Cause two can keep a secret if one of them is dead [Quinn]
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Jayden T. Cook Bloody games are the best
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Sujet: Cause two can keep a secret if one of them is dead [Quinn] Mar 8 Sep - 14:08
Les parcs. N'ont-ils pas quelque chose de simplement… magique ? Surtout de nuit. Le chant des grillons, le vol des lucioles, l'appel de la chouette et le froufrou du vent dans les feuilles. L'éclat des étoiles, le halo de la lune qui illumine d'une lueur mystérieuse tout ce qu'il éclaire. Oh, faut pas croire n'importe quoi. Je suis insensible à ce genre de choses, moi. Mais pas les humains. Eux traînent ici pour assister à tout cela, pour écouter l'harmonie de la nature et observer les milles et unes lumières scintillantes. Ils viennent de moins en moins, c'est sûr. Depuis la prise de la ville, même les humains sont foutus de comprendre qu'il y a certains lieux à éviter. Mais c'est encore mieux ainsi. Quand ils étaient plusieurs à se promener ici la nuit, c'était plus complexe d'en massacrer un sans se faire trop remarquer. Maintenant c'est plus aisé. Et puis, je me fiche bien de me faire remarquer, moi. Il faut dire que l'autre jour, avec la petite Noire, c'était marrant aussi. Mais les meurtres de masses attirent trop l'attention de cette putain d'Assoc'. Ils ne m'aiment déjà pas beaucoup et j'en ai marre de les avoir au cul. Y'a qu'une autre personne qui me tape autant sur les nerfs qu'eux, actuellement…
Belaam. Ce saleté d'imbécile qui se prend pour un autre. Moi, d'ailleurs, il me prend pour son petit chien de poche. " Fais-ci, fais-ça, sinon… " J'en ai rien à chier de ses ordres. On ne me donne pas d'ordres à moi ! Si ce n'était pas que son objectif m'avantage moi aussi… Je lui montrerais bien, moi, comment on peut jouer à deux à ce genre de jeux. Mais ce serait aider l'Assoc' et, eux, je les hais encore plus. Pour l'instant. S'il continue comme ça, je pourrais bien me retrouver à découvrir des avantages à filer un coup de pouce aux Médiums, Exorcistes et autres Sorcières Incorporés. Rien que de l'imaginer, ça me fiche un mal de cœur.
Et, comble de joie, ce soir, il n'y a pas âme qui vive dans ce parc. Bien sûr, c'est quand j'ai besoin d'un bon petit meurtre que personne ne se propose pour se faire torturer. Les humains, jamais là quand on en a besoin ! Mais bon, quand le plaisir ne vient pas à toi, va jusqu'au plaisir ! Bref, ne me reste qu'à me dégoter quelqu'un. Je commençai à arpenter les lieux - tiens, comme une pauvre âme en peine hantant les lieux de sa mort ! - dans l'espoir de trouver une âme innocente qui s'y baladerait.
Tilt. Bon, en ait, ça ne fait pas vraiment tilt. Mais y'a pas de mot ou d'expression pour dire ce qu'on ressent quand on sent l'énergie d'un autre esprit. Déjà, il y a une variation de puissance dans l'énergie, qui laisse deviner la force de son possesseur. Puis il y a une différence notable entre l'énergie d'un esprit libre ou d'un possesseur. Puis après il y a l'énergie en soit. Bref, c'est indescriptible, mais je peux dire avec assurance que je ne suis pas seul dans ce parc. Il y a un humain. Et un esprit. Tous deux dans le même corps. Bon, c'est pas exactement ce que je cherchais, mais j'ai demandé un divertissement et en voilà un. Allons jouer.
Quinn L. Marchand
Infos de baseÂge du personnage : 19 ans. Messages : 1042 Localisation : Dans Marigny.
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Sujet: Re: Cause two can keep a secret if one of them is dead [Quinn] Mer 9 Sep - 11:32
Cause two can keep a secret if one of them is dead
FT Kellan.
