'eau chaude.

Bien sûr, que je la taquine. Que ce soit dégoûtant ou non, je ne vais pas refuser ça. Elle essaie de m'aider et c'est apprécié. Je dépose la tasse à côté de la baignoire, n'ayant pas envie de me brûler la langue, et je plonge mes prunelles dans les siennes.

« Of course. J'en avais grandement besoin et mon bain dans mon loft est plutôt petit pour moi. Il faut que je fasse des réno' et que je le change. Et c'est toujours mieux le prendre avec quelqu'un d'autre. Quoi que je peux pas dire que je suis toujours seul chez moi. J'ai souvent des esprits qui viennent papoter quand j'essaie d'avoir un moment tranquille. »

Curieux par la tisane, je décide de reprendre la tasse et souffle légèrement sur son contenu avant d'oser prendre une gorgée. Le liquide me brûle un peu la gorge. Je grimace à nouveau.

« Pouah. C'est gross. » Je prend une seconde gorgée et hésite. « Ok. Peut-être pas tant que ça, finalement. Ça passe mieux que je le pensais. Restes plus qu'à savoir si ça marche pour vrai. Si je m'endors dans la baignoire, j'ai toujours toi pour me réveiller. »

Je lui fais un clin d'oeil avant de me caler d'avantage dans la mousse, fermant à nouveau les yeux, ma main tenant la tasse pendant à côté du bain. Si j'avais pus ronronner, je serais très certainement en train de le faire présentement.




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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyDim 16 Mar - 19:26




Baby, you're a murder
Azazel & Nitzan
Ce qui est cool quand on a un pote barman, et encore plus quand ce pote est son meilleur pote, c’est qu’on a un accès quasi illimité au bar. Et je sirote un ou deux cocktails pendant qu’il ferme le bar. On a de la chance, les soirs de semaine, les bars ferment aux alentours de minuit, ce qui nous laisse une partie de la nuit pour nous. Il finit de tout ranger, je l’aide un petit peu, pour remonter les chaises sur les tables, ranger les verres sur les étagères derrière le bar en bonne assistante dévouée, après qu’il m’ait caressé la joue.

Tu sais que je peux me rendre utile autrement qu’avec ma connaissance immense du monde de la musique, ma répartie légendaire et mes tisanes qui, même si elles schlinguent un peu pour certaines, sont d’une efficacité redoutable ! Nan mais tu me prends pour qui ? Mais pour ce mec… j’ai un pressentiment. Quelque chose me pousse à me rapprocher de lui. J’en sais rien… c’est comme magnétique. Y’a quelque chose chez lui qui m’électrise un peu. C’est con, c’est irrationnel, c’est inexplicable, mais j’aime quand il est près de moi… Je te promets de faire gaffe, et je te promets de t’appeler si jamais j’ai la moindre emmerde… Parole de medium à medium !

Qu’est-ce que j’aime ce mec. Il sait me dire les trucs les plus adorables du monde, s’inquiéter pour moi comme une mère ou un grand frère, et le tout, sans toutes les emmerdes de la vie de couple. Soirée de pseudo couple qu’on va aller terminer chez moi. J’ai besoin de passer du temps avec lui. J’aime sa compagnie, j’aime l’avoir auprès de moi, et je suis sûre que ça serait génial d’habiter avec lui. Sauf que je ne sais pas si on se supporterait h24. On rentre chez moi bras-dessus, bras-dessous, et je lui prépare un mélange d’herbes de mon cru pendant qu’il s’occupe de notre bain. Quand je vais le rejoindre quelques minutes après, l’ambiance est déjà plantée, et je soupire intérieurement de savoir qu’il est si indécrottablement gay en voyant sa belle petite gueule noyé dans la mousse.

Tu chantes bien babe… Tu devrais venir sur scène avec moi une fois ou deux ! Ca peut être sympa un duo ! Ou un mec pour faire les chœurs derrière moi ! Et je te garantis que je t’ai fait de l’efficace ! D’ici vingt minutes tu dormiras comme un bébé !

Je le rejoins dans la mousse, ma tasse à portée de main, et je m’installe pour lui faire face, ses grandes jambes enfoncées dans l’eau chaude à part ses genoux. J’avoue que j’adore cette baignoire immense dans laquelle je peux être entièrement immergée. Je bois une gorgée de thé, lui aussi, et il me fait rire à changer d’avis sur ma mixture. D’abord il la critique, pour finir par trouver ça vachement bon.

