Sujet: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Jeu 24 Avr - 11:24
250 ans auparavant...
Un an avant leur mort, un an avant tout. Un bruit mat retentit tandis que Rebecca Sullivan se fit plaquer contre le mur de chez elle, elle suffoquait. La main d'Alastair autour de son cou, la femme se débattait.
« Ça suffit Alastair, ça suffit ! »
Il n'écoutait pas, il était fou de rage. Il la regardait avec haine, serrant, serrant. Soudainement, la main de la belle brune se tendit et l'attrapa à son tour à la gorge. Mari et femme se toisèrent, s'étranglant mutuellement. Et comme à chaque fois, comme une scène répétée mainte fois, ils se jetèrent sur les lèvres de l'un et l'autre. Le baiser fut violent, passionné et même plus. La tempête venait de passer, Alastair défit son étreinte, Rebecca aussi tandis que les deux amants mêlèrent leurs corps avec passion...
Le mauvais esprit se réveilla en sursaut, allongé sur un des bancs de la cathédrale. Il était ridicule pour le juif qu'il avait été d'aller dans une cathédrale chrétienne mais il n'avait pas le cœur à aller dans la synagogue de la ville. Le Dibbouk se redressa en grognant et passa une main sur son visage figé dans le passé, éternellement mal-rasé. Les souvenirs revenaient depuis sa discussion avec Sophya et cela ne le mettait pas d'une humeur bien fabuleuse, au contraire. Un soupir rauque franchit sa bouche alors qu'il se laissa aller mollement contre le bois qu'il ne sentait pas vraiment. Il était invisible aux yeux des mortels, tentant de se reposer mais en vain. Il avait encore le goût de Rebecca sur les lèvres, le souvenir à moitié rêve planait encore dans son esprit dérangé. Il devait bouger et plus vite que cela. Il se redressa rapidement et se mit en route pour il ne savait pas trop où. Perdu et ce n'était rien de le dire. Il erra dans les rues, les gens lui passèrent à travers en frissonnant pour ceux qui ressentaient les choses paranormales.
Il ne se rendait pas compte d'où il allait, il se rendait chez la fausse médium. A force de l'observer, il avait su où elle habitait. Il ne se doutait pas une seule seconde que l'information stagnait dans son esprit et qu'il s'y dirigeait dans cet état second. Finalement, il se retrouva devant la porte et cligna des yeux. Que faisait-il ici ? Alastair le savait. Il était tôt, le soleil était levé depuis longtemps mais il n'était pas encore midi. Le Dibbouk traversa la porte, toujours invisible et observa les lieux. Il regarda un peu autour de lui et d'une poussée d'énergie se rendit visible. Il s'approcha de quelques babioles qui traînaient, des objets quelconques à ses yeux mais qui devaient avoir de la valeur aux yeux de la femme. Valerie, il avait vu sur une enveloppe avec son prénom. Un prénom qui sonnait étrangement à ses oreilles. L'homme s'accroupit, continuant de manipuler la babiole quand soudainement il entendit du bruit. Il leva son regard bleu clair et la vit.
Valerie avait l'air de sauter du lit mais il n'était sûr de rien. Il s'attarda sur son visage intéressant et sur les quelques courbes qu'il voyait.
« Bonjour. »
Oui tout était normal, lui, le psychopathe en titre farfouillait dans les affaires d'une pauvre fausse médium. Lentement, il se redressa et posa la babiole qu'il tenait. Il était étonné de voir qu'elle allait bien alors que son faux magasin de médium devait faire un parfait passage pour les âmes en déroute que Belaam commandait.
« Ça ne m'étonne pas que ce lieu soit aussi naze que ton stand. A mon avis, tu as mauvais goût. »
Non, Alastair ne pouvait pas être aimable. En réalité, il éprouvait une joie étrange à la vue de la brune. Il y voyait comme le reflet de Rebecca, ce qui n'était pas forcément une bonne chose. D'un autre côté, il voyait le reflet de Rebecca dans beaucoup de femmes, peut-être un peu trop. En tout cas, le Dibbouk venait de trouver une occupation, emmerder la pauvre humaine jusqu'à qu'elle hurle en enfer. Un sourire mauvais passa sur son visage rien qu'à l'idée.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Jeu 24 Avr - 15:05
Ses yeux papillonnèrent un instant avant de s’ouvrir avec difficulté. La lumière entrait dans sa chambre avec force mais elle n’avait qu’une seule envie et c’était de retourner dans les bras de Morphée. C’était son jour de congé, le seul où elle pouvait se permettre de faire la grasse matinée en toute quiétude sachant qu’Esme allaient tenir ses gosses histoire qu’ils ne viennent pas faire rugir les enceintes de sa télévision. Alors non, elle comptait bien se rendormir et dormir encore quelques heures avant de passer sa journée à se tourner les pouces et se vider la tête devant la télévision. Valerie en avait le droit, elle avait travaillé dur ces derniers temps et plus que jamais il lui fallait profiter du sommeil qu’elle pouvait rattraper. La jeune femme grogna et se retourna dans son lit, plongeant son visage dans son oreiller.
« Merde quoi… rendors toi, espèce de débile. »
Le surmenage qu’elle devait affronter depuis la recrudescence d’intérêt au surnaturel n’était pour l’embêter en théorie, au contraire, son compte en banque s’en réjouissait un peu plus chaque mois, mais son quota d’heures de sommeil, moins. Elle savait bien que son associé faisait tout pour les aider mais il ne pouvait s’occuper de tout et il y avait des choses qu’elle était la seule à pouvoir faire. S’occuper du matériel pour les tours et de leur entretien, s’assurer que ses « visions » se réalisaient bel et bien et d’autres… Mais avec les problèmes que lui avaient attirés ses « employés », Valerie avait eu encore plus de pain sur la planche et d’affaires à traiter.
Sans parler non plus de toutes les choses étranges qui avaient eu lieu autour d’elle et dans la ville. Des évènements étranges sur lesquels, la brune n’avait pas pu mettre de nom et qu’elle avait vraiment du mal à s’expliquer de manière tout à fait rationnelle. Et ça, on pouvait vraiment dire que ça avait le don de l’agacer au plus haut point. Quant à ce qui se passait dans son propre appartement… quand ce n’était pas les objets qui se mettaient à changer de place tout seuls, c’était des courants d’air froids qui semblaient la traverser de part en part de temps à autre. Bien sûr, elle n’était pas bête au point de se dire que les choses arrivaient toutes seules. Valerie soupçonnait fortement les enfants d’Esme de mettre la pagaille dans ses affaires et de déplacer les choses pour la rendre barje. Quant aux coups de froids… c’était très probablement une crève qui menaçait de s’emparer d’elle, et ce serait tout à fait normal vu le peu de temps qu’elle pouvait s’accorder à elle même ces derniers temps.
Valerie sentit ses problèmes se dérober tandis qu’elle se renfonçait doucement dans le sommeil. Tout d’un coup, elle entendit un drôle de bruit, un bruit qui la fit sortir de sa torpeur pour s’interroger. Elle faillit gueuler de faire moins de bruit avant de se rappeler qu’elle avait fermé sa porte d’entrée à clef et qu’il n’était donc pas possible que Salome et Simon soient en train de squatter son salon. La jeune femme se redressa dans son lit et avec un grognement se sortit de son lit pour attacher ses cheveux en chignon et enfiler le kimono qui lui servait de peignoir pour cacher sa nuisette. La brune attrapa la batte de baseball qu’elle gardait toujours au pied de son lit au cas où et avança vers le salon pour y découvrir un homme accroupi qui se redressa pour lui dire bonjour.
« Que faites-vous chez moi ? »
Elle observa l’homme, ébahie de voir qu’elle le connaissait, encore plus ébahie de le voir dans son salon. Valerie referma fébrilement son kimono avant de récupérer ses esprits en l’entendant critiquer son chez-soi.
« Je vous ai posé une question. RÉPONDEZ ! »
Aboya t-elle en levant sa batte de baseball au-dessus de son épaule. Son regard se tourna vers la porte et plus particulièrement vers la serrure qui pourtant ne semblait pas avoir été touchée ni fracturée. Comment avait-il donc pu rentrer chez elle alors qu’elle s’était armée d’une serrure digne des plus grandes banques d’État et surtout qu’est-ce qu’il lui voulait ?
« Répondez moi ou je vous jure que je vous passe à tabac avant d’appeler les flics. »
Et il pouvait compter sur elle pour tenir sa parole et aller crier à la légitime défense au premier policier qui viendrait l’arrêter.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Ven 2 Mai - 17:28
Alastair avait oublié que passer à travers les portes n'avaient pas que des avantages. Surtout quand on ignorait que c'était un esprit. Il fut accueilli par une Valerie qui lui gueula dessus. Il se contenta de lui dire que son chez soi était moisi et admira le kimono qui cachait son corps. Il la déshabilla lentement du regard et vit bien qu'elle serra plus fort le maigre tissu qui servait de peignoir. Furfur regarda la batte de baseball qu'elle venait de lever avec menace tandis qu'elle lui ordonnait de répondre. Un rire lui échappa quand elle parla de le passer à tabac. Oui l'idée était vraiment comique. Ce petit bout de femme ne pourrait rien lui faire car elle n'en n'avait pas les capacités, tout simplement.
