Infos de baseÂge du personnage : 19 ans Messages : 67
Fiche RPG Votre Personnage Jauge de capacités: (100/200) Dons, capacités & petits plus: Ma boutique de Voodoo:
Sujet: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:27
Elyas Alexandre Wilde Slogan Slogan Slogan
GROUPE: Possédés ÂGE: 19 ans DATE DE NAISSANCE: LIEU DE NAISSANCE: METIER: Étudiant PARTICULARITES: Médium possédé avec pour don une empathie par le toucher, en somme, je ressens les sentiments que les esprits avaient en touchant ou traversant certains objets.
NOM D'ESPRIT & CLASSE: Eskhol - Dibbouk ÂGE DE L'ESPRIT: AVIS SUR LES ESPRITS: AVIS SUR BELAAM: Depuis que je ne suis plus maitre de moi-même, je ne suis plus pour le moindre esprit, Belaam me fait peur, bien plus que Eskhol, mais je n'ai plus mon mot à dire, je ne peux plus vivre moi-même. Alors au final, c'est davantage à Eskhol qui faudrait poser cette question, car autant le dire, il est pour et avec lui..
L'AVEZ-VOUS REJOINT?: AVIS SUR L'ASSOCIATION DE MEDIUMS: ET LA MAGIE DANS TOUT CA?: dîtes nous en un peu plus sur vos croyances à la Nouvelle Orléans
Caractère
J'ai toujours été quelqu'un de gentil, de prévenant et d'ouvert aux autres, je ne dis pas qu'on m'aimait pour autant, mais j'étais quelqu'un de bien. Un peu geek sur les bords et clairement curieux, j'avais réussi à m'attirer quelques ennuies, jamais rien de grave. Non, tous le monde monde s'accorderait à dire que j'étais un gamin chiant, hyperactif, mais pas méchant pour un sous. J'étais plein de vie, j'étais aussi déterminé à faire plein de chose et à sortir du quotidien de ma famille. J'étais un gosse comme les autres, mais un gosse qui très jeune avait commencé à voir des choses, à être plus sensible à la présence des morts. Je n'avais jamais pris ça comme une malédiction, bien au contraire, j'avais appris à vivre avec ça, sans pour autant apprendre à utiliser ce que l'on m'avait donné. OK, j'étais peut-être un peu fainéant sur les bords, un peu enclin à oublier de bosser ce qui m'ennuyait, et bien que ce soit initialement pour les devoirs, c'était aussi devenu pour ça, pour ces dons. Alors entendons nous bien, si j'avais pensé ne serais-ce qu'une seule seconde que j'aurais pu m'éviter cette situation en bossant, je l'aurais fait, mais trop jeune et trop stupide, je me croyais fort. Oui, je n'avais rien de complexe à l'époque, j'étais un gamin comme les autres. Mais en soit, celui que j'étais avant n'était pas très important, ce fut celui que je devins qui l'est. Noyé dans la banalité durant mon enfance et mon adolescence, j'avais fini par devenir différent lorsque mon esprit fut attaqué et mit à mal par Eskhol. Je faiblissais, je riais moins, je tardais moins longtemps le soir et je devenais de plus en plus attentif, comme si, j'avais besoin d'être pleinement conscient pour lutter. Je devenais terne, agressif aussi, mais j'essayais de me protéger et ce jusqu'à sombrer dans la folie. Je fus dès lors incompris et abandonné, comme vendu et donné en pâture au lion, je fus seul à avoir conscience du mal qui arrivé, seul à le subir, seul à en souffrir. Dès lors qu'il eut prit possession de mon être et de mon âme, je fus comme figé, comme étouffé et si dans un premier temps j'eus voulu abandonné, je finis par me battre comme jamais, me battre pour ma liberté et ce jusqu'à épuisement, et ce fut ce qui arriva. Aujourd'hui, je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Une ombre devant faire avec les rares absences de son goelier, une ombre sachant encore retrouver la force de se battre, mais une ombre qui se sent changer. Je ne sais plus rien, je ne sais plus profiter, les rares instants ou je suis moi-même… Je les passes seul, car je ne me sens plus moi-même en soit. Je cherche à me sortir d'ici, je cherche de l'aide, mais il grandit, il prend en puissance alors que je faiblis. J'ai peur d'abandonner, mais j'ai peur de me battre en vain et pour rien. J'ai peur de ne plus me réveiller, j'ai peur de ne plus être qu'un souvenir, j'ai peur et j'en oublie mon humanité, j'en oublie tous. Je me sais sur ce chemin dangereux menant à la bestialité, je sais qu'un jour ou l'autre, mon reflet dans le miroir ne serait plus seulement une ressemblance physique. Je sais qu'un jour, je deviendrais lui.