Qu’on me dise encore que ce sont les nanas qui changent d’avis toutes les deux secondes ! Je te l’ai chargée, donc oui, elle va pas tarder à faire effet. Mais tu vas dormir comme un bébé et faire le tour du cadran. En attendant viens.

Je lui fais signe de venir vers moi et de se tourner. Je pose mes mains sur ses épaules et commence à lui masser lentement le dos, mes doigts courant sur sa peau pour dénouer ses muscles.

Et ton ex t’as dit quoi dans ses sms ? Comment ça se fait qu’il revienne maintenant ?

Je suis une concierge, j'assume, et je veux tout savoir. Alors, autant soutirer des informations de façon agréable! Petit à petit il se relâche, sa respiration se fait plus profonde et plus longue. Je lui masse aussi le crâne, et j’entends quelques gémissements de plaisir coupable. Au bout de quelques longues minutes, j’ôte mes mains et lui caresse la joue.

Mon chat ? Il est l’heure d’aller te coucher. Si tu rates le coche maintenant, je devrais t’en faire une autre !

J’ôte le bouchon, laissant l’eau un peu refroidie s’écouler, et j’entreprends de me rincer avant de m’enrouler dans une serviette, et je file dans ma chambre enfiler un tshirt large et un boxer. Je range rapidement les quelques trucs qui traînent par-ci par-là, avant de revenir à la salle de bains me démaquiller et me brosser les dents. Et mon gay en a une aussi, attitrée. C’est dire à quel point il squatte souvent chez moi.

Allez, maintenant au lit, ma belle au bois dormant ! Demain petit dej royal, promis !

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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptySam 12 Avr - 6:50

Baby, you're a murder
NITZAN && AZAZEL


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J’essaie d’arrêter de me plaindre contre ce Tony au fur et à mesure que je ferme le bar, mais je lui affirme tout de même que tant que je ne l’aurai pas rencontré en face, j’aurai toujours cette envie de le démonter. Je laisse Nitzi en plan, qu’elle sirote ses cocktails alors que je termine de bosser. Autant qu’elle se saoule, elle sera aussi épuisée que moi plus tard –si les tisanes fonctionnent, bien sûr. Puis on part pour chez elle. Pas la peine de passer par chez moi avant, je laisse toujours des fringues et des tas de trucs chez elle. C’est quasiment une deuxième maison, pour moi. Pareil pour mon appart où elle est autant la bienvenue. On pourrait quasiment penser à économiser et simplement habiter ensemble. Après tout. On se complète. Elle est en train de me préparer de quoi me relaxer et moi je prépare le bain jusqu’à ce qu’elle me rejoigne en soupirant.

« Pfeuh. C’est quoi ce soupir ? Je prends trop de place dans ta baignoire ? Je sais que je suis grand, mais come on, on a déjà fité les deux ici. »

Elle me complimente sur ma voix. À croire que ce simple aperçu de Breaking Benjamin lui a plus. J’hausse les épaules. Si elle le dit. Je chante généralement seul. Quand je suis en train de bosser sur des trucs dans mon appart’ donc y’a que les esprits qui squattent qui m’entendent, la plupart du temps. Après tout, j’ai un si grand registre de musique et j’ai tendance à bien retenir les paroles alors je peux chanter à peu près tout. Sauf peut-être du rap. Je hais le rap.

« Bah pourquoi pas s’essayer. C’est pas comme si une foule va me faire flipper après les défilés que j’ai déjà fait. Je sais c’est quoi monter sur scène devant des gens. On en reparlera quand tu auras un p’tit truc underground. Je veux pas squatter tes gros spectacles et tout faire foirer. C’est toi la star, darling. »

Elle vient finalement me rejoindre. Contrairement à moi, elle entre complètement dans l’eau jusqu’aux épaules. Les désagréments d’avoir d’aussi longues jambes. L’eau me va jusqu’à la mi de mon torse et mes genoux… pensez-y même pas, ils restent au sec. Mais c’est mieux que rien, quoi. Une bonne partie de mon dos est plongé dans l’eau chaude et permet à mes muscles tendus de se relaxer en attendant que la tisane fasse effet.
Nitzi me fais signe de m’approche. Je laisse échapper un ’Yes m’am !’ puis me place dos à elle, tout près. Je peux sentir ses mains parcourir mes épaules, traçant le contour de mes muscles douloureux. Ses doigts sont si fins, mais à la fois si ferme. Je ne peux que m’empêcher de fermer les yeux au doux contact relaxant alors qu’elle me masse les épaules. Malheureusement, j’ai un flashback. Ça me rappelle mes moments avec James après un long photoshoot exigeant –parce que oui, c’est pas toujours facile être modèle, croyez-moi. Il avait tendance à me masser pour essayer de relaxer mes muscles endoloris, moi qui ai des problèmes de dos dut au fait que j’ai grandi si vite. Mais je soupire, secouant légèrement la tête, essayant de me changer les idées. Quoi que c’est pas trop facile puisqu’elle me parle de lui, justement.