« Franchement, baissez ça, vous allez encore vous faire mal. »
Dit-il comme si elle était une enfant et lui le père. Le Dibbouk se redressa lentement, se demandant bien pourquoi elle le prenait si mal. Non il ne se rendait pas du tout compte qu'entrer ainsi chez les gens ne faisaient plus. D'un côté, lui et la notion d'intimité, ce n'était plus trop ça depuis près de deux siècles. Il dévisagea la femme, calmement.
« Je m'ennuyais. »
Dit-il avec un bref haussement d'épaules. Oui il était ainsi Furfur. Il s'emmerdait, Sophya lui avait pris la tête comme jamais du coup, il avait besoin de se défouler et de respirer un coup. Mais bon, il n'était pas en face de sa plus grande fan, quelle dommage sincèrement. Car elle était super mignonne avec son kimono et ses cheveux qui partaient dans tous les sens. Alastair dirait volontiers qu'elle avait mauvaise mine mais n'était pas sûr de pouvoir se permettre de faire un tel commentaire à une femme sans qu'elle ne le prenne affreusement mal. Le Dibbouk alla s'asseoir sur un canapé, très calme malgré le fait qu'on le menace. D'un côté, si la menace ne venait pas d'un exorciste, un prêtre vaudou ou un médium, il ne bronchait pas du tout. Il se demandait si Valerie allait lui obéir ou aller se braquer et continuer à brailler. Furfur se disait que la femme se calmerait quand elle serait réveillée. La pauvre – c'était ironique – il l'avait prise au saut du lit. Vu que le Dibbouk s'ennuyait, il partait du principe que c'était pareil pour tout le monde et franchement, vu son peu d'empathie, il s'en moquait de réveiller quelqu'un.
Il continua d'admirer la décoration chaotique mais il sentait bien que quelque chose clochait ici. Il n'était pas le premier à être passé, il y avait eu d'autres esprits. Cette conne de Valerie servait probablement de portail avec sa fausse boutique. Quelle connerie.
« Vous ne faites pas un café ? Je ne veux pas dire mais c'est quand même tard. Vous faites que dormir ou quoi ? Et après on va faire de la propagande devant la cathédrale hein ? Je pensais arriver au QG de la super voyante mais en faite... Je tombe sur une geisha déchue. »
Et il la déshabilla pour la énième fois du regard. Il se demandait souvent pourquoi les femmes s'habillaient ainsi. Chaque siècle avait ses habitudes mais là, en ce moment, tout allait de travers. Il n'arrivait pas à réfléchir correctement. Se dire que Sophya était sa descendante, qu'elle venait d'un de ses bâtards et qu'il l'avait vue avec Chase... Cette pensée agita le Dibbouk, son énergie vibra dans l'air et quelques objets bougèrent, un courant d'air passa dans la pièce mais il se reprit. Il avait pensé durant l'annonce que ce n'était rien mais en réalité cela le touchait. Il avait passé 249 ans avec le souvenir d'un fils qui n'avait jamais été le sien et voilà que maintenant, il tombait sur une femme qui était de sa famille. Certes lointaine, deux siècles les séparait mais il se sentait proche d'elle. Alastair n'était pas dupe, Sophya n'allait pas l'accueillir à bras ouverts. Le Dibbouk revint sur terre et se calma. Cela eut un effet considérable sur l'ambiance de la pièce qui devint moins froide. Il savait pertinemment qu'il était inutile de s'agiter, cela ne ferait qu’amener encore plus de chaos et il n'avait pas envie d'en amener ici, étrangement.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Mar 13 Mai - 20:44
Merci mais non merci. Valerie n’allait certainement pas baisser la seule arme qu’elle avait sous la main face à quelqu’un qui s’était introduit chez elle pour de sombres motifs. Quelle espèce de cinglé total était-il pour oser ne serait-ce que poser la question ? Il y aurait eu le feu de l’apocalypse de zombies, elle n’aurait rien pu dire étant donné qu’alors il aurait eu une véritable raison de se trouver chez elle. Elle aurait même peut-être été ravie de le voir chez elle. Mais là, en l’occurrence, ce n’était pas le cas. Et même loin de là. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’appréciait pas franchement de se retrouver aux prises avec un cambrioleur au saut du lit.
« Comment ça, encore ? Va te faire foutre ! »
La prise de la jeune femme se resserra autour de la batte de baseball en l’observant tandis qu’il se relevait. Si elle devait le frapper, elle n’aurait aucun scrupule à le faire. Après tout, elle était en état de légitime défense et comptait bien en profiter au maximum. Ça lui apprendrait à ce taré à s’introduire chez les gens comme s’il était chez lui. Et une fois qu’il aura été arrêté, Valerie avait bien l’intention de porter plainte et de lâcher à ses trousses l’avocat qu’elle payait outrageusement jusqu’à ce qu’il l’ait trainé en enfer ! Cette pensée particulièrement réconfortante lui tira un sourire intérieur, cela le rassurait de se projeter dans le futur. D’une certaine façon, ça lui permettait de voir une fin favorable pour elle. Ceci dit, sa belle assurance encaissa un premier choc lorsqu’elle l’entendit dire d’une voix calme comme le marbre que s’il était, c’était juste qu’il « s’ennuyait »… Valerie le dévisagea avec stupeur et fut obligée de se rabrouer mentalement pour se reprendre.
Cet homme semblait être véritablement malade. De un, il ne semblait véritablement pas comprendre que le fait qu’elle dressée devant lui avec une attitude manifestement belliqueuse avec une batte de base-ball à la main. De trois, ce taré était habillé avec les mêmes vêtements que la dernière fois qui semblaient tout droit sortis d’un musée.
« Vous vous… ennuyiez ? Et c’est une raison pour vous introduire chez les gens comme ça ? Ça ne se fait pas ! »
Valerie leva un sourcil en l’entendant réclamer du café comme s’il était un simple invité qu’elle aurait été heureuse de voir et s’entendit traiter de geisha déchue. N’importe quoi. Elle devait se résoudre à ne pas lutter. Ça ne servait à rien de s’énerver avec quelqu’un comme ça. Sa place était sûrement en hôpital psychiatrique. Sans le quitter des yeux, la jeune femme s’approcha de son téléphone pour composer le numéro de la police et les prévenir qu’un forcené s’était introduit chez elle et que même si elle le tenait en respect pour le moment, elle aurait été ravie de les voir arriver le plus vite possible. Valerie donna son adresse et les remercia avant d’ajouter qu’il n’avait pas l’air d’avoir toute sa tête. L’opérateur lui intima la plus grande prudence en lui disant de tenir le coup puis raccrocha. Maintenant, si son charmant invité indésirable voulait du café en attendant les forces de l’Ordre, ça allait pour elle.
« Au cas où vous seriez trop “parti” dans vos délires, la police est en chemin. Je ne saurais que vous conseiller de me dire quelle était vraiment la raison de cette intrusion et surtout comment vous avez fait. »
Un coup d’œil appuyé à la porte lui avait appris qu’il n’avait pas forcé la serrure qui semblait aussi normale que d’habitude et elle tenait à savoir pour renforcer sa sécurité. Et dire qu’elle était persuadée qu’il ne lui arriverait plus rien de dangereux après sa mésaventure en décembre dernier. Qui aurait cru qu’être voyante était si dangereux ! Elle s’approcha de la cafetière sans jamais tourner le dos ou relâcher sa prise sur sa batte et l’enclencha avant de s’adosser au plan de travail en le fixant d’un air renfrogné.
« D’ailleurs, pour votre information — juste au cas où vous vous seriez trompé — ici c’est chez moi. Mes locaux sont deux étages plus bas si votre but original voler une boule de cristal ou de l’encens. »
Précisa t-elle en espérant l’entendre dire qu’il n’était venu que pour la caisse.
« Et c’est quoi cette tendance à porter toujours les mêmes vieux vêtements. Vous les avez piqué dans un musée ou quoi ? Vous essayez d’entrer à fond dans votre personnage de d’Artagnan ? »
Ne put-elle s’empêcher de dire, faisant fi de toute la prudence à laquelle l’avait enjoint l’agent de police qu’elle avait eut au téléphone.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Ven 23 Mai - 20:03
Valerie n'était pas très gentille et Alastair grimaça quand elle l'envoya balader comme un malotru, c'était vraiment vexant de se faire parler ainsi. Le Dibbouk pouvait piquer la mouche et décider de lui faire du mal mais pour l'instant, il ne le faisait pas. Peut-être parce qu'il était prudent, allez savoir. Alastair avoua naturellement qu'il était ici parce qu'il s'ennuyait. Il vit bien la tête de la fausse médium, c'était un peu comme s'il venait de lui dire qu'il savait faire la roue sur les mains avec un ballon sur les fesses. Le mauvais esprit ne voyait pas le problème car il était complètement malade. Il venait aussi d'une société où les femmes ouvraient la porte à un homme car elles restaient toutes leurs vies au même statut civique qu'un enfant. Les femmes étaient bêtes et ce n'était pas parce que cette société avait prouvé le contraire que Furfur allait y adhérer. Il se contenta de hausser les épaules quand elle dit que cela ne se faisait pas. Preuve infinie de son indifférence grandissante. Il ne bougerait pas facilement, bien au contraire. Le Dibbouk la suivit du regard quand elle alla prendre le téléphone.
Un sourire joueur traversa sa bouche quand il l'entendit s'adresser à la police. C'était la meilleure celle-là ! Elle croyait réellement que la police allait le coincer ? Alastair pencha la tête sur le côté comme un prédateur. Il ne pouvait pas en vouloir à cette humaine de demander de l'aide à l'autorité. Peut-être que lui aussi l'aurait fait. Quoi que quand il était humain, personne n'avait pensé à s'introduire chez lui. A se battre avec lui dans les rues oui mais sinon, pour le reste, rien du tout. Lentement, il se pencha en avant, les coudes sur les genoux, il entre-croisa ses doigts.