Hors Jeu
PSEUDO : Kiwi. ÂGE : 22 ans COMMENT AVEZ-VOUS CONNU BM? : DUH ! Edada ** DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VOUS RP? : Ça dépend des périodes VOTRE IMPRESSION SUR LE FORUM? : Mon BNM FREQUENCE DE CONNEXION ? Journalière UN COMMENTAIRE ? : Love you ACCEPTEZ-VOUS L'INTERVENTION DE JOUEURS ESPRITS DANS VOS RP'S ? : Oui AVATAR: Dylan O'Brien
Elyas A. Wilde
Infos de baseÂge du personnage : 19 ans Messages : 67
Fiche RPG Votre Personnage Jauge de capacités: (100/200) Dons, capacités & petits plus: Ma boutique de Voodoo:
Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:28
Histoire
I carry the weight of you heading back to start
Je ne suis le fils de personne, enfin si, mais de personne d'important. J'ai un père qui était avocat et une mère infirmière, je n'avais pas de soeur, mais un frère, et aujourd'hui, je n'ai plus rien, pas même un animal de compagnie. C'est dans les familles banales que surviennent les plus grand drame, mais aussi ce qui nous pousse à avancer. Je ne m'attarderais pas des heures sur mon passé, sur cette enfance, mais les seules choses pour lesquelles ma famille n'en fut plus vraiment une fut que mon grand frère mourut d'une longue maladie lorsque j'avais 8 ans. Il était malade, très et mes parents furent toujours honnête sur un point, si j'étais né, ce n'était c'était par amour, mais aussi et surtout pour mon frère, pour être un donneur de moelle compatible pour mon frère. Malheureusement il partit trop vite, et il laissa derrière lui un vide que je ne pus combler. Mais que l'on s'entend, j'étais aimé, j'étais leur fils et le fait qu'initialement j'eus été conçu pour autre chose ne changea rien à l'amour que des parents avaient pour leurs enfants. Mais le problème fut qu'après sa mort, mon père devint une ombre, et ma mère une vague présence. Parfois ils semblait prendre conscience des choses et sans crier gare, ils redevenaient ce que j'avais connu, mais ils restaient différents, différent de ce que j'avais connu. Lentement et avec le temps, notre famille ne fut plus que du passé, et bien que l'on ressente toujours les sentiments que nous avions les uns avec les autres, il était évident que les choses ne redevindrait plus jamais comme avant. Adieu la famille heureuse vivant dans un quartier pavillonnaire non loin de La Nouvelle Orléan. Fini les sorties en famille, fini les moment de complicité, à présent, chacun cherchait à faire taire sa peine, mais aussi et surtout de ne pas la montrer. Et si avec le temps je réussis à faire le deuil de mon frère ce ne fut par leurs cas. C'est sans doute pour cela que je fus si turbulent, si hyperactif. J'avais comme un certain besoin de les aider, besoin de faire revivre ma famille. Je voulais aider tout le monde, mais je ne fus jamais le plus adroit des garçons, si bien, que malgré ma bonne volonté, j'attirais plus les ennuies qu'autre chose. Et puis, peu-à-peu, les choses changèrent, je grandis et devint différent d'une manière qui n'était pas commune. Je voyais, je reconnaissais des visages derrière certain reflet, je changeais. Sans vraiment m'en rendre compte, je devins médium et comme tout médium, je fis la rencontre d'un esprit qui changea ma vie. Il m'aida à de nombreuses reprises, faisant du garçon que j'étais quelqu'un d'un peu plus curieux. Je me savais différents et bien que je ne veuille pas spécialement passer mon temps à appeler des esprits, je fus plus d'une fois intrigué par ce qui m'entourait si bien que je devins un peu plus sensible au monde qui m'entourait sans jamais le comprendre. Sans non plus voir le danger arriver. Et pourtant j'aurais du sentir les véritables sentiments de ce protecteur, mais non, à la place je m'ouvrais à lui et jouer à la console. Hyperactif et inconscient, mais vu mon âge, l'on ne pouvait pas me blâmer. Le lycée s'ouvrait à moi et avec lui les filles qui, soyons honnête, m'intéressaient quand même pas mal. Le problème à cette époque c'était que j'étais bien le mec qui faisait sourire et rire, le bon copain, le mec avec qui l'on passerait facilement ses vacances, mais avec qui l'on ne passerait pas sa vie. M'en vexer ? Non, c'était un peu impossible, car pour être honnête, du haut de mes quinzes ans, je voyais plus les choses comme un jeu, ce qui n'était pas pour plaire à mes profs et à mes parents qui me trouvaient trop distrait. Pour être imaginatif je l'étais et le fait que je sois une porte ouverte à un autre monde n'aida pas, mais je n'étais pas raisonnable, j'étais trop... Trop jeune. Trop jeune pour lire entre les lignes, trop jeune pour comprendre que peu-à-peu ce qui me poussait vers la sortie était ce qui m'avait accompagné jusqu'à présent. Il faut dire que pour moi, de simple tremblement ne voulaient pas dire grand chose, d'autant que cela était toujours plus ou moins arriver lorsque je touchais certaine chose et que j'avais cet impression de déjà vu, ou de sentiment qui m'étaient étrangers. Oui, j'aurais pu penser que c'était autre chose, seulement j'avais grandi en étant hyperactif en grandissant avec les même tremblement d'énervement, avec cette même sensation d'instabilité. J'avais grandit ainsi, alors pourquoi craindre ce que je croyais n'être rien de plus que la normalité ? Bonne question, mais au final à mes yeux rien n'était différent et je réussi à continuer à ma vie comme si de rien était. Aujourd'hui je maudis mes proches de ne pas avoir remarqué que peu-à-peu, je changeais, que j'étais plus sensible à certaine chose, à remarqué que je n'étais déjà plus le même. Peut-être aurions nous réussis à échapper au pire, comme l'inverse, mais quelque soit le résultat, nous aurions pu éviter le pire, nous aurions pu... En fait non, je n'avais pas à rejeter la faute sur les autres, car au final, j'étais celui qui aurait deviner. J'aurais du comprendre que mes premiers cauchemars, que mes premières frayeurs nocturnes, ni même ces absences n'étaient pas du à une surconsommation de film d'horreur. J'aurais du, j'aurais vraiment du essayer d'apprendre au lieu de passer mon temps sur l'ordinateur à chercher l'inutile, à chercher ce qui ne pourrait pas m'aider, ou même à jouer ou même à tchater, mais non, à l'époque, tout me semblait terriblement facile, à l'époque, les problèmes de ce type l'on n'en parlait pas, surtout pas quand on venait du quartier ou j'ai grandi, ni de cette ville. Les bizarreries, ce n'était pas pour nous, ici, tout le monde se devait d'être normal, même l'originalité pouvait-être sanctionner, sauf quand on était serviable, comme moi. J'avais réussi à grandir malgré les drames qui avaient secoués ma famille et dans le fond, j'aurais du savoir, comprendre à cette époque, que le plus grand combat de mon existence, je devrais l'affronter seul.
