Pain Death and Suffering | Groupe 3 - Suite

L'ambiance néfaste montait d'un cran au sein de la ville et chacun se retrouvait au milieu d'une cohue sans nom. Les Esprits excitaient les passants, se cachant derrière leurs épaules comme une conscience maléfique, les possédés foutaient un véritable capharnaüm, et les protestations allaient de vive voix. Manifestation improvisée, colère sans nom, maelström d'émotions, chacun voulait revendiquer ses droits, faire comprendre aux autorités de la ville qu'ils n'étaient absolument pas d'accord avec cette nouvelle loi en cours. Et que cela allait barder...

Cependant, alors que chacun y allait de sa petite colère, l'écran en feu tomba au centre de la foule, incendiant plusieurs personnes, en blessant davantage. On dut s'écarter, faire profil bas, tandis que les policiers et militaires s'avançaient pour mettre fin au grabuge. Mais c'était sans compter l'apparition soudaine d'une barrière infranchissable entre eux et les gens présents, faites de débris et de bourrasque. Belaam venait d'entrer en scène, faisant une démonstration efficace de ses pouvoirs... Qu'allait-il donc se passer par la suite ?

NOTE AUX JOUEURS:

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Alastair s'était rendu visible et observa l'écran géant en feu s'effondrer au sol. Il n'éprouvait aucune peur, sachant qu'il ne risquait rien. Quand des débris et des bourrasques se soulevèrent, un sourire mauvais passa sur son visage. Sans réfléchir, il tendit la main et l'air ondula non loin de lui, une autre bourrasque. Ce fut à ce moment que son regard croisa celui d'une autre personne. Mais il s'en fichait, il laissait sa méchanceté gratuite s'afficher. Il était là pour le détruire et rien ne l'empêchait de le faire.

Spoiler:

La foule était nombreuse. Tout le monde se faisait bousculé. Trouver la sortie s'avérait beaucoup plus compliqué que prévu. Tessa n'aimait pas du tout la tournure des événements. La peur commençait à s'insinuer en elle. La chute du grand écran en flamme ne l'aida pas à retrouver son calme. Son cœur manqua un battement dans sa poitrine, elle se retint de crier de justesse. Les mecs qui étaient près d'elle tout à l'heure avaient disparu, surement poussé par la foule. L'humaine ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, ignorant que Belaam avait pointé ses fesses. Une autre bourrasque la fouettait, sa provenance semblait proche. Tessa regardait autour d'elle.

Alors elle vit un type au regard plus qu'inquiétant, d'ailleurs même son sourire n'indiquait rien de bon. Instinctivement, Tessa chercha à mettre de la distance entre lui ( Alastair) et elle. En reculant, elle percuta une personne, lui marchant involontairement sur les pieds...

Spoiler:

J'ai assisté, calmement, à l'annonce. J'ai regardé, en silence, le peuple se révolter. J'ai observé le chaos envahir la place de l'église, et j'ai souris. Ces humains pensaient retenir qui avec des armes et des tanks ? Si j'avais envie de sortir de Nola, je n'aurais qu'à t'abandonner Adam, et me trouver un autre corps. C'en est à se demander dans l'intérêt de qui est passée cette loi. En fait, je m'en contrefiche. L'odeur de la peur, les vibrations de la panique, de la terreur dans l'air, du sang, de la mort; les cris qui résonnent, les hurlement de rage; le vent, les débrits qui fouettent la peau; le paradis sur Terre à mes yeux. Que Belaam soit ici, c'est un autre truc dont je n'ai rien à cirer. Je ne suis pas son petit chien de poche, je ne l'appui que pour profiter du chaos et de la mort qui apparait dans son sillage.

Aïe. Une femme me marche dessus, me forçant à sortir de mon appréciation silencieuse du moment. Et, plutôt que d'agir comme tous les autres de ma "race", je la rattrape et lui présente une moue inquiète. J'aime bien me faire passer pour un gentil humain avant de massacrer mes victimes. C'est toujours plus amusant. Cette expression sur leur visages lorsqu'ils comprennent... extatique. Délicieuse. Presque autant que leur souffrance.