« Parce que tu crois vraiment que la police va t'aider ? Tu as énormément confiance en cette institution mais elle ne pourra pas t'aider, crois-moi. »
Il avait hâte de la voir expliquer que quelqu'un était entré dans son appartement mais qu'il n'était pas visible. La police la prendrait pour une folle et Alastair comptait bien se délecter de ce genre de spectacle. Il arqua un sourcil quand il la vit se diriger vers la cuisine avec sa batte de base-ball. Elle semblait vraiment s'y accrocher fortement. Le Dibbouk ne pouvait pas lui dire de lâcher sa batte, elle se vexerait et l'enverrait paître comme le terrible individu qu'il était. Intéressant, sa caverne d'Alibaba était donc plus bas qu'il ne le pensait. Bon d'un côté il s'en moquait. Ce n'était pas une boule de cristal qui l'intéressait mais cette fille. Elle n'avait aucunement conscience du fait qu'elle était un portail vivant pour tous esprits qui voulaient venir ici. Alastair ne savait pas pourquoi il était là car au final, ce n'était pas son problème si des esprits venaient ici grâce à elle, bien au contraire. Il devrait être content. Alors pourquoi éprouvait-il cette sensation douce-amère ? Difficile à expliquer. D'un côté, en ce moment, ce n'était juste pas le moment de lui casser les pieds avec ses émotions. Il n'aimait pas y faire face, bien au contraire.
Il préférait se recroqueviller sur lui-même et penser à autre chose plutôt qu'aux bêtises de ce monde. Le Dibbouk aurait pu continuer de faire la statue longtemps si la femme ne l'avait pas interpellé de manière plutôt méchante dirons-nous.
« Tu fais toujours ce genre de remarque aux hommes que tu croises ? Pas étonnant que tu sois vieille fille. »
Elle avait un âge certain, assez âgée pour avoir au moins deux mômes et un mari mais il n'y avait ni l'un ni l'autre. Le Dibbouk désigna sa tenue ancienne mais qui lui convenait. Normal, il était figé dans un autre temps.
« Au moins, je n'ai pas l'air d'une putain. »
Pique évidente comme le nez au milieu de la figure. Il la regarda alors étrangement, détailla ses formes qu'il pouvait entrevoir comme certaines rondeurs.
« Putain te rapporterait plus que ce que tu fais. Même si j'imagine que ton arnaque marche encore et surtout beaucoup depuis l'arrivée des touristes et de certaines rumeurs. »
On racontait dans les ruelles sombres que les esprits arrivaient et que certains accidents étaient de leurs faits. Lentement, Alastair se redressa et s'approcha calmement de Valerie. Il s'arrêta à quelques centimètres d'elle et se pencha légèrement en avant.
« Mais l'espoir fait vivre, n'est-ce pas ? »
Sa voix comme son regard étaient pleins de menaces. A peine aurait-elle le dos tourné qu'il se ferait un plaisir de lui faire mal et le plus possible. Chez lui, ce n'était qu'une question de temps.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Dim 1 Juin - 19:20
Bien sûr qu’elle pensait que la police allait l’aider, quelle question ! La jeune femme venait tout juste de les avoir au téléphone et ils étaient en chemin. Sans compter que c’était leur mission première de venir secourir leur concitoyen en mauvaise position. Valerie le regarda avec une pitié dans les yeux très mal déguisée. Qu’est-ce qu’il croyait ? Qu’elle allait s’amuser à téléphoner de nouveau à la police pour leur dire que finalement tout allait bien et qu’elle n’avait pas besoin d’eux parce qu’ils ne pouvaient rien faire contre le grand méchant d’Artagnan ? Oui, et bien c’était drôle mais qu’il aille se faire voir.
« Ouh… on commence à se sentir mal à l’aise à ce que je vois. »
Rétorqua t-elle, acide, en se retournant vers lui. Valerie fut d’autant plus énervée de voir qu’il commençait à prendre ses marques chez elle en s’asseyant tranquillement dans son canapé comme s’il était chez lui. Cette histoire d’intrusion continuait sérieusement de la tarauder mais il ne semblait pas vouloir lui dire comment il s’y était prit et la brune avait autre chose à faire que de perdre son temps à essayer de lui tirer les vers du nez quand elle savait pertinemment que la police ferait ça bien mieux qu’elle. Et puis, ils sauraient bien lui donner quelques conseils pour éviter que ce genre de petits incidents malheureux ne se reproduise. Ceci dit, la voyante n’était vraiment pas certaine qu’elle puisse se coucher et dormir en toute sérénité chez elle après ça. À moins de bloquer un meuble devant sa porte d’entrée tous les soirs, elle serait incapable d’être tranquille à l’avenir. Heureusement, l’incident présent ne semblait pas vouloir prendre un tour funeste et tant mieux. Valerie tenait l’homme en respect et elle n’en était pas peu fière. Il ne lui restait plus qu’attendre la police à présent.
Quoi de mieux que de le faire en papotant. La brune ne put s’empêcher de lui balancer une pique sur ses vêtements qui sortaient complètement de l’ordinaire et qui la tracassaient tellement. Valerie put avoir la simple satisfaction de le voir tiré de ses pensées alors qu’il semblait se complaire à jouer le penseur de Rodin sur son canapé mais son petit plaisir fut de courte durée. Non elle ne faisait pas cette remarque à tous les hommes qu’elle croisait, seulement ceux qui lui portaient sur le haricot, et encore… elle variait les plaisirs et les piques selon les personnes.
« Vieille fille ? C’était ça l’insulte à la mode de l’époque ? »
À croire qu’il faisait vraiment tout pour coller en tout point au personnage pour lequel il s’était épris. Mais ce n’était certainement pas ça qui allait la vexer. Aujourd’hui, ce n’était pas le genre de pique qui pourrait vexer qui que ce soit, encore moins elle. Valerie était particulièrement satisfaite de la vie qu’elle menait et était ravie qu’aucun homme ne soit là pour lui dicter sa conduite ou lui porter sur les nerfs à tout bout de champ. La brune serra les dents face à son insulte. Qui c’est qu’il traitait de putain ce goujat ? Valerie résista à l’envie de rajuster son kimono et se contenta de lever fièrement le menton en le regardant approcher.
« Oh tu dois t’y connaître en putain j’imagine… vu qu’aucune femme saine d’esprit ne t’approcherait de son plein gré. »
Rétorqua t-elle en plissant des yeux. Certes elle n’appréciait pas du tout du tout d’être comparée à une prostituée mais pire encore, elle ne supportait pas qu’on s’en prenne à son gagne-pain. Certes il s’agissait d’une arnaque mais il s’agissait d’une belle arnaque, magnifiquement orchestrée et travaillée. Car tout le temps que Valerie ne passait pas à travailler ou promouvoir son business, elle le passait à travailler sur de nouveaux tours pour rendre son petit show encore plus spectaculaire. Le premier glandu venu ne pouvait pas faire ce qu’elle faisait.
« Mais merci de t’inquiéter pour mon travail, tout baigne pour moi, merci de ta considération. Je ne suis pas sure qu’on puisse dire de même de toi. Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Cambrioleur ? Tellement productif, c’est sur… »
Ignorer le danger pouvait être vu comme quelque chose de particulièrement courageux mais dans le cas présent, il s’agissait plus d’un acte d’idiotie.
« Tu parle pour toi là bien sûr… »
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Lun 9 Juin - 22:20
Il n'était pas du tout mal à l'aise mais préférait le lui faire croire pour avoir la paix. Alastair avait eu l'habitude avec sa défunte épouse de se taire et de la regarder déambuler dans ses robes à corset tandis qu'elle l'engueulait sur tel ou tel sujet. Il pouvait s'avérer particulièrement taiseux quand il s'y mettait. Furfur était particulièrement associable selon certaines périodes. Oui, vieille fille c'était une sacrée insulte à son époque mais pour les filles d'aujourd'hui, cela ne signifiait plus rien. Alastair se contenta donc de la toiser même s'il décida de passer à la vitesse supérieure. Il y aurait bien une insulte qui la piquerait. Ah tiens peut-être celle de putain. En la voyant redresser le menton, cela ne manqua pas de le faire sourire alors qu'il s'approchait d'elle. Il n'avait plus aucun sens, ne pouvait pas sentir l'odeur qu'elle dégageait mais l'imaginait. Peut-être bien quelque chose de piquant, de terriblement féminin, de torride. Alastair s'attardait, se perdait dans les méandres de son esprit. Il faisait courir son regard le long de ce corps qui lui donnait envie.
Envie de sang mais aussi de sexe. Néanmoins, depuis sa mort, il n'avait plus les mêmes besoins, voire pas du tout de besoin selon l'avis des vivants. Un rire grave surgit de sa gorge quand elle l'insulta.