I carry the weight of you in my heavy heart
Jusqu'à présent, l'esprit qui m'accompagnait n'avait jamais été un danger, mais à force et avec les années, je commencé à douter de tout. Je venais d'avoir 17 ans lorsque les crises devinrent plus violente, lorsque mes mains tremblaient tellement que je devais fuir les lieux. Je dus en quelque sorte apprendre à me battre sans pour autant savoir contre qui et celui qui m'avait toujours aidé semblait aux abonnés absents. Je ne savais pas qui me prenait pour cible et je finis par devenir une autre personne. Il sut me changer bien avant de prendre mon corps en otage, en réalité, il m'avait déjà brisé avant de s'approcher dangereusement de moi. Il avait déjà tout fait pour m'isoler en s'attaquant à moi et en me forçant à m'épuiser pour me protéger. Il m'avait fait quitter mes amis, cesser de dormir par peur d'être sujet à de violente terreur nocturne, il avait commencé son œuvre, il ne l'avait que trop bien réussi et lorsqu'enfin je réussi à lire en lui, je compris qu'il était trop tard, que j'avais eu à faire à quelqu'un de bien plus fort que moi, que j'avais été stupide et que j'aurais pu me protéger. Alors qui était-il qu'avait-il fait pour m'induire en erreur ? Tout, il n'avait fait aucun faux pas. Eskhol est un esprit ancien, du moins, ce fut ce qu'il me laissa entre voir lorsqu'il referma ses griffes sur ma conscience. Ancien, et rongés de sentiments qui ne furent jamais, ou rarement positif. À l'origine, il ne fut qu'un souffle, qu'un murmure et une ombre qui me suivait au loin, au début, il ne fut qu'une présence qui me mettait en garde, au début, je le pensais amicale. J'ai commencé à sentir sa présence peu après avoir découvert que je n'étais pas qu'un simple humain, il a commencé à se révéler lorsque mes dons de médiums prirent naissance en mon être. Bénédiction à l'époque, malédiction à présent, il me protégea des premiers esprits majeurs que je rencontrai, de même qu'il m'évita une paire d'accident idiot. Il était un allié et un soutien. Mais avec le temps, sa présence commença à m'étouffer sans que je ne m'en rends compte, j'avais toujours accusé ces dons de médiums que je n'avais su contrôler, je n'avais jamais pensé Eskhol capable de la moindre violence. Pour moi, c'était un esprit mineur qui cherchait la paix, pour moi, il n'avait aucune puissance. Mais à mesure que je m'intéressais à lui, à mesure que j'essayais de découvrir son histoire, ma vie sombra dans les abîmes ténébreuses de la possession. Ce n'était rien, du moins dans un premier temps, juste de la fatigue, l'impression de voir la mort à chaque miroir, l'impression de perdre pied. Accuser le seul esprit qui m'avait toujours accompagné ? Oui, j'aurais pu, mais je l'avais toujours connu comme n'étant qu'une ombre incertaine, une ombre qui n'avait rien à voir avec ce reflet morbide qui hantait mes nuits. J'aurais sans doute pu me défendre, mais comment le faire ? Comment se battre quand le danger que l'on guette ne fut pas celui qui nous toucha ? Je n'en su rien, mais lentement mon esprit s'affaisser et ce jusqu'à cette nuit ou je perdis la raison, ou il me poussa dans mes dernier retranchement. J'avais par miracle réussit à avoir mon diplôme de fin d'étude, j'avais réussi à finir le lycée avant de sombre, mais à quel prix. Même si je n'avais jamais été un génie, j'avais toujours eu le mérite de m'en sortir, certes je ne travaillais pas, mais je n'avais jamais été aussi faible en cours. Mais là… J'avais eu de la chance, simplement de la chance. Si l'on pouvait appeler ça de la chance, je n'étais plus rien à mesure que le temps passé. Je cédais à la panique et de plus en plus, je me reveillais en hurlant. En fait, je ne pouvais plus dormir, je ne pouvais plus rien faire par peur de sombrer et de voir ce qu'il voulait me montrer. Il n'avait pas prit possession de moi, mais je sentais son influence planer si haut au dessus de moi. Je le sentais rodant autour de moi, je le sentais si près. J'allais finir par atteindre mes limites, j'allais finir par perdre pieds et c'est sans doute dans un dernier élan désespéré que je pris contact avec un médium, avec quelqu'un qui avait été comme moi et qui pourrait m'aider, du moins si cela était encore possible, car si ce n'était pas le cas, je... Je n'aurais pas pu continuer, je n'aurais pas pu avancer. Paniqué et perdu, je dus faire face à quelqu'un qui n'en voulait au final qu'à mon argent et rien de plus. Pourquoi sur les dix milles messages que j'avais laissé à tout les médiums de la Louisiane, le seul acceptant de m'aider, n'était qu'un menteur ? Pourquoi ? Les choses s'acharnaient contre moi et lorsqu'après plusieurs jours de silence l'on me laissa un message, je n'y crus pas. C'était impossible, impossible qu'on veuille de moi et pourtant si. J'avais donc pris cette dernière chance, fonçant là ou j'avais rendez vous, du moins c'était le plan, car en chemin je fis une rencontre qui ne fut pas celle que j'attendais. Un reflet, mon reflet qui ne suivait pas mon mouvement. Un reflet qui me regardait et qui ne me ressemblait pas... J'eus peur, terriblement, mais lorsque je compris qu'il s'agissait de lui, je ne sais pas, je crus sans doute pouvoir m'en sortir en luttant contre lui en lui faisant face. M'approchant donc de lui, je pris mon courage à deux mains pour le frapper, oui je sais frapper un esprit sur le papier ça sonne bien, mais lorsque mon point s'abattit sur lui, ce fut un miroir qui se brisa... J'étais chez moi, dans ma salle de bain... Pourtant j'aurais parier être sortie. Pris alors de panique, je cherchais à partir, à fuir, mais il était toujours là, comme pour me dire qu'il venait de gagner la partie, comme pour me dire que si je le reconnaissais en moi, ce n'était pas pour rien. Pourtant, rien de ce que je fus ne m'aida et finalement, je finis par ouvrir les yeux dans ma chambre. J'avais mon téléphone en main, plusieurs appel en absence de cet homme qui aurait du m'appeler, mais dans un sens, je compris qu'il était trop tard car je ne fis que me recoucher, cherchant le sommeil en priant, dans un sens, pour que cela ne soit un mauvais rêve, mais à la place, j'eus le droit à un cauchemar, le pire de tous, un cauchemar qui m'attira loin de chez moi, physiquement et mentalement.
