Prie le Bon Dieu car il te mènera à ta mort. [PV Abigail]
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Sujet: Prie le Bon Dieu car il te mènera à ta mort. [PV Abigail] Sam 23 Aoû - 14:19
La ville s'était embrasée. C'était tout simplement le chaos. La police était tant et si bien débordée et qu'on ne les appelait plus pour les derniers recours. Cette femme avait peur. La nuit s'était fermée sur elle et derrière elle, un esprit la suivait. Elle ne voyait pas Alastair mais son instinct hurlait de fuir. Elle se mit à courir, traversant le sombre cimetière du quartier. Le Dibbouk continuait de la suivre et de la traquer sans aucune pitié. Son seul désir à cet instant, était de terroriser cette humaine. Mais allez savoir pourquoi, elle prit le chemin de l'église. Si elle y entrait, il ne pourrait jamais l'atteindre. Le Dibbouk apparut devant la vivante, se rendant tangible et le cri humain baigna tout le quartier. Il lui envoya une branche d'arbre qu'elle évita et elle se remit à courir. Furfur souffla de rage. Il continua de la suivre alors que le quartier baignait entre la terreur et la fête. Les gens voulaient oublier mais n'arrivaient pas complètement. Plus le temps passait et plus l'armée de Belaam prenait le pouvoir. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne deviennent vraiment forts.
L'église se distingua et l'afro-américaine eut juste le temps d'y entrer, la lourde porte claqua au nez de Furfur qui resta longuement silencieux. Il leva la tête et regarda l'immense maison de Dieu qui semblait le narguer. Tout lieu de culte sanctifié devenait un refuge pour les vivants. L'esprit grommela bien bas et disparut. Il se mit à tourner, invisible, autour de la maison de Dieu. On ne pouvait pas voir dedans, tout était dissimulé. La femme avait-elle trouvé un prêtre qui accepterait de l'écouter ? La colère secoua Furfur, la colère que sa proie venait de lui échapper. Il avait envie de tout détruire. Son énergie qu'il canalisait vainement semblait déborder. Il attendait depuis maintenant cinquante ans pour posséder quelqu'un, échouant régulièrement. Le mauvais esprit s'accroupit et continua d'observer cette énorme bâtisse qui semblait le narguer chaque minute un peu plus.
Un bruit dans son dos attira son attention et il tourna la tête pour toiser une petite silhouette. Il la reconnut pour la voir depuis un petit moment maintenant. Abigail, l'hôte de Gorgorth. Il n'était pas un grand fan de cette gamine mais n'allait pas demander à l'autre esprit des explications. Cela ne se faisait pas. Le choix de l'hôte était quelque chose d'intime qu'on ne remettait pas en doute. Il se rendit visible, même s'il savait que la possédée avait pu se rendre compte de sa présence. Lentement, le mauvais esprit se redressa et la toisa.
« Toi ici, je ne m'étonne plus de rien, te connaissant. »
C'était un compliment typiquement du mauvais esprit. Même ainsi, cela lui écorchait pourtant la langue d'être aimable. Un sourire amusé traversa ses traits tandis qu'il se retourna vers l'église et enfonça ses mains dans ses poches. Il ne pouvait pas vraiment interagir sur son apparence physique mais pouvait faire des gestes familiers comme se toucher les cheveux, toucher ses propres habits. Mais ceux-ci ne bougeraient pas, figés dans leurs états.
« Tu viens justement quand une humaine m'échappe, à croire que tu as le flair pour ce genre de choses. »
Peut-être était-ce effectivement le cas.
« Je ne sais pas combien de temps elle va rester là-dedans, ni même si elle a trouvé un prêtre. »
Et le prêtre était ce qui pouvait poser le plus de problème. Il suffisait qu'il contacte un exorciste et ils seraient particulièrement foutus. Alastair resta silencieux, cherchant un plan qui obtiendrait ses faveurs. Ce n'était pas chose aisée. Il s'imaginait bien Gorgorth se foutre de sa poire. De plus, le mauvais esprit n'était pas un jeune mais il avait agi comme tel. Sa proie lui avait échappé et cela risquait de lui coûter cher.
Abigail C. Springfield
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Sujet: Re: Prie le Bon Dieu car il te mènera à ta mort. [PV Abigail] Ven 5 Sep - 17:31
C’était devenu le chaos en ville, surtout la nuit, on se croyait dans un véritable film d’épouvante. Les esprits commençaient à rechercher de plus en plus d’hôtes à posséder. Et Gorgoroth s’amusait beaucoup lui aussi, il devenait violent par moments et il ne valait mieux pas qu’un humain le croise s’il tenait à la vie.