" Faites attention mademoiselle, on ne sait pas sur qui on peut tomber par ici "

Spoiler:

Pain Death and Suffering

Event.

Tout passait vite, trop vite. J'avais à peine pus connaître le nom de ma partenaire de fuite que la foule nous séparais. En essayant de la retrouver, je tombais sur un homme qui, couteau en main, m'entailla le bras. Je partais en sens inverse, le bras replié contre moi, plus perdue que jamais. Je n'avais plus de repères, et la panique me gagnais une fois de plus. Que faire ? Où aller ? Pouvais-je encore fuir ? Allais-je réchapper à cette maudite journée ? Le peu de solidarité qui avait put se tisser était délié, sans ce "groupe", que faire ? Je jetais des regards perdus autour de moi avant de me rendre compte que l'on me suivait.. Déglutissant, je commençais à courir en reconnaissant le fou au couteau. Hécate, là, je fais quoi ?!

« Tu cours, tu trouves quelque chose pour te cacher, fuir ou faire diversion ! »

Suivant plus ou moins ces ordres à la lettre, j'appercevais un homme aidant une jeune femme. Ni une ni deux, je sautais sur l'occasion et leur criais, tout en approchant, jetant des regards derrière moi;

- Aidez moi ! Sil vous plait, cet homme est complètement malade !

Désolé du retard, je n'avais pas vu le message de Tessa :/, du coup, je préviens Alastair ou c'est déjà fait ?

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Alastair vit la peur et il s'en nourrit. Son humanité envolée à jamais, il regarda le possédé aider la femme. Lentement, il baissa la main et les bourrasques de vent retombèrent. Il regarda une seconde femme entrer en scène, bien loin de se douter du lien qui les liait. Il regarda tout ce beau monde et il comprit alors qu'il avait en quelque sorte aidé le possédé. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il saurait rouler les deux femmes dans la farine. Lentement, Alastair s'approcha comme si de rien n'était. Il darda son regard sur Tessa puis sur la femme possédée et la détailla soigneusement.

" Vous devriez arrêter de paniquer. Cela risque d'empirer les choses. "

Oui il faisait comme si de rien n'était. Curieux de voir si la petite brunette - Tessa - allait réagir. Deux possédés, un esprit et probablement une humaine, ou sorcière, enfin quelque chose de vivant et de normal. Cela promettait.

A trop vouloir se reculer, Tessa marcha sur le pied d'un homme. Celui ci ne semblait pas outré d'avoir été percuté. Vivement la demoiselle s'écarta de lui. Ce soir, elle préférait rester loin des inconnus. Son instinct de survie, surement.

" Pardon et..merci du conseil. "

Surtout que les psychopathes semblaient de sortir ce soir. Tout ce qu'il fallait pour que la peur naisse. Tessa allait rajouter autre chose, quand une jeune femme approcha. Elle semblait paniquer et demander de l'aide. C'était l'homme au regard malade qui lui faisait peur. Tessa comprenait très bien, mais elle prit sur elle pour ne pas laisser la panique gagnait. Non elle refusait de paniquer aussi facilement. Plus facile à dire cependant, mais elle décida de rassurer la rousse.

" Calmez vous. Vous lui donnez du pouvoir en le laissant vous faire peur. " Essaya t'elle de la conseiller au mieux. " Quand à vous,- s'adressant à Alistair,- vous devriez reculer et la laisser respirer. "

Pain Death and Suffering

Event.

Ne pouvant me résoudre à lâcher du regard l'homme qui me poursuivait, je m'approchais de la femme et de l'homme, dans l'espoir de trouver en eux un substitue à la présence de mes rencontres précédentes. Etre en groupe vaut mieux que d'être seul, pas vrai ? Inquiète, je ne vis pas apparaître un homme qui manqua de peu de me faire sursauter quand il déclara;

- Vous devriez arrêter de paniquer. Cela risque d'empirer les choses.