And you hold so tightly, it’s hard to breath
Le jour ou l'on m'internat, je crus que ma fin était arrivé. J'avais été poussé à bout, j'avais vu, je m'étais vu tuer ces femmes et j'avais senti la chaleur de leurs sang glisser à travers mes doigts. La scène me brisa au point de me réveiller en hurlant, au point de ne plus voir mon monde, mais le sien, au point de paniquer et de devenir dangereux. Oui, ma première journée ici commença lorsque j'ouvris les yeux. Je ne savais pas comment j'y étais arrivé, mais je me souvenais de ce qui m'y avait conduit. Je fus alors frappé par un calme, un silence qui me fit un instant penser que j'étais libre, libre de cet être. Oui, j'avais cru pouvoir le battre, mais les personnes qui m'avaient enfermé refusé de m'écouter. Je passais cette première journée à attendre mes parents, à vouloir comprendre ce qui m'arrivait. Mais personne ne vient, et lorsque je compris cela, je compris aussi que l'établissement ou j'étais attaché dans un lit n'était pas un hôpital, du moins pas un simple hôpital. L'on m'avait interné loin de chez moi, ou du moins dans une ville que je ne connaissais pas vraiment. J'étais dans le meilleur établissement de la région, ou du moins celui que l'on disait être le plus efficace. Celui qui vous affaiblissait pour faire plier la folie. Cette première journée sembla interminable, mais lorsque le soleil commença à décliner et que je fus conduit dans une chambre sans attache, je compris que la nuit le serait davantage. Des gens criaient leurs folies, et moi, je craignais de me rendormir, de revivre à travers lui. Assis dans un lit, les genoux remontaient contre moi, je passais la nuit à fixer mon compagnons de chambre, à fixer sa folie, à fixer ce qui me guetter ici. Oui, je ne pus dormir, je ne pu fermer l'oeil, conscient que mes faiblesses me conduiraient à ma perte. Le deuxième jours ne fut pas mieux. J'avais le droit de bouger, j'avais le droit de découvrir les lieux, mais rien ne me semblait normal, tout semblait irréel et sans réellement m'en rendre compte, je cédais pour la première fois place à un autre. Assis sur un banc, je fixais ce qui me faisais face et quelques secondes plus tard, j'étais couché dans un lit, la nuit étant déjà bien avancé et le soleil que j'avais vu si haut avant laissé place à la Lune. Que c'était-il exactement passé ? Je n'en sus rien, du moins sur l'instant, mais cette impression de perdre le fil me poussa dans mes derniers retranchement et lorsque la peur me saisis, je ne pus que chercher à fuir, en vain. À nouveau attaché, je m'apprêtais à finir cette seconde nuit lorsque je me mis à hurler, lorsque je suppliais tout les dieux de me libérer. Je devenais fou, fou de voir les gens ignorer que je ne cédais pas seul, mais bien qu'on me poussait. Le troisième jour je fus enfermais dans une chambre capitonné, le corps prit dans une camisole de force et la voix continuant de percer le silence lugubre des lieux. Je voulais partir, je voulais me libérer d'ici, de ce qu'ils faisaient de moi, je ne voulais pas succomber à cette ombre. Mais plus je hurlais, plus l'on me faisait taire et finalement, lorsque le quatrième jours arriva, j'étais tellement drogué que je ne sus discerner les visages qui venaient s'occuper de moi. Me nourrir ? Me laver ? Quoi qu'ils firent, ils découvrirent les bleu qui avaient, depuis quelques mois, commençaient à recouvrir mon corps, ils découvrirent ces traces de doigts, ces griffures qu'ils pensaient mienne. Bien plus fou ? Non, je ne m'étais rien fait, mais l'on ne m'écouta pas, l'on me drogua un peu plus. Le cinquième jours arriva sans que je n'en ai conscience, je continuais à lutter, lutter contre les drogues, contre le sommeil, mais chaque fois un peu plus, je retombais, je replongeais, revivant ce qui allait me détruire. Le sixième jour ne fut pas différent des autres. Il ne fut que lutte et souffrance et avant qu'il ne puisse se terminer, Eskhol me laissa entrevoir, me laissa même vivre mon futur. Je le revis posséder un homme le pousser vers la folie, et bien que cela me donna envie de me battre dans un premier temps, je compris que j'avais déjà perdu, car lorsque le septième jours arriva, je me redressai, m'asseyant au milieu de ma cellule et fixant la porte, fixant cette dernière toute la journée dans un calme qui n'était pas le mien. Comment je sus qu'il avait prit le contrôle ? Car lorsque l'on ouvrit pour venir s'occuper de moi, je ne fus pas capable de bouger, ni même de réagir. En fait, je ne pus que voir les choses se passer sans les ressentir. C'était donc ça que de perdre le contrôle ? C'était donc cela de ne plus se sentir humain. Il lui avait fallu plusieurs années pour me pousser dans mes derniers retranchement, et sept jours pour m'abattre… Comment cela pouvait-être aussi facile ? Je n'en sus rien, mais il me maintient enchainé à sa volonté. Le temps c'était arrêté pour moi et bien que je continue à me battre contre lui, bien que je continue à crier et hurler qu'on m'aide, aucun son ne sortaient plus. Alors il fut libéré, toujours interné, mais libéré de notre cage, il fut évalué, il fut jugé comme étant un esprit calme, sans vague, un esprit sain et intelligent… Comment pouvait-ils le juger sain ? Comment ? Finalement, le temps fila et je me fatiguais chaque jour un peu plus. Le temps fila tellement qu'une années s'écoula presque et que l'on l'autorisa à sortir… Qui pouvait m'écouter ? Qui pouvait voir que je n'étais plus là ? Personne, car je n'avais plus personne, j'étais seul, seul dans cette ville que je connaissais pas, seul à voir que rien ici ne tournait rond. Il savait que je ne m'en sortirais pas, et il avait raison. Après ces quelques mois à me battre, je finis par abandonner un temps, abandonner alors que lui était libéré, un abandon qui ne passa pas inaperçu. « Serais-tu en train d'abandonner ? », raisonna une voix dans ma tête qui se précisa sur l'image qu'il m'avait toujours présenté, « Pourquoi ? », soufflais-je alors que pour la première fois de ma vie, je decouvrais l'image de ma prison. Une pièce, vide, sombre et froide. Juste une pièce sans fenêtre et avec pour seule lumière, une ampoule fatigué, « Tu te poses vraiment la question ? », levant les yeux, je crois son regard fou avant de répondre, « Non, c'était juste pour le plaisir de poser des questions dans le vent ! ». Son rire transperça alors l'espace et je me sentis vaciller un instant. Plus ses émotions étaient forte, plus ses doigts se resserraient sur la gorge de ma liberté. « Je t'aurais cru plus docile… Mais que sais-tu de moi ? », j'avais envie de me lever, mais j'avais froid, et mon corps se refusait à bouger, « Que tu es un malade. », la lumière saccada un instant et lorsque l'obscurité disparu à nouveau, il était face à moi, « Ne soit pas stupide… Tu sais ce qui me fait plaisir… », plongeant mon regard dans le sien, il m'attira dans son passé, dans sa folie avant de faire de cette pièce une salle des trophées ou tronée les corps de ses victimes, ou se choquait les pleures et les cris de ses victimes. Frappant mes oreilles du plat de mes mains, je cherchais à les faire taire, en vain, tout restait dans ma tête. « J'aimais les contrôler, j'aimais les soumettre, les faire crier, hurler, les faire me supplier de les libérer, et bien plus encore, j'aimais les tuer ! Mais ça, ça ce n'était rien ! J'ai découvert bien mieux, j'ai découvert la jouissance d'un corps qui n'est pas le tiens, la soumissions des esprits et aujourd'hui c'est toi qui va subir le même sort que ces gamines, c'est toi qui va souffrir et tu continueras à le faire le reste de ta malheureuse existence, tu ne pourras être sans moi et tu deviendras comme moi ! Tu seras mon ombre tu souffrira pendant que je prendrais plaisir, tu t'affaiblira pendant que je gagnerais en puissance et pour finir, tu céderas, tu disparaîtras et tu m'offrir la une satisfaction bien plus grande ! », sa voix raisonna avec violence, tout devins encore un peu plus froid et finalement je revis ce qu'il avait déjà fait à d'autres personnes, je revis, je ressentis et je compris, je compris que si je me battais, il continuerait à me détruire, mais si j'abandonnais, il ferait bien pire. Il ferait de moi le même monstre que lui, il ferait de moi quelqu'un avec autant de sang sur les mains. Il n'allait pas uniquement me briser… Il allait me transformer.