Il partait souvent en chasse le soir, il s’amusait à attirer les hommes en utilisant mon corps fragile pour leur faire croire qu’ils ont une chance avec moi et une fois l’homme seul avec moi, il est trop tard pour lui. Cette nuit j’avançais dans les rues, accompagnée d’un homme à qui l’alcool lui avait enlevé tout regret de viser une gamine de dix-huit ans. Et une fois dans une ruelle sombre, à l’abri de tous, Gorgoroth lui sautait dessus, profitant du peu d’équilibre qu’avait sa cible éméchée pour le mettre au sol. Il s’empara ensuite d’une brique ne se trouvant pas loin et le martela avec jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le temps que l’homme comprenne la situation, la brique avait déjà heurté à plusieurs reprises sa tempe et il perdait déjà tous repères. Le sang commençait à couler le long de son crâne, la violence des coups était disproportionnelle par rapport à ma petite constitution. Un sourire sadique était fiché sur mes lèvres et les éclats de sang arrivaient sur mon visage.
Une fois son méfait accompli, Gorgoroth se releva fier de lui et l’amusement se voyait dans ses yeux. Il jeta la brique dans un tas de détritus tout près et parti sautillant sur mes petites jambes comme une gamine. Il s’arrêta, prit une profonde respiration et décida qu’il en voulait plus, beaucoup plus. Il repartit en chasse d’une nouvelle cible, traversant la ville. Mais avec les récents événements, ils y avaient de moins en moins de personnes osant sortir le soir. Soudain un cri au loin lui fit tourner la tête. Un humain qui crie, c’est le signe d’un jeu en cours. Gorgoroth se dirigea vers la source du cri tout en continuant de sourire. De loin on pouvait apercevoir l’église, l’esprit eut un sourire encore plus grand en pensant que cela serait très ironique de tuer un fervent croyant juste devant son église, symbole de protection. Il se voyait déjà s’amuser à repeindre la porte du bâtiment.
En arrivant aux alentours du bâtiment religieux, je pus apercevoir la porte massive se refermer. Quel dommage, une proie de perdu. Mais je continuais d’avancer et je vis au loin une personne que je connaissais bien, une connaissance de Gorgoroth. Alastair était devant le bâtiment, j’imagine que c’est lui qui a dû effrayer la personne qui a crié. Il devint visible en me voyant arriver et me fixa tout en me disant que ma présence près d’ici ne l’étonnait pas. J’eus un léger sourire en coin en le fixant à mon tour.
Je dois avouer qu’il m’arrive en journée de passer près de l’église, car cela faisait beaucoup rire Gorgoroth de voir tous ces gens prier pour qu’il ne leur arrive rien. Croire et espérer, c’est tout ce qu’ils peuvent faire contre les esprits. Ce ne sont que des bouts de viande en sursis après tout. Je l’écoutais sans rien répondre, en me disant que je devais faire exprès de venir quand une humaine lui échappe et en disant qu’il ignore si elle a trouvé un prêtre ou le temps qu’elle va rester dans ce sanctuaire protégé. Je regardais l’édifice en me tenant à côté de l’esprit, silencieuse d’abord, avant de commencer par une petite raillerie.
Il faut croire que l’âge te ramollit si tu laisses une proie d’échapper. Et si je suis ici, c’est uniquement parce que j’ai entendu crier la femme, donc, je suis venu jeter un œil.
Tout en essuyant une goutte de sang qui coulait de mon front devant mes yeux, je fixais la porte d’entrée en soupirant légèrement.
Je ne sais pas, mais elle ne restera pas là éternellement, elle devra sortir à un moment. Quel dommage qu’ils aient des bâtiments pour les protéger ! Mais le problème, c’est que même si on l’attire dehors, il faudrait s’assurer que rien ni personne ne peut intervenir lors de ton attaque. Bien que je ne sous pas contre un petit meurtre de croyant, afin de leur faire passer clairement le message : croyez et espérez si vous le voulez, mais survivez si vous le pouvez.
Il fallait trouver un moyen de faire sortir volontairement la femme de l’église. Mais d’un côté j’étais un peu surpris qu’un esprit aussi vieux se soit fait avoir par une humaine. Laisser partir une proie n’est déjà pas une bonne chose, mais si en plus elle se réfugie dans une église et qu’elle peut alerter un prêtre, cela peut carrément devenir problématique. Même si un seul prêtre n’est pas encore trop dangereux, à plusieurs, ils peuvent mener un exorcisme à bien.