« Hrrrrm… Au départ, il essayait simplement d’avoir des nouvelles. Il me demandait des trucs pour voir comment j’allais. Des questions basiques, quoi. Mais j’ai décidé de simplement pas lui répondre. Ce matin, il m’a texté comme quoi qu’il voudrait me revoir. Prendre un café comme avant, n’importe quoi. »

Je me tais un instant. Je réfléchis. C’est vrai, ça. Pourquoi est-ce qu’il revenait soudainement dans le portrait. Une partie de moi ne veut simplement pas le savoir, mais une autre partie est curieuse. Parce que ouais. Pourquoi est-ce qu’il insisterait pour me revoir ? N’empêche, je reste silencieux, profitant des doigts de fée de ma meilleure amie, sirotant doucement la tisane. Puis je soupire.

« Je sais vraiment pas pourquoi il me revient soudainement. C’est lui qui m’a laissé tomber et je lui ai bien dit que c’était trop dur pour moi de continuer à le revoir. Ça m’empoisonnait littéralement. Et pourtant, il s’essaye encore. J’hésite à lui répondre, ou simplement continuer à l’ignorer. Peut-être que si je l’ignore il va finir par comprendre le message. Sinon, he’s just stupid. »

Je me tais à nouveau. À vrai dire, je n’ai pas vraiment envie de parler de lui. Parce que si je pense trop, ça va encore me trotter en tête toute la nuit et le sommeil ne viendra pas. Je me cache dans le silence en espérant que Nitzan me comprenne. Je me concentre plutôt sur ses mains qui me font royalement du bien. Tranquillement, je sens mes muscles se desserrer et mes paupières se faire lourdes au fur et à mesure qu’elle passe ses mains dans mes cheveux, me massant à présent le crâne. Si j’avais pu, je ronronnerais. Je suis aussi pire qu’un chat, je ne le nie pas. J’adore me faire masser et qu’on me gratte le crâne. Elle doit très certainement s’en rendre compte avec mes gémissements de contentement. Au fond, c’est quelque peu ma façon de ronronner, quoi.
C’est sa voix qui me ramène, quelques minutes plus tard, à la réalité. À croire que sa tisane a réellement bien fonctionné. Elle a raison, aller se coucher serait une bonne idée si je veux pas m’endormir dans l’eau et me noyer. Quoi que je sais très bien que Missy saurait comment me réanimer.

« But mooooom. I don’t wanna go to bed.»

Bien sûr, je déconne alors qu’elle retire le bouchon. Je me rince, question de retirer le résidu collant du liquide à mousse et je sors de la baignoire, enroulant une serviette autour de mes hanches. Je laisse Nitzi filer avant moi pour souffler les chandelles que j’avais allumées. Elle file vers la chambre, je ramène les tasses vers la cuisine et va la rejoindre pour enfiler un t-shirt et un boxer. J’ai toujours des vêtements de rechanges ici comme je m’invite –ou elle m’invite- à n’importe quel moment. On termine de se préparer à se coucher, bien qu’elle prenne plus de temps que moi avec son maquillage épais, alors je file en premier vers la chambre et me laisse tomber dans le lit. Ô doux lit, que je t’aime. J’attrape un oreiller moelleux que je serre contre moi en même temps que la donzelle sorte de la salle de bain. J’ouvre un œil à ses paroles.

« La belle au bois dormant espère avoir un Prince Charmant pour la réveiller, un jour. » Je tapote la place libre à côté de moi. « Quoi que la belle ne se plains pas de la compagnie de la Reine Gothique à son réveil non plus. Déjeuner royal pour souligner le célibat. Quoi que la Reine semble avoir trouvé son Roi, même si la princesse… Oh tu sais quoi ? Je sais même plus ce que je dis. Time to sleep. »

Je peine à garder cet œil ouvert. J’ai tellement de sommeil à rattraper que tout le rituel du bain, massage et tisane me rentre dedans comme un camion dix-huit roues. En fait, je la vois à peine venir s’installer près de moi et je n’ai même pas réalisé que j’étais toujours par-dessus les draps que je m’endors. Too bad. C’est pas comme s’il fait si froid que ça, au fond.