I’m getting weaker everyday
J'étais possédé. Je n'étais plus moi, et durant les jours qui suivirent, je compris d'ou venait le danger, d'ou était venu ma fin. Eskhol, le gentil et serviable était en réalité un être, qui de part son vivant avant séquestré et tué une cinquantaine de jeune fille. Les violer ? Non, c'était le sentiment de puissance qu'il éprouvait en les voyant lutter durant un an pour leurs vies qui lui procuraient du plaisir. C'était un esprit malade et pourtant si complexe et intelligent. Mais ses crimes n'étaient pas resté impunie et lorsqu'il fut retrouvé et condamné, il n'y vit pas une fin, juste un moyen de continuer à jamais, de tuer, et de faire souffrir sans que la mort ne soit une limite. On l'avait rendu puissant et immortel, il n'allait pas s'en plaindre. Moi si. Comment vivre en se sentant partir, en sentant ses forces diminuer et celle d'un autre augmenter ? Comment ? Je n'en savais rien, réellement rien, mais j'étais prisonnier, prisonnier de mon corps et rare était les fois ou il me laissait pleinement reprendre le pouvoir, en fait, j'avais même l'impression de me fondre en lui, j'avais l'impression de devenir lui… J'avais l'impression de sombrer. Je ne veux pas sombrer, je ne veux pas. Je n'ai jamais voulu finir ainsi, et au final, la tension qui régnait entre mes parents m'aurait presque été douce. Mais à présent, je n'étais qu'indifférence, je n'étais plus rien. Juste une ombre vivant dans son dos, une ombre devant subir et revivre les scènes qu'il voulait que je vois.. Il avait le pouvoir, je l'avais compris et pendant que lui jouait sa vie, moi je rejouais toujours le même film. Finalement j'avais perdu, entrant dans un combat qui avait fait de moi une statue avant que je ne perds et qu'il puisse enfin marcher à ma place. Oui, j'avais passé l'année dernière à me battre et aujourd'hui… Je n'étais plus qu'un souvenir. En parler ? Réussir à l'effacer pour demander de l'aide ? J'aurais voulu, seulement, les rares moments ou il me laisse en paix sont ceux ou je ne suis pas étouffé par la peur et… Je ne peux en parler, il m'en empêche, il me brise et use de mon corps pour faire des choses qui me rendent plus faible encore. Je me doute bien qu'un jour, il aura le dessus sur moi, qu'un jour, mon esprit partira et qu'il ne sera plus que le seul maitre à bord. Mais j'ai peur de ce jour autant que je l'espère. La liberté, le repos, le silence, tout cela me manque, tout cela me manque terriblement et… Et pourtant je ne veux pas partir, je ne veux pas disparaitre en ayant été brisé, je veux retrouver celui que je suis, je veux pouvoir agir sans le sentir guider mes pas. Je ne suis qu'un pantin, un pantin ou un spectateur, mais je ne suis plus moi. Il dirige ma vie, il fait de moi une personne banale ayant perdu sa santé mentale, mais se traitant, il fait de moi quelqu'un d'invisible, et il le fait pour reproduire le même schéma, encore et encore. Étudiant, oui, mais cela ne veut rien dire, cela n'a aucun sens, cela n'est pas moi, je… Ce n'est plus mon histoire qui s'écrit aujourd'hui, c'est celle d'un autre, celle de celui qui lentement me brise, qui lentement me pousse à disparaitre. Cette histoire c'est la sienne, uniquement la sienne. C'est lui qui veut rester dans cette ville, c'est lui qui a décidé d'en faire sa ville, c'est lui qui trouve des avantages à cette porte sur son monde. Lui qui a choisit de rester ici, dans cette ville qui m'a détruite.. Toujours enfermé dans la même pièce, il me refusait le droit de vivre, du moins en partie et lorsque nous nous confrontions, le silence demeurait du moins jusqu'à ce qu'une question m’apparaisse à nouveau. « Pourquoi moi ? », oui pourquoi moi, je n'étais pas puissant, je n'avais aucun pouvoir dans ce monde, je n'étais pas particulièrement beau, ni même intelligent et ce qui m'avait été donné à la naissance, n'avait pas vraiment de grande importance. Alors pourquoi ? Pourquoi moi ? « Car tu es jeune et que tu le veuilles ou non, tu te battras et moi, je ne ferais que gagner toute en reprenant mes activités préférés. », il y croyait, comme si il savait que je ne pourrais pas abandonner... Comment pouvait-il ? « Et si tu as tords ? », il ria, s'approchant de moi avant de me saisir par le col de mon tee shirt pour me jeter au sol. Je n'étais qu'un esprit coincé dans un corps, mais la douleur demeurait comme à chaque fois... Il savait comment créer la douleur et je ne pouvais pas luter. « Je n'ai jamais tord Elyas... Jamais. », il reprenait son chemin vers moi, me faisant reculer avant de coller son visage contre le mien, « Tu as peur de moi, peur au point de ne pas lutter, mais tu es un gentil petit garçon et je sais qu'au fond de toi, tu crois pouvoir agir contre moi... Tu as tord de le croire, mais ne brisons pas tes espoirs... », son souffle choquait ma peau, mais pour une fois, je ne reculais pas, non je refusais, « Je te briserais, et je recommencerais à chaque fois que ta volonté renaitra... Alors fais moi plaisir et luttes que je puisse te faire souffrir... ». Me redressant alors, je le saisis à mon tour par le col de son haut le repoussant contre le mur ou il disparut au moment de l'impact. Comment cela était-il possible ? Je n'en sus rien, mais peu de temps après cela, la lumière du jour irradia mes yeux. Relevant alors ses derniers, je pris conscience que j'étais bel et bien maitre de moi, j'étais lucide, j'étais... J'étais moi. Me précipitant alors dans la salle de bain, je pris un moment pour m'observer, pour comprendre si oui ou non c'était bien moi et à chaque mouvement, chaque contact, je sentais mes muscles et ma chaleurs sous mes doigts. Si je crus un instant avoir réussis ? Oui, mais lorsque sur le miroir se dessina le visage jumeau au mieux, je compris qu'il ne venait que de me prouver une chose... Il ne cesserait de faire renaitre l'espoir, et il n'aura de cesse de les détruites, « Je te l'ai dit... l'espoir, ton espoir me fera vivre... ». L'obscurité succéda ses mots, puis cela fut au tour du froid de me reprendre... J'avais replongeais, il m'avait fait replonger.