« Oh détrompe-toi. J'ai eu mon temps. Je plais à un certain style. »
Dit-il avec un petit clin d’œil charmeur. Il tendit lentement la main et attrapa le pan de kimono qui dévoilait l'épaule de Valerie pour le remonter lentement, suavement. Il ne la lâchait pas du regard le long de l'échange. Il prenait soin de ne pas toucher sa peau, de ne toucher que le tissu. Il ne voulait pas qu'elle sente sa froideur, caractéristique de sa mort. Lentement, Alastair relâcha l'étoffe mais ne céda pas un millimètre du terrain qu'il avait acquis. Il l'attaquait pour voir où elle réagissait, pour se divertir. Il se doutait bien que du côté de l'humaine, c'était juste une histoire de gagner du temps, le temps que la police arrive. Il avait hâte de voir cette police, de voir Valerie se demander quoi. Alastair attendait cela avec une impatience évidente. Un autre rire surgit de sa gorge quand elle demanda ce qu'il faisait dans la vie. On ne lui avait plus posé ce genre de questions depuis près de deux siècles. Pour lui, c'était limite une technique de drague mais il se retint de le dire. Peu sur que cela convienne à Valerie. Elle risquerait de se vexer et de bouder. La vexer ne dérangeait pas du tout Alastair mais quand vous aviez une victime et qu'elle boudait – donc vous ignorait – c'était plus qu'agaçant.
« Pourquoi ce soudain intérêt pour moi ? Tu crois que j'ai oublié que tu attends tes flics ? »
Le mauvais esprit pencha la tête de côté. Il agissait comme une grosse panthère face à l'antilope et il savait déjà qu'il gagnerait. Un sourire carnassier se promena sur son visage.
« Non je ne parle pas de moi. Mon espoir est bien autre que le tien. »
Alastair consentit alors alors à reculer et à observer le mobilier d'un air pensif.
« Au fait tu comptes leur dit quoi aux flics ? »
Quand il aurait disparu mais cela il ne le précisa pas. Il avait bien trop hâte de voir sa réaction s'en délectait d'avance. Un léger sourire traversa son visage à cette pensée. A peine avait-il eu le temps de terminer sa phrase que cela toqua à la porte.
« Vas ouvrir, ça doit être eux. »
Roucoula-t-il étrangement. Il attendit tandis que les coups redoublaient et qu'une voix demandait s'il y avait quelqu'un. Furfur fit un sourire étrange, moqueur disons-nous. Un bref soupir franchit sa bouche. Le jeu allait commencer, enfin ! Le Dibbouk ferma les yeux et devint invisible. Le mécanisme ne s'expliquait pas, il se vivait. Il avait tout simplement disparu mais lui, voyait les autres alors que des voix s'élevaient. Il y avait plusieurs voix, dont celle d'une femme flic. Les policiers semblaient le chercher, leurs regards se promenèrent sur les lieux, sur Alastair, sans le voir, sans le sentir. Le Dibbouk avait prévenu qu'ils ne seraient d'aucun utilité mais on ne l'écoutait jamais, bien évidemment. Il croisa les bras sur son torse, pensivement, assistant au spectacle.
Spoiler:
Si souci tu me dis et hésite pas à jouer les PNJ ^^
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Mar 17 Juin - 17:55
Vraiment ? Et bien elle en était ravie pour lui et triste pour ce fameux style. Cet homme avait tout l’air d’un véritable psychopathe. Bon sang ! Il s’était introduit chez elle pour Dieu seul quelle raison et malgré l’arrivée imminente de la police, il restait calme comme un iceberg, comme si de rien n’était. Ce manque de réaction lui faisait plus peur que tout le reste et quand il s’approcha d’elle pour se pencher, Valerie se mordit l’intérieur de la joue pour s’efforcer de rester complètement immobile. Elle ancra son regard dans le sien pour ne pas craquer tout le temps infini qu’il mit à remonter le revers de son kimono qui avait glissé de son épaule. Elle aurait aimé qu’il recule, qu’il s’éloigne mais d’Artagnan semblait très content d’être là où il était, et bien déterminé à y rester.
Valerie n’était pas particulièrement fière par nature mais là, il était hors de question qu’elle le laisse gagner à ce petit jeu. Elle lui refusait la satisfaction de la voir reculer face à lui. Alors ça non, jamais dans ses rêves elle lui donnerait cette satisfaction, il pouvait aller crever la bouche ouverte parce que les poules auront des dents le jour où elle laisserait un homme avoir l’ascendant sur elle. Il pensait pouvoir l’intimider comme ça ? Et bien non alors et faisant mine de rien, elle posa une autre question sur lui pour détourner son attention. Évidemment, c’était peut-être trop gros pour passer et il s’en rendit compte, comme quoi, il pouvait être cinglé mais pas complètement idiot. Une moue se dessina sur son visage lorsqu’il le lui fit remarquer, parce que c’était la seule petite revanche qu’elle pouvait se permettre sans risquer de mettre sa vie en péril inutilement.
« Rien à voir. Je suis juste curieuse. »
Répondit-elle en secouant la tête l’air de rien. Cependant son sourire en coin trahissait sa pensée. La brune refusait de laisser sa conduite par la peur, et même là, toute terrorisée qu’elle était, Valerie voulait de toutes ses forces avoir le dernier mot. Cependant son sourire des plus effrayants coupa net toute envie de rire de lui. Elle ne comprit absolument pas ce qu’il voulait dire au sujet de l’espoir et conclut que ça devait forcément être sa folie qui parlait. À part l’espoir qui s’amincissait à chaque minute s qu’il perdait à lui faire la discussion au lieu de partir de s’en sortir comme une fleur, elle ne voyait pas bien ce qu’il pouvait vouloir. Quand il recula, la jeune femme se sentit tout d’un coup beaucoup mieux et réussit à respirer sans avoir l’impression d’avoir un poids dans la poitrine. Sa question la laissa perplexe.
« Comment ça ? »
La vérité bien sûr ! Quoi d’autre ? Elle n’allait pas s’amuser à leur faire la conversation en leur parlant de la pluie et du beau temps. Quelqu’un toqua à la porte et le soulagement l’envahit lui donnant presque envie de pleurer. Promis, s’il en faisait une, elle achèterait leurs billets de tombola. Elle s’écarta de l’homme à reculons pour ne pas avoir à lui tourner le dos et lui jeta un regard lourd d’incompréhension face à son attitude plutôt étrange pour quelqu’un sur le point de se faire arrêter. Arrivée à la voute séparant le hall de la salle principale, Valerie se permit enfin de se détourner de lui pour ouvrir la porte à deux policiers. Il lui sembla avoir sous les yeux les plus belles personnes au monde. Pour un peu, elle se serait jetée à leur cou.
« Oh Dieu merci ! »
Soupira t-elle avec un étrange rire étranglé témoignant de sa nervosité.
« Il est dans le salon. Je ne sais pas comment il a fait pour rentrer à l’intérieur parce que je ferme tout d’habitude. Je me suis levée et il était là, je ne savais pas quoi faire, je ne sais pas… »
Débita t-elle à toute allure en serrant sa prise sur sa batte avant que l’un ne lui fasse signe de se calmer et de se taire, tandis que les trois hommes rentraient prudemment dans la salle de séjour. Valerie retint sa respiration puis les suivit à leur suite. Il n’y avait plus personne dans la salle à part les trois policiers et elle. Bordel, qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Un des policiers tourna à l’angle de l’appartement, là où commençait sa chambre et y entra avec à sa suite ses deux autres collègues. Valerie embrassa la salle de séjour du regard et se rapprocha de la fenêtre pour regarder la rue en contrebas et les gens qui continuaient leur vie, ignorant tout de ce qui pouvait se passer dans son appartement. Un bruit la sortit de sa contemplation et elle releva les yeux pour voir les trois hommes sortir seuls, l’air passablement énervé.
« Qu’est-ce qui se passe ? Il est où ? »
Le même qui lui avait fait signe de se taire lui jeta un regard agacé.
« À vous de nous le dire. Il n’y a personne ici. »
Elle le regarda sans comprendre.
« Quoi ? Ce n’est pas possible, il… »
Le policier ne lui laissa pas l’opportunité de répondre et la coupa avant la fin de sa phrase.
« Vraiment ? parce qu’il n’y a personne ici alors il va peut-être falloir que vous nous expliquiez. Il n’y a qu’une seule porte pour accéder à votre appartement, toutes les fenêtres sont fermées de l’intérieur et même en imaginant qu’il ait réussi par magie à sortir, il n’aurait pas pu les refermer de l’extérieur et survivre à trois étages de chute. Nous avons fouillés toutes les pièces et regardé tous les endroits où un homme de taille moyenne aurait pu se cacher, mais il n’y a personne. Alors on vous écoute. »
Valerie ouvrit la bouche pour essayer d’expliquer mais elle ne trouva pas les mots. Elle savait pertinemment qu’elle ne l’avait pas imaginé, il y avait bien eu un homme, ils avaient juste dû le rater. D’un autre côté, ils connaissaient quand même leur travail… il avait juste du s’échapper… d’une façon ou d’une autre. La brune referma la bouche pour ne pas ressembler à un poisson rouge le temps de trouver une explication mais le policier dut croire qu’elle se résignait parce qu’il secoua la tête avant de ranger son arme de service et de faire signe à ses collègues de le suivre.
« Non mais attendez ! Je ne vous aurait quand même pas appeler s’il n’y avait personne, il a juste dû… »
L’homme leva de nouveau une main pour l’interrompre.