Sinon, j’aurai bien une idée pour faire sortir quelqu’un, mais je ne voudrai pas que l’on pense qu’un esprit comme toi ait besoin de l’aide d’une gamine pour mener à bien une chasse.
Mon esprit n’était pas souvent railleur, mais il pouvait se montrer piquant parfois, surtout dans un cas comme celui-là. Il ne le montrait pas, mais il riait intérieurement d’un échec pareil. Pendant qu’il regardait l’esprit du coin de l’œil, Gorgoroth lécha quelques gouttes du liquide rubis perlant sur ses lèvres.
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Sujet: Re: Prie le Bon Dieu car il te mènera à ta mort. [PV Abigail] Mer 17 Sep - 10:18
Alastair enfonça ses mains dans ses poches, se balançant légèrement sur ses talons tandis que son regard clair se posa sur la possédée. Il avait l'air enfantin, innocent dans cette position. Mais ce n'était qu'un jeu d'image car sa méchanceté se reflétait dans son regard. Il avisa le sang sur le visage de l'hôte de Gorgoroth, mais ne fit aucun commentaire. Cela ne l'étonnait même pas de le trouver dans un tel état. Qu'est-ce que ferait l'ancien palefrenier avec un hôte ? Il se le demandait. Un tressaillement courut le long de son échine à cette pensée. Peut-être bien qu'il profiterait au maximum, sévirait en ville sans jamais se refréner. Mais là, il venait de commettre une faute qui ne passerait pas. Il était âgé et supposé avoir un minimum de pouvoir. Or, une proie venait de lui échapper au nez et à la barbe. Peut-être aurait-il dû se taire car la voix railleuse de l'autre esprit ne tarda pas à surgir. Se ramollir. Furfur crut qu'il allait hurler sur place. Il jeta un regard sombre et hautain à la gamine à ses côtés. Il était obligé de baisser les yeux pour mieux être à sa hauteur des yeux, mais en règle générale, elle était bien plus grande que les femmes de son époque.
Cette époque offrait des choses qui le déroutaient. Était-ce pour cela qu'il tardait autant à avoir un hôte ? Peut-être bien. Il était peu sûr de lui pour le coup. Alastair ressentait une extrême lassitude. En deux siècles qu'il était ici peut-être bien touchait-il le fond. Le fond de sa méchanceté, de sa motivation, de tout. Alastair ne réagit pas vraiment quand Gorgoroth monta un plan. Ce plan tenait parfaitement la route à dire vrai. Par contre il tiqua en entendant le mot « ton attaque ». Cela voulait-il dire que le possédé ne l'attaquerait pas ? Qu'il ne ferait que regarder ? Peut-être bien. Alastair ne savait pas vraiment comment le prendre. Si c'était un acte pour préserver son honneur ou au contraire, se moquer de lui. Mais c'était bien ce qu'il pensait, l'autre esprit se moquait volontairement de lui. Le Dibbouk se retourna vivement vers le moqueur qui se pourléchait les lèvres qui avaient un peu de sang. Sa colère flamba.
« Comment oses-tu ?! »
Siffla-t-il. Lentement, il se rapprocha du possédé et le toisa de haut en bas. Il lui serait plus ou moins facile de blesser ce corps, bien entendu, ce n'était pas encouragé. Ils étaient supposés être alliés, pas se tirer dans les pattes. Alastair tendit la main et le vent se leva légèrement, effleurant les rares objets et vivants autour d'eux. Ce n'était qu'une menace, mais une menace belle et bien réelle.
« Méfie-toi de ce que tu dis car je ne supporte pas tes sous-entendus. Il serait facile de blesser ton hôte. Ce n'est qu'une gamine. »
Gronda-t-il. Le vent qui s'était levé retomba soudainement. Furfur n'était en aucun cas disposé à utiliser son énergie pour rien. Et Gorgoroth n'était pas sa victime, juste un emmerdeur pas tenté qui l'enquiquinait.
« Tu es couvert de sang. J'imagine que tu as laissé le cadavre à la vue de tous ? C'est une fabuleuse idée ! Comme cela, il va encore plus ameuter les médiums. »
Grommela-t-il. Alastair avait un certain sens du spectacle envers ses victimes. Il les mettait en scène avec son passé et les abandonnait artistiquement. Tuer tous les dix ans lui faisait profiter des choses. C'était pour cela qu'il rechignait autant à choisir un hôte maintenant. Il avait l'impression qu'en ce moment, les possédés faisaient de la boulimie des victimes. Ils tuaient sans réfléchir, obéissaient à Belaam. Au début, Alastair trouvait Belaam intéressant, mais combien de temps ce soudain intérêt resterait-il ? Le mauvais esprit se concentra à nouveau sur la maison de Dieu qui s'élevait devant eux comme un défi.