I am drowning, and you’re stealing every breath
Il savait très bien ce qu'il faisait et il ne changea rien à ses habitudes. Il se trouva un logement, un travail d'étudiant, il se fit des amies, imitant ma joie de vivre, imitant celui que j'étais, mais surtout, il se trouva une fille. Une fille qui devait lui rappeler ce qu'il faisait avant, une fille à qui il allait briser la vie. Une fille dont il s'approcha un soir, la charmant et la séduisant jusqu'à avoir ce qu'il désirait. Il l'avait alors ramené, continuant de profiter d'elle, l'embrassant, la touchant comme pour en faire sa chose avant de coucher avec elle. Et croyez moi... Vivre la première fois de son corps sans avoir initié la chose était particulièrement dérangeante, mais pas au point d'oublier qu'elle, elle vivait ses derniers instants de liberté. Alors je fis tout mon possible pour l'arrêter, pour le retenir, mais tout ce que je réussis à faire c'est l'énerver au point qu'il s'en prenne à elle. La frappant au point de la faire s'évanouir, il l'avait alors amener dans un endroit sombre, semblable à la cellule dans laquelle il avait enfermé mon esprit. Il avait ce qu'il savait faire de mieux, à savoir priver quelqu'un de son avenir et surtout, il était resté la à jouer avec elle. Pendant de longues heures et de longues journées il venait lui rendre visite pour la pousser à crier, pour la dominer sans jamais plus la toucher, il faisait de toute façon bien pire, vraiment bien pire. Et à chaque une de nos visites, je cherchais à le faire lâcher prise pour la sauver, sauf qu'au final, je ne fus en mesure que de lui voler quelques minutes, une poignet de seconde pouvant tout changer. M'approchant donc d'elle je l'avais libéré et je m'attendais à ce qu'elle fuit, mais à la place elle m'attira sous la lumière pour me demander si je n'étais pas un autre. Je dois avouer que durant un long moment, j'eus du mal à réagir, après tout quelqu'un l'avait séquestré avec mon apparence et lorsqu'elle avait l'occasion de fuir, elle s'arrêtait, elle m'accordait de son temps pour lire en moi et saisir le fait que je n'étais pas celui qui venait de la malmenée. J'y cru alors vraiment, pensant que son regard de gratitude suffirait, mais je pense que j'avais oublié que depuis le début, je n'avais jamais été en mesure de le repousser bien longtemps, que je n'avais jamais été capable de lutter contre lui, que je n'avais fait qu'être son jouet. La jeune femme commença donc à fuir, mais mon bras se referma sur elle et là sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, mon corps l'attira contre moi avant de la pousser sur le sol. Ce qui se passa alors dépassa l'entendement. Comment pouvait-on faire ça ? Comment pouvait-on vivre après ça ? Elle fut tellement malmené qu'elle finit en sang, incapable de bouger, comme paralyser par la peur et la douleur. Il l'avait frappé si fort que j'avais cru que ses os allaient se briser, qu'elle allait être marqué au point de ne plus pouvoir se relever. Mais non il la laissa en vie, la soigna même, comme pour se donner la possibilité de pouvoir reprendre un peu plus tard. Il était un monstre, réellement un monstre et pour cela, je voulais qu'il arrête qu'il quitte mon corps, car il était hors de question que j'y participe un peu plus, il était hors de question que cela continue, pas avec moi. Hurlant donc de toute mes forces, je cherchais à le provoquer, je cherchais à le faire s'arrêter, je cherchais à ce qu'il me libère, et je peux vous assurer que j'y mis du cœur, m'ébrouant dans sa conscience pour le faire vaciller. J'y mettais du mien, je faisais de mon mieux pour le faire céder, pour le faire s'arrêter. J'étais sans doute déchainé, je le détestait et j'avais comme l'impression de finir aussi fou t violant que lui à vouloir repousser les limites de ma cage. Mais je voulais ma liberté, je voulais la liberté de cette fille, je voulais rattraper le temps que j'avais perdu, je voulais qu'il puisse disparaître et ne jamais revenir, je voulais qu'il ne soit jamais arrivé dans ma vie et je voulais qu'il me permette d'apprendre à contrôler tout ça en s'écrasant. Mais il était fort, sans doute trop fort pour moi, mais je ne le laisserais pas faire. Alors oui, j'affaibli ma conscience à hurler, à me battre contre lui et il ne répondit jamais. Non il continuait son petit jeu. Sauf que cette fois je ne voulais rien lâcher. Je ne voulais pas lui laisser ce plaisir... Je ne voulais pas lui laisser faire quoi que ce soit de plus et finalement je pense que je réussis à le faire vaciller car sur le chemin du retour, il se mit à trembler et si il refusait de me répondre, j'avais l'intime conviction que pour une fois ce n'était pas pour me donner le moindre espoir. Non, cette fois ci, c'était bien réel, il était sensible à ce que pouvait dire ou faire, mais pour combien de temps ? Je fatiguais, je fatiguais à le malmener ainsi et si je réussi à tenir plusieurs jours, je finis par devoir cesser, lui rendant sa liberté alors qu'il ne pouvait s’empêcher de me rejoindre pour jubiler... Si seulement il pouvait partir, si seulement il pouvait m'éviter ça...Il savourait sa victoire, je le savais car le regard qu'il avait n'était en rien celui de quelqu'un de compatissant, il aimait la situation, il aimait l'ascendant qu'il venait de prendre. Mais moi, j'étais certain qu'il ne fallait pas grand chose pour le faire taire, pas grand chose pour l'empêcher de prendre le contrôle un instant... Mais quoi ? Il avait recommencé et l'année avait avancée, et son temps lui était compté… Je ne voulais pas devenir comme lui, je voulais l'aider, mais à chaque fois que je réussissais à la repousser, à chaque fois que je le faisais s'arrêter, il me le faisait regretter… Je voulais la sauver, mais plus j'essayais plus il la frappait, plus il me faisait la frapper… Et bientôt il la tuerait et je ne pouvais pas l'accepter, comme je ne pouvais pas le laisser faire. J'allais devenir un assassin, et je ne sais pas si c'était l'optique de la tuer ou de me faire la tuer qui lui plaisait le plus, mais il n'attendait que cela, je le sentais, je le devinais, tout comme je devinais qu'il ne cessera jamais. Il continuera à le faire et à le faire ici car cette ville lui plaisait, ce qui s'y trouvait lui donné de l'importance mais surtout, il ressentait un semblant de victoire lorsqu'il croisait d'autre médium, lorsque l'on était incapable de voir ce qu'il avait fait. Lorsqu'il réussissait à passer inaperçu et qu'au final, les bleu qui apparaissaient sur mon corps lorsque je luttais, ne servait à rien. Je n'étais rien ici, rien si ce n'est un étudiant, rien si ce n'est ce qu'il voulait que je sois. Et je ne serais personne d'autre qu'une ombre de son existence.