« Disparaître comme par magie au moment où nous arrivions ? C’est ça ? Déranger des policiers dans le cadre de leur travail pour une fausse raison et punissable par la loi. Vous le savez ? Pas la peine d’aggraver votre cas. Et nous trouverons la sortie tout seul, merci. »
Valerie sentit des larmes de rage poindre au bord de ses paupières mais elle savait d’avance qu’elle avait perdu, qu’elle ne ferait que parler à un mur si elle continuait d’essayer. Elle resta débout sans bouger en resserrant son kimono pendant que les trois hommes sortaient et claquaient la porte. Elle sursauta en entendant le bruit et fouilla en entier tout son appartement, batte de baseball à la main, pour s’assurer qu’elle était bien seule. Elle se pencha même par les fenêtres pour vérifier les balcons du dessous et referma tout correctement en remettant la chaine de sécurité à sa porte. Les policiers avaient raison, il n’y avait personne ici. Elle devait être folle. Valerie se traina jusqu’à son lit et s’y laissa tomber sur le dos, incapable de lâcher sa batte et se roula en boule en se demandant ce qui n’allait pas bien chez elle.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Mer 25 Juin - 22:14
Curieuse hein ? Alastair avait hâte de voir sa curiosité à l’œuvre. Il ne répondit rien à sa dernière question et disparut avec amusement tandis que les policiers débarquèrent. Ceux-ci le cherchèrent, passèrent même à côté de lui sans le remarquer. Le mauvais esprit tendit la main et effleura les menottes, ce qui fit tourner la tête à l'un des policiers en fronçant les sourcils mais à dire vrai, il n'y avait rien ici. C'était tout simplement vide et il fallait accepter l'idée. Furfur souffla dans la nuque de l'un des hommes qui tressaillit et marmonna loin de la civile, à l'un des collègues, que l'ambiance était étrange. Au fond d'eux, les hommes avaient peur et s'ils avaient écouté leurs instincts, ils auraient compris que quelque chose clochait vraiment. L'esprit les suivit jusqu'au séjour pour observer le leader du groupe interroger Valerie. Il la prenait probablement pour une folle et elle risquait d'être déclarée au service psychiatrique si elle continuait. Finalement, les policiers partirent, laissant la victime et son bourreau en tête à tête. Alastair se retint de rire en voyant la fausse médium le chercher quelques minutes.
Elle semblait si désespéré avec sa batte de base-ball, elle avait vraiment touché le fond la pauvre petite ! Il la suivit jusqu'à sa chambre et la regarda se laisser tomber dans son lit. D'une poussée d'énergie, il se rendit visible. Alastair s'accroupit sur le lit, un coude en travers d'un genou et pencha la tête de côté de manière extrêmement féline.
« Je t'avais prévenue qu'ils ne pourraient rien pour toi, Valerie. Personne ne peut rien, fais-toi une raison. Tu es seule avec moi. »
Lentement, l'ancien palefrenier se redressa d'elle et s'approcha. Il la surplomba de toute sa haute stature et la toisa avec un calme évident. Malgré tout, si on faisait bien attention à son regard, si on regardait le fond de ses yeux bleus, on y voyait la méchanceté et le mal, tout simplement.
« Et fais-moi le plaisir de lâcher cette batte, je t'ai dit, tu es ridicule avec. »
Méchant, oui il l'était et le serait probablement un sacré bout de temps. Le Dibbouk s'assit sur le lit en prenant soin de ne pas toucher la fausse médium. Il continuait de la regarder avec une certaine forme de pitié. Oui il prenait soin de mettre le doute dans son esprit, de la torturer le plus possible. La torture psychologique était le meilleur des bonbons pour Alastair qui ne cessait de s'en délecter. Il aimait le goût de la torture sur le bout de sa langue.
« Plus vite tu m'accepteras et plus facile ce sera, c'est moi qui te le dis. »
Il la regarda, petite créature sans défense roulée en boule avec sa batte de base-ball et son kimono tout chiffonné. Mais elle gardait quelque chose de très mignon, très craquant. Elle lui rappelait un peu les filles de joie dans les maisons closes même si lui, n'avait pas eu l'argent pour les maisons closes. Il avait plutôt ramassé les filles dans les pubs quand il jouait aux cartes avec des pintes de bière. Le kimono était une tenue qui à son époque, n'existait pas en Angleterre. C'était plutôt les corsets et les robes bouffantes. Les robes qui cachaient les fesses et mettaient en avant les seins. Les femmes d'aujourd'hui déstabilisaient vraiment le mauvais esprit qui les comprenait encore moins qu'à l'époque. Il se demandait si Valerie allait se faire à l'idée de sa présence ou lutter. Franchement, il adorait la voir lutter encore et encore. Se débattre jusqu'à ne plus en pouvoir, cela ne le dérangerait pas du tout, bien au contraire. L'idée ne manqua pas de le faire sourire. Un sourire carnassier, un sourire de bête sauvage.
C'était le sourire de charognard qui attendait que la bête affaiblie s'effondre, tout simplement. Alors, combien de temps mettrait-elle à s'effondrer, hein ? Au moins, lui avait le temps de la harceler, de la rendre folle. Néanmoins, c'était dommage car il la trouvait vraiment belle. Elle avait un petit air de Rebecca qui le fascinerait à jamais.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Sam 28 Juin - 14:19
Qu’est-ce qui lui arrivait ? Elle n’avait quand même pas pu imaginer un homme, elle n’avait pas pu le rêver au point qu’il ait l’air si réel et il avait bien remonté son peignoir, c’était donc un homme fait de chair et de sang… Mais alors comment avait-il fait pour disparaître comme un écran de fumée tel Dracula sorti de son roman, ça, elle n’arrivait pas à le comprendre. Bon, ça ne servait à rien de se creuser les méninges de la sorte, mieux valait qu’elle se recouche et oublie cette abominable matinée. À tous les coups, elle devait être coincée dans un mauvais rêve et si elle parvenait à s’endormir dedans, alors peut-être qu’elle parviendrait à se réveiller dans la réalité. Valerie ferma les yeux en se pelotonnant de plus belle. Elle sursauta quand elle entendit la voix de d’Artagnan s’élever tout près d’elle. La brune rouvrit les yeux pour le voir juste à côté d’elle, l’air satisfait de son petit tour. Elle était seule avec lui, oui et un frisson la traversa à cette pensée. Le pire c’est qu’il s’approcha d’elle pour lui dire de lâcher sa seule arme.
Pour toute réponse, Valerie serra de plus belle la batte contre elle en reculant contre la tête de lit, comme s’il s’agissait de l’unique rempart qui pouvait la protéger de lui. Ridicule ou pas, c’était la seule chose qui la gardait de lui et elle n’avait pas la moindre intention de la laisser s’éloigner d’elle à moins de dix centimètres. D’Artagnan, visiblement bien décidé à prendre ses aises, déplia ses jambes pour s’asseoir sur le lit et la jeune femme ramena ses pieds vers elle. Elle ne comprenait pas ce qu’il lui voulait, ce qu’il voulait qu’elle accepte.
« Plus facile de quoi ? Qu’est-ce que tu me veux ? Qu’est-ce que tu veux que j’accepte ? »
Elle avait l’impression d’être en train de nager en plein cauchemar et à vrai dire, elle aurait préféré qu’il ne s’agisse que de ça. Puis soudain, elle réalisa que depuis le début elle l’avait appelé d’Artagnan sans jamais chercher à savoir qui il était persuadé de ne plus jamais avoir le déplaisir de le croiser sur sa route mais elle ne savait rien de lui.
« Tu es qui ? Tu es quoi ? »
Parler, ça allait mais bouger, elle s’en sentait incapable. Ça suffisait ! Elle avait l’impression d’être redevenue une enfant terrorisée par ses cauchemars, incapable de faire le moindre geste dans le noir, persuadée que si elle bougeait ne serait-ce qu’un doigt de pied, les monstres de ses rêves se jetteraient sur elle. Valerie n’avait pas fait de cauchemar de ce genre depuis des années et elle détestait sentir les doigts de la peur sur elle, comme s’ils voulaient la retenir. Elle la brava en remuant un doigt le long du bois vernis de sa batte puis remonta lentement sur le manche.
« Non. Tu… es… une… putain… »
Elle prit son courage à deux mains et balança sa batte dans la direction de la tête de d’Artagnan.
« … d’HALLUCINATION ! »
La batte dériva un ravissant arc-de-cercle avant de traverser l’homme et se cogner contre le mur derrière lui. Alors, comme si on venait tout juste de défaire un maléfice, elle se sentit respirer de nouveau et elle put bouger de nouveau. Valerie se laissa glisser contre la tête de lit en gardant son regard rivé à la silhouette de l’homme que son cerveau avait imaginé. Maintenant, elle avait un autre problème sur les bras. Celui de sa santé mentale.
« Je t’ai inventé, c’est ça ? »
Pourquoi et surtout comment sa tête avait-elle pu faire ça ? Il avait l’air si réel, si différent d’elle et de tout ce qu’elle côtoyait. Autant qu’elle se souvienne, il ne ressemblait à aucun personnage de film qu’elle ait jamais vu. Valerie s’avança à quatre pattes vers l’homme pour s’agenouiller en face de lui et le dévisager avec curiosité.
Il la regarda, pauvre brebis égarée qui se collait à la tête du lit avec sa batte de base-ball. A cet instant, elle semblait si fragile. Alastair en aurait presque eu l'eau à la bouche pour le coup. Il continua de la dévisager. Il voulait qu'elle l'accepte et embrasse sa cause. Un esprit faible était plus facile à manipuler et devenait plus facilement une victime. Le mauvais esprit continua de la fixer et ne répondit pas à sa question de ce qu'il voulait d'elle. Enfin elle posa une question intéressant, qui était-il.