Empirer les choses ? Un malade me suit avec un couteau, s'en est déjà servi contre moi et moi, je ne dois pas paniquer ! Je ravalais mon indignation, préférant faire quelque pas de plus en arrière, mettant de la distance entre le nouvel arrivant, le fou et moi. La femme, elle, sembla plus compréhensive, plus humaine, presque, dans sa façon de me rassurer. Ce qu'elle réussi presque a faire;

- Calmez vous. Vous lui donnez du pouvoir en le laissant vous faire peur. Quand à vous, vous devriez reculer et la laisser respirer.

Je tentais rapidement de réguler ma respiration et glissais un faible « Merci..» , encore désorientée, le souffle court. La foule était devenue compacte, les possibilités de se sauver moindres.. Par où passer ? Mon repère -l'église- était maintenant occupé par tout un groupe armé, faisant plus que froid dans le dos, et les petites rues, lieu de repli stratégique, étaient loin, de l'autre côté de la mer de corps et de gens pour la majorité. Me faudrait-il attendre la fin de ce rassemblement pour m'en aller ?

Oh, tiens donc. Cette soirée gagne en intérêt. Décidément, j'ai bien fait de venir. Ce n'est pas tous les jours que je vois des foux-furieux poursuivrent des femmes armé d'un couteau. Surtout des foux-furieux cent pour cent humains. Normalement, c'est mon travail, ou celui de cet esprit, là, de massacrer les humains. C'est amusant de voir que ces derniers n'ont même pas besoin de nous pour s'entretuer. On pourrait presque se contenter de les regarder faire. Mais c'est bien moins amusant. Où serait le plaisir ?

J'assiste donc d'abord à l'arrivée de cette femme paniquée à peu près en même tant que la première me fait comprendre, ou du moins c'est ce que j'en comprends, qu'elle n'est pas complètement dupe. Ensuite, j'aperçois le fou au couteau. Puis, finalement, c'est l'esprit qui s'amusait pas trop loin il y a un instant qui se ramène. J'attire les foules, il faut croire.

Des commentaires sont échangés, futiles et stupides. Bien sûr qu'elle ne restera pas calme. Bien sûr qu'ils ont raison. Mais on s'en fiche. Rester calme, ce n'est pas amusant.

Je préfère les laisser parler. Les laisser permettre au maniaque qui fait si peur à ces dames de s'approcher. Ah, mais, en fait, mauvaise idée. S'il les tues, j'aurai joué les gentils pour rien. Et je déteste travailler pour rien.

D'un bref et court mouvement de main, j'envoies voler un morceau de verre de la taille d'une assiette dans la gorge de l'homme au poignard. Quel gâchis. Pas un cri, pas un gémissement. Le simple meurtre n'est pas aussi satisfaisant lorsqu'il n'y a pas de torture en accompagnement. Je me tourne donc vers les autres. Bon, on oublie le rôle du gentil humain. Mais je peux peut-être leur faire croire que je ne suis pas si méchant que ça.

" Dites-donc, les gens sont un peu sur les nerfs, vous ne trouvez pas ? "

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Un sourire amusé étira les lèvres d'Alastair quand la brune s'adressa à lui de manière autoritaire. Une femme ne lui donnait pas d'ordre. Son regard s'enflamma de rage.

" Et si je dis non ? "

Quant à la rousse à leurs côtés, elle ne parlait plus, quelqu'un aurait-il mangé sa langue ? Furfur promena son regard sur elle et quelque chose arriva. Le fou au couteau s'approcha d'eux, mais avant d'avoir pu les atteindre, du verre se planta dans sa gorge et il s'effondra, mort. Alastair posa son regard sur le possédé, pas dupe pour un sou, mais il n'allait pas le balancer. Il était trop gentil voyons ! Sa remarque sur les gens sur les nerfs lui fit arquer un sourcil.