Encore une nuit sombre, sans lune, avec pour seul éclairage la lueur jaunâtre de lampadaires quasi tordus, aussi abîmés que ce qui devait bien rester de.. de ce que certains pourraient appeler mon âme, que d'autres nommeraient mon humanité. Marchant rapidement, je tâchais de me faire petite, discrète, mais pas fugitive. Il est pourtant bien difficile de trouver un juste milieu dans ce genre de situation. Je suis partagée entre l'angoisse et l'envie d'en finir. J'ai pourtant l'impression que rien de ce qui peut advenir ne me plaira. Je déglutis, resserre mes mains dans les poches de ma vestes, tentant tant bien que mal de ne pas me recroqueviller sur moi-même. La morsure du froid qui me ronge me fait presque mal, mais je serre les dents, me tiens bien droite, me jetant dans les rues pour mieux m'y perdre. Si je ne me sentais pas si traquée, je crois que je craquerais, me laisserais tomber quelque part, pour pleurer ou crier. Mais je n'en ai même pas le temps, et je ne peux pas imaginer qu'il me rattrape. Pourquoi ! Le sentiment d'injustice qui m'étreint ne me lâche pas, et je revis en boucle le début de cette soirée cauchemardesque. Je sortais de chez moi, tout simplement, sans rien chercher ni faire, quand une ombre se décida à assombrir ma soirée. Grand, arrogant, et en plus de ça, vulgaire. J'avais préféré me taire à sa première injonction, me demandant sérieusement s'il s'attendait à ce que je lui réponde que, non, je ne ferais rien avec lui, payée ou pas. Cependant, quand il avait insisté, je m'étais découverte non pas, éventuellement, "grande-gueule" mais carrément suicidaire. Il avait alors pété les plombs, mais pas comme je venais de le faire : lui préférait utiliser ses poings. Tout devenait ensuite confus. Il n'avait pas réussi à m'amocher ou du moins pas trop, j'avais perdu tout contrôle, frappant avec une rage que je ne me connaissais pas. Lui aussi frappait, bien sûr, mais j'encaissais admirablement bien ou esquivais. Sauf que, cette fois, je reprenais mes esprits d'un coup, mon poing percutant encore sa mâchoire. Je me relevais d'un coup, comme sonnée, et partais en courant, pendant que lui se relevait en m'insultant, bien décidé à ne pas me laisser m'en sortir à si bon compte. Enfin, ça, je le supposais, je ne restais pas assez longtemps sur place pour vérifier cette théorie.
« Il ne pouvait pas nous parler comme ça, Quinn. Je refuse que quiconque te traite de cette façon. Tu n’aurais jamais dû le laisser t’interpeller de la sorte ! »
J'hochais la tête, buvant ses paroles comme pour me réchauffer, tremblant sans même m'en rendre compte. Rapidement, je me calmais, vérifiais que j'allais bien - enfin, aussi bien que la situation me le permettais. J'allais avoir des bleus supplémentaires, dont deux sur le visage - un sur ma joue, l'autre au coin de ma bouche, qui saignait légèrement - et peut-être même quelques autres au niveau des côtes et des mains - ces dernières étant endolories et plus violettes que blanches. Je m'arrêtais alors pour faire le point. Je devais être amochée, j'avais même du sang au genou et sur mon t-shirt. Après m'être arrangée pour n'être qu'une silhouette encapuchonnée, je reprenais ma route, me dirigeant finalement au parc le plus proche. A croire que ce genre de sorties se finissaient toujours de la même manière.. Dans un parc. Je ne me rendais pas souvent par ici, mais ça ferait l'affaire. Enfin, je l'espérais très fort. La lumière crues des réverbères me fit cligner des yeux quand j'entrais, et je me demandais s'ils laissaient ces derniers allumés toute la nuit. Puis j'haussais les épaules, m'aventurant sur un petit sentier, prête à faire - au moins - les cent pas. Mais ma soirée, si mouvementée était-elle, n'était pas terminée. Pas encore. Etais-je devenue un aimant à problèmes ? J'aimerais pouvoir dire que non, mais je commençais à en douter.
« Nous ne sommes pas seules. Il vaudrait peut-être mieux faire demi-tour.. »
Fini le panache. Mon envie d'en rire me glaça quand, après quelques instants, j'imaginais que cette fois, nous ne devions pas faire le poids, pour directement chercher à faire demi-tour. Alors j’accélérais le pas, décidée, cette fois, à éviter au mieux les ennuis.
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