« Un homme, je suppose. »
Dit-il calmement. Il fronça les sourcils en voyant bouger ses doigts sur sa batte. Qu'est-ce qu'elle préparait encore ? Il ne craignait rien d'elle, pas un coup en tout cas. Et la folie dans laquelle il tentait de la plonger risquait de l'aider face à cette humaine qui se croyait médium. Ou du moins le faisait-elle croire aux autres. Il vit la batte se faire lancer en sa direction, il ne bougea pas alors que l'objet le traversa et heurta lourdement le mur dans son dos. Alastair tourna légèrement la tête pour voir l'objet en plus mauvais état que lui. Elle n'avait fait que prouver qu'il n'était pas réel et encore moins vivant. Si elle préférait le terme hallucination à celui de fantôme, tant mieux. Cela lui faciliterait la vie à dire vrai. Il la regarda alors qu'elle le dévisageait comme si elle prenait conscience de quelque chose, lentement, elle vint à lui. Inventé ? Elle n'aurait pas eu l'intelligence de l'inventer mais il ne dit rien. Il se contenta de faire un sourire mutin alors qu'elle s'approchait de lui. Elle s'arrêta tout près de lui et continua de le fixer.
Jamais il n'aurait cru que cette femme si fière serait amenée à s'approcher de lui à quatre pattes. Il savourait cet instant. Lentement, le brun tendit sa main et caresse la joue de l'humaine. C'était un geste qu'il pouvait se permettre de faire grâce à l'énergie emmagasiné en lui.
« Oui tu m'as inventée. La solitude n'est pas pour toi, n'est-ce pas Valerie ? »
Il mentait mais il savait bien mentir, le joueur de poker qu'il avait été quand il était humain, était encore en lui. Il était doué pour le bluff. Le Dibbouk se pencha en avant, sa main toujours sur la joue de la mortelle et effleura suavement sa bouche comme un vil tentateur. Il laissa de la chaleur traverser ses yeux clairs. Il était un excellent manipulateur quand il s'y mettait. Lentement, il recula la tête et rompit le contact entamé avec sa main.
« Tu aurais pu me trouver un meilleur prénom hein. »
Dit-il sur le ton de la plaisanterie. Après tout, il lui avait donné son nom d'humain lors de la dernière rencontre, Alastair. Le Dibbouk se demandait comment Valerie allait réagir face à ce changement d'attitude. Allait-elle trouver cela logique ou au contraire, s'en méfier comme de la peste ? La question était bien là. Le mauvais esprit tourna la tête pour regarder la batte de base-ball écrasée contre le mur. Quel gâchis, et ce n'était rien de le dire pour le coup. Son regard clair se reposa sur Valerie.
« Ça ne sert plus à rien de démonter la maison à cause de moi, ou même de la casser, ce serait dommage. »
Alastair s'installa mieux sur le lit de l'humaine, un genou ramené contre sa poitrine, le bras posé sur le genou et l'autre jambe reposé devant lui. Il pensait avoir gagné la bataille et avoir maté la jeune femme mais était-ce réellement le cas ou se trompait-il ? Il le verrait bien assez tôt. Dehors, le ciel se couvrait et l'orage grondait. Le Dibbouk se sentait en forte adéquation avec la météo de la Nouvelle-Orléans. Il trouvait une certaine forme de réconfort dans l'échange avec Valerie pour oublier ses problèmes avec Sophya qui avaient tendance à lui pourrir l'existence depuis quelques temps.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Dim 13 Juil - 13:19
S’il le disait, c’était bien qu’il y avait un problème. Après tout, il était une manifestation de son cerveau, ce qui voulait dire que c’était un message qu’il essayait de lui transmettre. Valerie écarquilla légèrement les yeux en sentant son contact qui semblait des plus surnaturels et qui, pourtant, paraissait bien réel. C’était étrange, elle ne s’attendait pas à avoir le moindre contact avec lui et pourtant, elle le sentait bel et bien maintenant.
La peur avait desserré ses griffes sur elle mais désormais, son inquiétude était autre. Elle concernait sa santé mentale. Peut-être qu’il avait raison, que le surmenage et l’isolement étaient peut-être en train d’avoir raison d’elle. Il fallait dire que depuis quelques temps, la jeune femme passait toutes ses journées à travailler, elle ne vivait plus que pour ça et les gens qu’elle côtoyait, si on excluait les deux enfants de son voisin et associé, n’étaient que des employés ou des clients. Ses amis de lycée puis de l’université s’étaient pratiquement tout détournés d’elle depuis longtemps pour se consacrer à leur vie, fatigués de toujours la voir décommander au dernier moment chaque sortie qu’ils prévoyaient simplement parce qu’elle était surbookée. Note pour elle-même, il fallait qu’elle pense à se sociabiliser un peu. Peut-être aussi essayer un peu de lâcher son travail de temps en temps, d’apprendre à décompresser. Le commentaire de d’Artagnan la ramena à l’instant présent accompagné du fait qu’il rompit le contact.
« S’il te déplait, alors c’est parfait. »
Rétorqua t-elle avec un sourire mielleux avant de s’allonger suavement sur le lit en gardant les pieds en l’air. Valerie étendit un bras pour poser sa tête dessus en s’étirant. Si cet homme devait être la personnification de son inconscient, alors elle était bien contente de le contredire. Certes l’idée même de se parler à elle-même avait quelque chose de déplaisant mais elle préférait gérer la situation ainsi plutôt que de s’énerver et de péter véritablement un boulon. Valerie préférait la folie contrôlée à la folie furieuse. Ça avait quelque chose d’assez réconfortant de se dire qu’on avait toujours le contrôle de soi, même quand on était en train de perdre pied. Quant à son commentaire sur détruire la maison… la jeune femme se redressa sur les coudes pour suivre son regard sur la batte de baseball qui avait heurté le mur en face.
« Je suis propriétaire, je fais ce que je veux ici. Si je veux tout casser chez moi, alors je le ferais et tu ne pourras m’en empêcher. »
Son sourire s’agrandit puis elle l’observa tandis qu’il prenait ses aises sur son lit, comme s’il avait sa place. Il n’aurait pas dû être là, il n’aurait pas du exister du tout. Sa présence était un signe de dysfonctionnement dans sa tête et elle aurait préféré ne pas le voir du tout. La jeune femme entrecroisa ses doigts pour poser son menton dessus en relevant son regard bleu vers Alastair, un sourire mutin aux lèvres. Si elle l’avait créée, alors, techniquement, elle pouvait tout aussi bien le détruire en théorie. Puisqu’elle était maîtresse de sa création, il suffisait simplement de trouver comment faire pour se débarrasser de lui. À vrai dire, elle n’était pas certaine d’apprécier de se faire traiter de « putain » par sa propre tête. Ça en disait long sur son estime d’elle-même et la vision qu’elle avait de sa propre personne.
« Si tu fait bel et bien partie de mon esprit, alors je n’ai qu’à trouver un moyen de te tuer pour me débarrasser de toi. Mon cerveau, mes règles. »
Il serait obligé de faire ce qu’elle voulait quand elle aurait trouvé le moyen de contrôler cette vision. Ce n’était qu’une question de temps jusqu’à ce qu’elle trouve le moyen de le faire et vu à quel point c’était important, la brune mettait un point d’honneur à se charger de travailler là-dessus. Valerie le dévisagea avec un sourire d’ange sur les lèvres en lui envoyant un regard velouté.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Jeu 24 Juil - 20:13
Ils semblaient jouer au jeu du chat et de la souris alors que Valerie semblait accepter la situation. Elle était vraiment folle se dit Alastair. Folle au point d'accepter l'idée qu'elle avait créé un homme de toute pièce. Les gens d'aujourd'hui étaient complètement déglingués oui. Un soupir échappa au mauvais esprit qui continuait de la toiser. Il lui fit la remarque qu'elle avait mal choisi son prénom. Il se lançait à fond dans le jeu sans vraiment juger bon de réfléchir aux conséquences. Au fond, il s'en moquait. Il ne réfléchissait pas plus que loin que cela, croyant tout simplement que cette histoire d'hallucination l'aiderait à mieux atteindre Valerie mais il se trompait lourdement. Le mauvais esprit regarda la jeune femme se prélasser dans son lit et avait envie de lui faire du mal. Sauf que ce n'était pas le bon moment, elle ne lui faisait pas suffisamment confiance. Néanmoins, Alastair ne put s'empêcher de l'ouvrir et faire une remarque sur son appartement. C'était extrêmement difficile pour lui de se brider et de la fermer. Surtout avec une femme, il n'en n'était pas capable. Il ressentait le besoin viscéral de l'enquiquiner au maximum. Vous avez dit emmerdeur ? Complètement ! Valerie ne se démontait pas et rétorqua simplement qu'ici c'était chez elle et qu'elle faisait ce qu'elle voulait. Cela fit tiquer Alastair.
Il n'aimait pas ce genre d'attitude méprisante, cela l'énervait au plus au point. Un soupir rauque franchit sa bouche. C'était donc cela donner du pouvoir aux femmes, elles en faisaient n'importe quoi. Pire encore, elles en abusaient stupidement. Malheureusement, il ne pouvait pas l'empêcher de tout détruire. C'était elle comme elle avait si bien dit.