Take me away and just let me die
Bientôt deux ans que j'étais prisonnier, deux ans que je vivais le même supplice, deux ans que je ne supportais plus de vivre à travers lui. Je ne pouvais pas vivre ainsi, je ne pouvais tous simplement pas et quoi que je fasse, il finissait toujours par trouver le moyen de mettre fin à mes espoirs, à mes pensées. Il me poussait à bout, il me poussait tellement à bout que plus le temps passait, plus je me refermais. Fermant les yeux sur ses actes, essayant de ne pas entendre les cris et les pleures de cette pauvre fille. Oui, je préférais encore me recroqueviller sur moi même, me balançant dans l'espoir que tout cela disparaisse un jour. Mais tout resté et aujourd'hui ne fut pas si différent des autres jours, à la différence près qu'il venait de se donner la peine de venir me voir, de venir me parler. « Tu sais que je te trouve ennuyeux pour un adolescent ? », souffla t-il sans que je ne relèves les yeux. « Faut-il que je tue pour que tu acceptes de bouger ? Ou dois-je la frapper un peu plus fort pour que tu l'entende crier ? », relevant alors les yeux vers lui, je lui dis d'une voix tremblante sous la rage. « Tu veux que je recommence ? Tu veux que je réussisse à te faire plus que trembler ?! » Le regard qu'il posa sur mon me glaça le sang, et là voix qu'il prit fit bien pire. « Que tu quoi ?! », plongeant mon regard dans le vide je me redressais avant de commencer à frapper lentement sur le mur. Je devais me contenir ou exploser ? Je n'en savais rien, mais je ne le supporterais tous simplement pas plus longtemps. Je voulais lui faire mal, je voulais vraiment si bien que je me remis à me battre et si dans un premier temps cela le fit sourire, il ne sembla pas apprécier que je m'y remette plus fort encore dans l'escalier qui mené à la prison de la jeune fille qu'il séquestrait. Car oui, perdre l'équilibre dans un tel lieu n'était pas franchement ce qu'il y avait de mieux à faire et ce que je voulus se produisit. Il tomba et fut même sonné comme moi pour le coup. Un avertissement, je voulais qu'il le prenne ainsi, je voulais qu'il comprenne que je ne lui ferais pas plaisir et que si je me décidais à me battre à nouveau, je ne le ferais pas pour rien. Mais comme à chaque fois il brisa tout ce que j'avais fait. Je m'étonnais encore et ça c'était le plus flippant, mais ce qu'il fit là dépassa tout ce que j'aurais pu croire... Il voulait m'atteindre ? Il réussit. Je repris connaissance en étant maitre de moi-même, mais dans du sang, du sang qui n'était pas entièrement à moi.Elle n'était plus là, mais des trainées de sang me firent comprendre qu'elle avait bougé. Serait-elle morte ? À la quantité j'aurais pu le croire, mais j'étais moi-même blessé, terriblement même et j'aurais aimé retrouvé mon corps dans d'autre condition que celles là, j'aurais surtout préféré ne pas souffrir physiquement en plus de mentalement, mais je n'avais guère le choix. Finissant donc par sortir, je traversais les rues de nuit pour rejoindre l’hôpital ou je fus pris en urgence. J'étais maitre de moi-même, mais il demeurait présent, je le sentais au loin, je le sentais m'influencé et parfois, me pousser à m’intéresser à des choses comme un scalpel, une paire de ciseau. Je savais ou il voulait me pousser, je savais ce qu'il attendait... Il n'aurait pleine satisfaction qu'en me faisant faire quelque chose qui me ferait perdre mon humanité, mais je ne voulais pas, pour cela, pour me faire ça, il allait devoir prendre possession de mon corps, mais jamais il ne pourra me faire ça alors que j'étais conscient. Alors, je pris appuis sur la douleur, restant muet face aux questions des médecins, n'en rajoutant pas sur mon état. Je ne cherchais pas à être épargné, plus en le sentant lui en arrière plan, et c'est ainsi que ce termina sans doute ma dernière journée de liberté, dans la douleur. Je le sentis dès lors revenir et dans un dernier effort, je sortis de l'hopital, retrouvant la fraicheur d'un matin naissance et pour la première fois en deux ans, je m'assis sur un banc, tous simplement sur un banc, attendant que le soleil caresse ma peau et que je puisse ressentir à nouveau. Un instant volée, juste cela, juste quelques minutes ou j'étais moi et ou les choses simples de la vie m'étaient destiné. Je n'en voulais pas plus, je ne pouvais de toute façon pas en demander plus. Alors oui, je profitais de cette dernière liberté, le sentant revenir plus fort, bien plus fort, je fermais les yeux. Mon corps se détendit naturellement, comme si ma présence l'aiderait à profiter du moment avant d'être à nouveau prit par un autre et lorsque ce fut chose faite, je ne cherchais plus à m'opposer à lui, plus pour l'instant, je devais reprendre des forces, je ne pouvais pas me battre en continue contre lui, je ne pouvais pas... Je devais penser et réfléchir à présent, mais pour l'instant, j'abandonnais les hostilités.