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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyJeu 24 Avr - 9:44




Baby, you're a murder
Azazel & Nitzan
Je ris doucement quand je le vois déjà en tenue de combat, à savoir à poil, dans ma baignoire, alors que j’arrive avec le thé.

T’es trop canon babe… ça fait mal aux yeux… Pourquoi est-ce que tu préfères les pénis hein ? Tu peux me le dire ?

Je me glisse avec lui dans l’eau chaude, avec plein de mousse, et je suis vraiment contente qu’il ne rejette pas ma proposition de chanter un jour avec moi. Ca pourrait être un truc sympa à partager avec lui.

Clairement ! Tu pourrais venir à une de nos répètes, voir ce que nos deux voix donnent ensemble ! Et puis tu connais déjà les garçons !

C’est vrai qu’à force de traîner avec Jeff et Nate au bar où bosse mon gay, il les connaît bien et s’entend plutôt pas mal avec eux. Mon petit harem d’hommes dévoués ! Je les aime ces trois types là, ce sont comme des frères pour moi. Je savoure l’eau brûlante quelques minutes, avant de dire à Az de me tourner le dos, et je commence à doucement le masser. Tout en faisant courir mes doigts sur ses épaules et son dos, il continue à me parler de son ex. Je grimace un peu, mais je modère mes propos. Ils ont vécu une belle histoire pendant un temps, et c’est jamais évident de dire au-revoir à quelqu’un qui a autant compté. J’essaie de ne pas être trop dure, et me montrer conciliante.

J’ai envie de dire… laisse-lui peut-être l’occasion de dire ce qu’il te veut. Par contre s’il te parle de vous remettre ensemble, ça c’est très mauvais… Enfin… il faudrait être sûr que ce qui a fait capoter votre histoire ne se reproduise pas, si tu vois ce que je veux dire ! C’est ton choix babe…

Il se laisse aller, et rien d’autre ne trouble le silence que le bruit du rock en sourdine, et de sa respiration qui se fait de plus en plus profonde. Mes potions et leurs secrets ! Je sais bien qu’elles sont super efficaces, même si, ok, leur goût est pas toujours top. Je sens qu’il se détend de plus en plus, et commence même à s’enfoncer dans le sommeil. C’est le moment où jamais pour qu’il aille s’écrouler et profiter d’une bonne nuit de sommeil. Je me marre quand il fait son gamin de quatre ans et je rentre dans son jeu, plantant mes poings sur mes hanches.

Come on sweetie! Brush your teeth, and quick! Chop chop!

Et comme une maman, je lui tends le grand drap de bain dans lequel je l’enroule.

Maman va se fâcher si tu ne te dépêches pas !

Je débarrasse tout et file mettre ma tenue de nuit, traversant l’appart totalement nue. Il se prépare de son côté, avant que je ne revienne pour me démaquiller, et on est tous les deux à se brosser les dents de concert avant qu’il ne m’abandonne pour se vautrer sous la couette. Je passe la tête pour écouter ce qu’il dit, et comme ce sont totalement des conneries, j’éclate de rire en secouant la tête.

Tais-toi et dors !

Deux minutes plus tard je viens pour me glisser contre lui, mais je vois qu’il est déjà à moitié endormi alors qu’il est toujours au-dessus des couvertures. Il a vraiment besoin de sommeil le pauvre… J’arrive à le dépêtrer de la couette, et je finis par le couvrir, puis me glisse contre lui, mon bras autour de sa taille et mon front contre son épaule.

Bonne nuit Az…

Je m’endors quasiment tout de suite, et j’émerge le lendemain en fin de matinée. Az, à côté de moi, dort toujours comme une souche. Je repousse les couvertures, enfile rapidement un jean et un t-shirt et je descends à la pâtisserie française pour faire le plein de cochonneries pendant qu’il termine sa nuit. Une fois de retour, je mets le tout sur un plateau, avec du jus d’orange, et j’attends qu’il soit midi pour aller le réveiller doucement.

BY .TITANIUMWAY


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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) EmptyJeu 26 Juin - 22:38

Ce sujet n'a pas eu de réponse depuis 1 mois, merci d'y remédier ou de le signaler pour le faire archiver =)
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MessageSujet: Re: Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini) Empty

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Baby, you're a murder - ft. Azazel (Fini)

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