« Profite donc de cette liberté débile que tu sembles tant chérir. »
Siffla-t-il avec une mauvaise foi évidente. Non ce n'était pas l'esprit de compagnie de l'année. Il n'y avait eu aucun prix sur son front affirmant qu'il serait le plus gentil de la terre. Même s'il aurait voulu essayer, Alastair serait resté détestable. L'absence de Sophya dans sa vie ne le rendait pas plus aimable, bien au contraire. Oui c'était une excuse facile et lamentable mais c'était signé de la part d'un Dibbouk. Il ne fallait pas attendre grand chose de son cas à ce moment. Furfur tourna la tête vers la mortelle qui projetait déjà de le faire disparaître, ce qui ne manqua pas de le faire sourire, quelle comique ! Au moins elle l'amusait beaucoup, ce serait elle son humaine de compagnie dorénavant. Car s'il donnait l'illusion d'être soumis et domestiqué, c'était bien l'inverse qui se produisait en ce moment. Avec son regard envoûtant et son sourire, il avait envie de l'étrangler. Cette femme lui chauffait les oreilles. L'attraper par le cou et tirer sèchement, briser les cervicales. C'était tellement tentant mais tellement impossible. Tuer à mains nues lui était impossible. Il pouvait au mieux faire des frayeurs.
« Me tuer ? Déjà je ne suis pas réel, donc je dirais me faire disparaître. J'ai du boulot avec toi. »
Dit-il en faisant claquer sa langue contre son palet à la manière d'un cavalier. Tic qu'il n'avait pas perdu malgré les siècles qui s'étaient écoulés.
« Ensuite, tu t'en crois capable ? Soit, tant mieux pour toi si ça te remonte le moral et oh, arrête de me dévisager. Tu vas me faire rougir chérie et tu ne veux pas me voir rougir. »
Il lui lança un regard brûlant, un regard entre dangerosité et promesse de plaisir charnel. Alastair n'avait plus eu de rapport sexuel et bien... Depuis sa mort. Malgré les hôtes, il n'en avait jamais profité. Il avait violé, bien entendu, mais est-ce que cela comptait réellement ? Pas à ses yeux. Il avait conscience du mal qu'il avait fait mais aucune empathie pour éprouver de la pitié envers les autres.
« Ton cerveau, tes règles ? Je n'y crois pas. Si c'était le cas, tu réussirais mieux ta vie et je ne serais pas là à te secouer les puces. Je suis ta conscience après tout. »
Oh comme il s'amusait et se retenait de rire à tout moment. C'était tellement tentant d'éclater de rire à l'instant, oh oui. Mais s'il le faisait, elle se douterait de quelque chose et ce n'était pas correct de rire devant une victime d'elle, n'est-ce pas ? Et oui, même le plus grand des salauds semblait à cet instant avoir un code de conduite.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Sam 2 Aoû - 20:29
Dans un coin de sa tête, elle nota que le fait qu’elle se considère comme libre de faire tout ce qui lui passait par la tête, même le plus idiot des caprices semblait l’énerver au plus haut point. D’une certaine façon, elle le comprenait. Elle se doutait bien que sa conscience ne devait pas tellement apprécier de ne pas avoir le contrôle sur toute sa petite personne dans le plus futile de ses moindres mouvements.
« La liberté est mère de tout. »
Rétorqua t-elle suavement en s’étirant avant de rouler sur le côté, en plein dans un rayon de soleil qui tombait de la fenêtre pour se poser sur le matelas. Si Valerie avait été un animal, nul doute qu’elle aurait été un chat. Elle aimait trop se prélasser dans le soleil, être admirée et chouchoutée pour être autre chose. La jeune femme ferma les yeux un instant en imaginant que soudain le plafond cédait pour laisser traverser un piano venant tomber sur le coin de la tête de sa conscience. Avec un peu de bonne volonté, Valerie était persuadée de pouvoir le faire disparaître des environs. Il lui suffirait juste d’un peu d’aide d’un spécialiste pour lui prescrire les bonnes pilules qui l’aideraient à bouter ce satané mâle de son esprit.
La seule petite victoire qu’elle pouvait tirer, c’était dans l’agacement réciproque qu’elle semblait faire naître chez lui et quand il claqua la langue, la brune rouvrit les yeux pour le voir avec déception encore là.
« Te tuer… te faire disparaître… c’est du pareil au même. Le résultat ne changera pas : tu ne seras plus là pour me taper sur le système et me faire passer pour une cinglée. »
Même si cette simple discussion qu’elle avait avec elle-même suffisait déjà largement à prouver qu’elle tait déjà bel et bien siphonnée. Valerie lui offrit un sourire sentant bon l’auto-satisfaction avant de s’étirer de nouveau en se laissant réchauffer par le soleil, ouvrant les doigts en éventail. Elle rouvrit un œil pour le regarder intensément, un air narquois flottant sur le visage avant de hausser les épaules. Bien sûr qu’elle pensait y arriver. Si on lui avait demandé de soulever une montagne sur son chemin, elle serait probablement morte en restant persuadée capable de la dégager en l’envoyant loin dans les cieux.
« Hm… »
Gémit-elle sensuellement avant de se laisser rouler sur le flanc, une main sous la tête pour la soutenir. La brune le toisa, parfaitement consciente du kimono qui découvrait le haut de sa cuisse qui n’était pas couverte par sa nuisette.
« Cette seule phrase résume parfaitement la haute opinion que j’ai de moi-même et à quel point je m’apprécie. »
Elle ricana un instant en repoussant les cheveux lovés dans le creux de son cou et qui commençaient sérieusement à lui donner chaud. Et pourquoi est-ce qu’elle ne voudrait pas le voir rougir, hm ? Si ! Bien sûr que si elle avait envie de voir à quoi ressemblait sa conscience rougissante. Ce serait sûrement un spectacle des plus satisfaisants. Est-ce que ça faisait d’elle une mauvaise fille ? Et bien tant pis !
« Pour répondre à ta question. Oui, je m’en crois capable. Tu verras, tu finiras par retourner dans un coin de ma tête où je ne pourrais plus te voir. Et si, je crois que j’aimerais bien te voir rougir. »
À sa phrase suivante, Valerie se laissa retomber sur le dos en levant les yeux au ciel. Voilà qui ressemblait bien à quelque chose que seule sa conscience pourrait lui sortir. Il fallait reconnaître que sa vie n’avait rien à voir à celle qu’elle s’était imaginée des années plus tôt lorsqu’elle finissait ses études, rêvant d’entrer dans la NASA pour découvrir l’univers et ses secrets. Néanmoins, la brune trouvait qu’elle ne s’en était pas trop mal sortie non plus avec son affaire. Surtout quand on regardait l’état de son compte en banque, même s’il n’était jamais assez élevé à son goût, et à l’appartement qu’elle avait pu s’offrir dans le Vieux Carré.
« Tu peux être ma conscience et avoir tord, ça ne change rien. »
Souffla t-elle, boudeuse en faisant la moue.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Mar 19 Aoû - 17:02
Quand Valerie affirma que la liberté était mère de tout, Alastair arqua un sourcil.
« Je suis presque sûr que cette phrase sort de ton esprit. »
Cette phrase ressemblait bien trop à la célèbre « Prudence est mère de Sûreté. » Mais peut-être ignorait-il certaines choses. Furfur n'avait jamais été un homme cultivé, malin, débrouille, ça, oui. Il avait appris à entuber les gens, ruser pour mieux réussir. Être palefrenier, à son époque, ne rapportait déjà rien. Il fallait donc jouer au plus fin. Le mauvais esprit suivait du regard les mouvements de Valerie. Elle se prélassait au soleil comme une princesse déchue et cela commençai à lui courir sur le système. En prime, elle semblait lui chercher des noises et cela ne le rendait pas forcément heureux. Il n'était pas dans des bonnes dispositions pour supporter les bêtises des gens. Mais peut-être que cela viendrait en temps voulu, allez savoir. Furfur savait bien que tôt ou tard, Valerie trouverait un moyen de le repousser. Il suffisait qu'elle lâche sa boutique de charlatant et pose les questions aux bonnes personnes. Rien n'était impossible. De nombreux humains savaient que le sel pouvait repousser les esprits rien qu'un petit peu.
Et alors, son subterfuge volerait en éclat et ce serait tout simplement la fin de tout. Son regard clair se promena sur la brune qui rouvrit les yeux et le toisa. Il avait comme la nette impression qu'elle prenait tout simplement son pied en l'enquiquinait mais il n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait. Il la regarda très sérieusement quand elle dit qu'il lui tapait sur le système et la faisait passer pour une cinglée.
« Ce que je te trouve sévère ! Tu vas me briser le cœur. »
La moquerie, c'était tout ce qui lui restait pour le coup. Maintenant qu'elle le croyait dans sa tête, elle se permettait des choses qui hérissaient le Dibbouk. Il était entrain de se faire prendre dans son propre mensonge et cela menaçait de le rendre fou. Le mauvais esprit se figea en voyant Valerie tournoyer en gémissant. Il détestait quand elle faisait cela. Il détestait car il ne pouvait pas l'atteindre. Ses doigts lui brûlaient d'envie. Mais ce n'était qu'un souvenir, une sensation fantôme de la réalité. Il fronça les sourcils quand elle affirma que tout cela résumait la haute opinion qu'elle avait d'elle-même. Alastair ne demanda pas plus d'explication pour éviter de faire voler en éclat son histoire. Il la regarda rire comme une princesse. Il avait vraiment envie de l'attraper par la gorge et de serrer jusqu'à qu'elle s'étouffe. Il en fantasmait tellement que le Dibbouk dut se reprendre avant que son envie de meurtre ne se voit dans son regard. Elle rêvait vraiment de l'envoyer dans un coin de sa tête.