Dernière édition par Elyas A. Wilde le Jeu 22 Mai - 22:34, édité 1 fois
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:29
Test RP
Chaque jour la même routine depuis que nous étions dans cette ville, chaque jour la même chose. réveil qui sonne, salle de bain, changement de vêtement, visite à sa proie, achat d'un petit déjeuner, cours, simulation de relations sociales, déjeuner, cours, travail, sport, amusement avec sa proie, douche, détente, diner, repos. Toujours la même chose, toujours la même normalité dans une ville qui n'avait rien de normal. Toujours le même comportement. Jamais la moindre crainte, même lorsqu'un fantôme en mode big boss se pointait… En fait c'était ça qui faisait toute la différence, il semblait à l'aise avec ce qui se passait, il semblait même s'en intéresser. Comment on pouvait s'intéresser à ça ? Comment on pouvait vouloir y participer même ? Je ne comprenais toujours pas comment un homme comme lui avait pu vivre, qu'il soit devenu ainsi en mourant, je l'aurais comprit, mais là… Non. Il n'y avait rien de normal, rien que je ne puisse comprendre. Ma vie avec lui était rythmé par sa folie, mais aussi par mes nombreux abandons. Je me demande si je n'aurais pas réussi à lutter contre lui en m'acharnant sans jamais m'arrêter, mais la réponse se faisait entendre bien rapidement, j'en doutais, j'en doutais vraiment. Alors comment pouvais-je tenir ? Comment je pouvais rester là ? Simplement car avec le temps, il apprit à me contrôler moi en plus de mon corps, sachant comment me faire réagir et comment avoir ce qu'il voulait. Il avait su faire de moi son pantin, un pantin ne pouvant plus lutter. Ainsi donc, aujourd'hui ne changerait sans doute pas de d'habitude, à l'exception près que nous étions le week-end et qu'il n'avait donc pas de cours à suivre. Pourtant il en avait des choses à faire, comme se mouvoir dans cette ville, chercher comment s'amuser, retourner sur des lieux ou des esprits puissants étaient venu. Il ne savait pas utiliser pleinement ce que l'on m'avait donné à la naissance, ce qui aurait pu m'empêcher tout ça, et bien qu'il cherche à se repaitre de la violence de ses compères, il devait obligatoirement me laisser la main. Ce qu'il fit, dans un lieu qui avait été choqué par les récents événements. Il me redonna le contrôle alors qu'il avait glissé sa main sur une poignet et sans que je ne puisse lutter contre cela, j'avais ressenti en écho le chaos qui avait porté le dernier esprit à s'être manifester ici. Cette ville, cette ville était maudite, chaque objet porté une marque plus brulante et brutale… Cette ville me tuerait avant Eskhol. « Quelque chose ne vas pas ? », me demanda alors une petite fille qui venait de voir mes larmes couler le long de mes joues. Baissant les yeux vers elle, je fis un pas en arrière avant de lâcher cette poignet qui continuait de me faire ressentir des émotions bien plus violente que celle de l'esprit ayant prit mon contrôle. Reculant d'autant plus, je cherchais à m'isoler le plus loin possible, cherchant à fuir ce sentiment avant que lui ne revienne. En arrière plan, à ma place en fait, il me soufflait doucement, « Tu l'as senti ? N'est-il pas fort ? Magnifique ? », essuyant les larmes qui coulaient de mes joues, je soufflais, à haute voix, « Si une pourriture relève de la beauté pour toi… », les regards se tournèrent vers moi avant qu'il se fasse un peu plus présent, ce qui eut le don de me faire tituber. « Ne vois-tu pas à quel point ce monde sera meilleure en sa présence ? » murmura-t-il dans mon esprit avant d'inverser nos rôles avec une facilité qui réussissait toujours à me surprendre. Il y a quelques secondes, mon corps bougeait sous mon impulsion et à présent… Je ne pouvais tout au mieux me faire trembler. « Quand j'en aurais fini avec toi, tu comprendras et tu le suivra ! », sa voix frappa mon âme avant qu'il ne me plonge un peu plus dans le noir. Lorsqu'il en aura fini ? Lorsque je mourrais c'est ça ? Il voulait faire de moi un être à son image ? Le pire dans l'histoire, c'est que je doute pouvoir lutter…
Sophya A. Turner Fade & Glory
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:42
Rebienvenuuuuuue ♥
Je dis pas courage pour la fichette vu que... tu l'as finie XDDDDD On passe au plus vite dessus! ^^
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:43
Courage à vous !
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:46
Rebienvenue, jeune lama o/
Abigail C. Springfield
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:46
Ben Rebienvenue à toi xD
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:47
Jiji > Merci vieux poney
Abi > Merci
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 22:53
J'suis pas un poney d'abord !
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 23:10
T'es quoi alors ?
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 23:14
Un pingouin *smiley pingouin qui danse*
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 23:15
Ok, donc merci vieux pingouin
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 23:17
J'aime mieux ça x)
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Jeu 22 Mai - 23:21
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 2:38
Parait-il que tu reviens alors re bienvenue ^^
Et.... DYLANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN :loooooove: *hem, se calme*
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 8:19
Re-bienvenue^^
Quinn L. Marchand
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 8:36
Re-Bienvenue ~
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 10:58
Merci
Lucas A. Duplessis
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 11:58
Re-bienvenue xD
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 12:42
Marchi
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 17:49
Bon courage pour ta fiche *O*
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Ven 23 Mai - 17:50
Merci Maddou
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Sam 24 Mai - 14:38
Alors j'ai le plaisir de te valider, je t'évite le petit blabla que tu connais x) A moins que tu veuilles ?
Bon jeu parmi nous
Elyas A. Wilde
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Sam 24 Mai - 14:41
Huuuuum, je le connais mais si il vient de toi
Merci (et bravo d'avoir eut le courage de tout lire )
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Sujet: Re: EAW # I’m getting weaker everyday Sam 24 Mai - 14:43
Alors tiens mon mignon
J'ai le plaisir de te valider Elyas! =D Longue fiche que j'ai adoré lire =D
N'oublie pas de créer tes fiches de relations et de rps, ainsi que de générer ta feuille de personnage (dans ton profil) et de la remplir! =D N'hésite pas à passer dans le Extra Voodoo, demander un rp pré-fait, voir si il n'y a pas de rp libre, et aussi dans la partie Evolution, où tu trouveras tout ce qui pourra t'aider à faire ta petite place sur le forum et à y évoluer! =D