« On peut toujours faire croire qu'il y a un incendie. Si elle est seule, elle sortira d'ici pour sauver sa peau. »
Il ne regardait même plus Gorgoroth, vexé, mais il s'en remettrait. Le moteur de Furfur n'était pas l'orgueil, mais la colère. Son orgueil avait été bouffé par le temps et n'existait plus vraiment.
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Sujet: Re: Prie le Bon Dieu car il te mènera à ta mort. [PV Abigail] Jeu 30 Oct - 21:20
Le sujet n'a pas eu de réponse depuis plus d'un mois, merci d'y remédier ou de le signaler au staff afin que celui-ci soit archivé =)
Abigail C. Springfield
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Sujet: Re: Prie le Bon Dieu car il te mènera à ta mort. [PV Abigail] Mar 2 Déc - 19:15
J’eus un léger sourire quand je vis que mes taquineries faisaient mouche. L’esprit alla même jusqu’à me menacer, même s’il n’a fait que lever la main, je savais très bien qu’il pouvait détruire ce petit bout de chair qu’était mon corps humain. Mais par la suite, si je redevenais esprit, je pourrai toujours me venger. Pour moi, Abigail n’était qu’une marionnette comme une autre. Je n’aurai qu’à en trouver une autre, ou devenir l’esprit d’une maison hantée comme dans les films, massacrant toute personne s’y risquant ou venant y vivre.
Oh allons, est-ce comme ça que l’on parle à un vieil ami, qui est ton aîné qui plus est ? Ce n’est peut-être pas à moi de te faire la morale à ce point-là, mais ça ne sert à rien de démarrer aussi vite.
Mon sourire n’avait pas quitté mon visage, je restais droite les mains dans le dos, en dansant sur place de gauche à droite. De loin on aurait pu croire que j’étais une ado on ne peut plus normale. La différence c’est que j’avais une soif de sang prononcée et que j’étais prête à tout pour essayer de l’assouvir. Et je pouvais laisser libre cours à mes envies depuis l’arrivée de Belaam, les autorités et les médiums avaient beaucoup de boulot avec tous les meurtres en ville.
Alastair fit une réflexion par rapport au sang que j’avais sur moi, me faisant la remarque que j’avais sûrement dû laisser le corps à vue et que ça allait alerter les médiums. Je fermais les yeux, me remémorant la scène du meurtre, ricanant légèrement avant de les rouvrir et de lui répondre.
Les médiums ont déjà beaucoup à faire en ville et puis il faut d’abord faire la différence entre un meurtre commis par un humain et un commis par l’un d’entre nous. Et contrairement à ce que tu penses, le corps n’est pas forcément à la vue de tous, il est dans une ruelle sombre, donc au plus tôt il sera découvert demain matin, ce qui me laisse le temps de rentrer chez moi en toute quiétude.
Je fixais l’esprit à côté de moi, il fixait toujours l’église, il devait penser à un plan pour récupérer sa proie. Il émit d’ailleurs son idée à voix haute, sans pour autant s’adresser à moi, cela avait plutôt l’air à une réflexion personnelle.
Un incendie, oui ça devrait marcher, les humains ont tendance à sortir rapidement quand il y a effectivement le feu. Mais comment comptes-tu faire ? Au pire, il y a quelques buissons tout autour, il suffirait d’en enflammer deux trois, mais il faudrait encore que cette femme le remarque. Mais si tu veux, je peux toujours crier pour l’alerter du feu, au pire si elle ne croit pas au feu, elle pourra toujours sortir pour me « sauver ».
J’aimais beaucoup jouer le rôle de la petite fille en détresse, c’était un moyen d’attirer des proies facilement. On pouvait attirer tous types de personnes, aussi bien les bons samaritains que les plus salauds espérant pouvoir me manipuler. Je n’étais pas toujours aussi directe quand il s’agissait de tuer, le plus beau dans les meurtres, ce n’est pas de tuer la personne ou de regarder le corps sans vie, non c’est de voir la peur dans le regard des gens, la voir s’intensifier jusqu’à son paroxysme et à la fin sentir l’âme de ma victime qui s’échappe, bien entendu ce n’est qu’une impression, mais c’est un pur plaisir à ressentir.
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Sujet: Re: Prie le Bon Dieu car il te mènera à ta mort. [PV Abigail]
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