Lui, ne tenait même pas à voir son intérieur psychique. Cela devait être tout simplement le chaos et faire froid dans le dos pour le coup. Il resta stoïque quand elle affirma qu'elle aimerait bien le voir rougir. Mais intérieurement, il s'étouffait de rage. Lentement, il s'approcha d'elle jusqu'à se trouver tellement proche qu'il pouvait lui souffler dessus pour créer un courant d'air.
« Ne demande pas quelque chose qui pourrait te déplaire, très chère. »
Il s'approcha tellement de son visage, de sa bouche, qu'il pouvait voir chaque détail de son visage. Un sourire pervers traversa son visage. Physiquement, elle lui plaisait mais psychique, il lui ferait bien une lobotomie. Les relations charnelles entre les vivants et les esprits n'existaient pas. C'était quelque chose d'inconcevable et puis au fond, de non-naturel. C'était un abomination selon Alastair. Oh, il désirait Valerie mais s'il avait un corps vivant ce serait bien mieux. Il ne serait pas du style à dépasser les règles en vigueur. Il avait certains principes dans sa folie. Un rire lui échappa quand elle prit une mine boudeuse.
« J'ai peut-être tord mais ce n'est pas la vie que tu voulais, n'est-ce pas ? Et si on recommençait ta vie ? Il est facile de tout recommencer, tu es jeune. »
Jamais personne n'était content de sa vie. C'était un fait. Tout le monde avait des rêves secrets qu'on rêvait d'accomplir mais qu'on ne faisait jamais au final. Il la tentait. Mais aussi, il tentait qu'elle lâche cette affaire de fausse médium. Avec ses conneries, Valerie ouvrait des portails pour les autres esprits. Or, Alastair n'aimait pas partager. Le mauvais esprit se laissa tomber à côté de l'humaine, se prélassant comme elle. Mais c'était un peu difficile de rendre le même effet sexy quand vos habits dataient du dix-neuvième siècles. Il se contenta donc de plier ses bras derrière sa tête, observant le plafond de l'appartement.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Ven 29 Aoû - 23:56
Et bien oui, absolument. La brune haussa un sourcil en l’entendant dire que cette phrase sortait tout droit de son esprit. D’où est-ce qu’il voulait qu’elle la tire d’autre ? Valerie se citait elle-même, elle n’avait pas besoin de références autres que les siennes. Mais à quoi bon le lui faire remarquer ? Cet homme était sa conscience, alors il devait le savoir, du coup Valerie préféra garder le silence pour rouler sur le côté juste à temps pour l’entendre dire qu’elle était trop méchante avec lui au point de lui briser le cœur. La brune eut une moue moqueuse, faussement contrite par ce qu’il disait
« Oh, vraiment ? Parce que ma conscience a un cœur ? C’est toujours utile à savoir. »
Sa voix songeuse se perdit quand la brune leva son regard pour vagabonder sur la peinture écaillée du plafond, ratant par la même l’éclat sauvage qui brilla dans les yeux bleus de son interlocuteur et qui l’aurait trahi. Valerie savait son cœur tendre sous la carapace fière et indifférente qu’elle s’était construite au fil des années. Devant un regard larmoyant, elle était incapable de résister très longtemps et c’était une part de sa personnalité qu’elle considérait comme un défaut chez elle. Mais ce qui la turlupinait vraiment, c’était de savoir que dans son inconscient elle attribuait un cœur à une chose aussi morale que sa conscience. Normalement, ce n’était pas le cas. La conscience était comme la déesse de la Justice de chaque individu, grande, droite, impartiale et froide. Elle n’avait pas de cœur et pourtant la sienne en avait un. Ce qui voulait clairement dire qu’il y avait quelque chose qui clochait dans sa tête.
La jeune femme soupira avant de poser de nouveau le regard sur la silhouette d’Alastair qui s’était rapprochée d’elle. Le souffle froid de l’homme caressa sa joue l’ombre d’un instant. Le sourire qui altéra ses traits ne lui plut pas du tout, il avait quelque chose de malsain… de dérangeant en fait. Un frisson fit tressaillir imperceptiblement ses épaules et elle recula légèrement la tête lorsqu’il rapprocha la sienne. Peut-être que quelque part, il avait raison de lui déconseiller de savoir ce qu’il cachait dans les coffres de son esprit. Alors elle se laissa rouler de nouveau en arrière en faisant la moue et en soupirant.
« À quoi est-ce que je m’attendais, aussi… t’es ma conscience, ennuyeuse par définition. »
Râla t-elle en levant les yeux au ciel après qu’il lui ait rit au nez. Elle redressa soudainement les yeux en entendant sa question. Oui, elle était jeune et oui, ce n’était pas la vie dont elle avait rêvé durant ses jeunes années mais cette vie, c’était tout ce qu’elle avait désormais. Et elle ne la devait à nulle autre qu’elle même, ce qui n’était sans la réjouir. Alastair se laissa tomber à côté d’elle et après un regard posé rapidement sur lui, le retourna vers le plafond et le dessin qui se dessinait dans les failles de la peinture.
« Comme si tu ne le savais pas… »
Souffla t-elle. Son regard aveugle au premier niveau d’esprit ne put déceler la silhouette pâle qui venait de traverser le mur de droite, celui qu’elle partageait avec l’appartement d’Esme et de ses enfants. Valerie ne vit pas non plus l’expression perplexe qui apparut sur le visage du spectre qui venait d’apparaître là quand ses yeux tombèrent sur Alastair. La jeune femme bien vivante secoua la tête.
« Merci, mais j’aime assez ma vie telle qu’elle l’est désormais. Pas la peine de la changer. Pas la peine d’en parler. Je suis douée dans ce que je fais, c’est suffisant pour moi. »
Elle se redressa sur les coudes tandis que le spectre invisible disparaissait dans la salle de bain attenante après un regard menaçant jeté à l’homme de l’au-delà.
« Tu comptes me tenir la grappe combien de temps, au fait ? Tu n’as pas une vie ou un truc dans le genre ? Des affaires à régler, des dilemmes à trancher ? J’aimerais dormir et tu me déranges… »
Fit-elle avec un froncement de sourcil. Difficile de se concentrer sur sa respiration pour espérer retourner dans les bras de Morphée quand on avait un tel spécimen dans le coin…
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Sam 6 Sep - 17:34
Un sourire moqueur traversa son visage quand elle lui demanda indirectement si sa conscience avait un cœur. Alastair se contenta de hausser mollement les épaules, l'air de rien. Le Dibbouk s'ennuyait bien trop et décida de prendre les choses en main en se rapprochant de sa victime, un sourire mauvais sur le visage. La réaction ne tarda pas et il se retint de rire en la voyant reculer la tête. Savoir qu'il la terrifiait quand même, malgré le fait qu'il était supposé être conscience, l'amusait vraiment. Il la testait et quand elle rétorqua que sa conscience était ennuyeuse, Alastair plissa les yeux de rage.
« Attention à ce que tu dis, petite dame. »
C'était un avertissement mais dit sur un ton suave pour ne pas paraître trop suspect. Il était difficile de discuter avec Valerie vu qu'en tant que conscience, il était supposé tout savoir. Ses questions creuses ne recevaient donc aucune réponse, créant de la frustration chez le mauvais esprit qui continua de toiser la fausse voyante qui regardait le plafond d'un air visiblement blasé. Son attention fut attiré par un esprit qui traversait le mur. Les deux esprits se toisèrent de longues minutes. Valerie était sa proie et il était hors de question qu'il la laisse à quelqu'un, plutôt crever la bouche ouverte. Il resta silencieux, oubliant même la présence de la femme à ses côtés. Sauf que sa voix se manifesta, sa vie était géniale, tout allait bien, elle était heureuse. Bref, la vie parfaite de madame tout le monde. Très sérieusement, le mauvais esprit la toisa comme si elle lui faisait une séance de délire. Il avait très bien vu le regard sombre de l'autre esprit mais il ne pouvait pas se bagarrer maintenant devant Valerie. Malgré tout, son regard clair brillait de rage.
Une rage qu'il retenait à peine et qui semblait l'étouffer. Un rire cynique lui échappa quand Valerie l'envoya gentiment balader comme une enfant mal-élevée. Elle était vraiment amusante quand elle s'y mettait.
« Tu es impolie avec ta propre conscience. Tu m'étonnes que ta vie soit merdique. »
Il se leva dignement, se drapant dans son arrogance tout en lui jetant un regard noir. Il ne supportait vraiment pas le manque de respect, cela lui faisait grimper les murs. Sa bouche se tordit de rage et finalement, il disparut sans plus de cérémonie. Il toisa Valerie, invisible aux yeux de la jeune femme et se jeta dans la salle de bain où se trouvait l'autre esprit.
« Que fais-tu ici ?!! »
Siffla un Alastair hors de lui. L'esprit mineur toisa le Dibbouk et recula, visiblement terrifié ou dégoûté au choix.
« Et toi ? - Sors de mon terrain ! »
Et sans ménagement, l'esprit le repoussa violemment. Le miroir de la salle de bain se brisa violemment mais l'esprit mineur fila sans demander son reste, conscient que le Dibbouk pourrait se venger encore plus si cela le lui prenait. Alastair soupira, il avait du pain sur la planche et pas qu'un peu. Sans demander son reste, il disparut de l'appartement de Valerie, décidant de lui laisser la paix en attendant de lui faire vivre l'enfer.
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Sujet: Re: J'aime te poursuivre ! [PV Valerie] Sam 6 Sep - 17:34