" Et je suppose que vous allez tous trouver une solution dans le meilleur des mondes. Pas vrai les filles ? "

Tous et toutes savaient qui étaient les méchants ici. Mais ce n'était pas drôle si elles fuyaient maintenant. Malgré tout, le petit attroupement risquait d'attirer des gens.

Spoiler:

Le femme semblait écouter en faisant des exercices de respiration. C'était déjà ça. Même si cela ne serait surement pas la solution finale. Tessa regarda Alistair, qui ne semblait pas avoir apprécié sa remarque.

" Et bien, vous dites non ? Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous donnez la fessée pour ça."

Tessa n'était pas à l'aise face à lui, mais elle préférait faire de l'ironie. Les yeux de Tessa s'ouvrirent en grand quand l'homme au couteau fut tué par Adam. Elle eut un geste de recul, sous le choc d'un tel acte. Bordel encore un malade ! Pensa t'elle. Non mais, ce n'était pas le moment d'avoir deux tordus sur le dos. Ils faisaient bien la paire, en tout cas. Tessa les regardait Adam et Alastair l'un après l'autre. Elle préférait ne pas compter sur eux pour s'en sortir. Un coup d’œil vers, la femme, elle se demanda si cette dernière pourrait l'aider. Bof... Ce n'était pas sa conviction première, mais elle espérait se tromper.

" ah bon ? J'avais pas remarqué, je trouve les gens assez sereins.. Et la seule solution est de rester à prier Dieu. Donc vous n'avez qu'à rester ici...Nous on va faire un tour, n'est pas ma chère ?"

Tessa se foutait de leur gueule et mentait aux hommes. Mais pour l'instant, elle avait pas d'idée lumineuse pour se sortir d'ici, hormis s'éloigner des deux types pas nets. Avant d'avoir l'accord de Quinn, Tessa commençait à l'entrainer.

Pain Death and Suffering

Event.

Les sens en alerte, tentant de me calmer tant bien que mal, a demi cachée par la silhouette imposante de l'homme en costard, je cherche une issue de secours, quelque chose. Mais plus mes méninges s'activent et moins je trouve. Un fragment de verre -je cherche une seconde à déterminer son origine- s'abat, implacable, dans le cou du fou, lui ôtant la vie. Je sursaute, manque de crier. Là, la peur revient, plus vive encore. Les yeux arrondis, je recule, m'éloignant de ce qui m'avait apparut être un bon protecteur. Je dévisage les deux autres. L'autre homme est quasi impassible, pas le moins du monde choqué. Désespérée, j'attends une réaction censé, qui arrive plus ou moins de la brune. Sans subtilités mais rapidement, elle me "propose une ballade" et prends ma main. Je n'en demande pas plus et, le pas rapide, lui chuchote, sans oser me retourner;

- Tu connais un moyen de contourner l'église en évitant le brasier ?

Loin des deux autres -qui ne vont tout de même pas rester éternellement en retrait-, je reprends contenance, plus ou moins prête à tenter de sauver ma vie -et si possible, celle de la femme-

Soupir. Pauvres idiotes. Croient-elles qu'il soit aussi simple d'échapper à quelqu'un comme moi ? Elles auraient été plus en sécurité i elles étaient restées. Tu l'as appris à tes dépends, hein Adam ? Quand on me fuit, je n'en ai que plus envie de poursuivre. C'est un horrible défaut que de toujours vouloir ce qu'on n'a pas, je sais. Mais je m'en contre fiche.

Mentalement, je referme autour de chacun de leur corps une main invisible. Un sourire sadique se peind sur mes lèvres. Je les tire vers moi, nous si on considère l'esprit, les faisant tomber au sol, mais tirant malgré tout. J'envoie voler au passage les gens qui sont dans le chemin. Il faut dire que la télékinésie, c'est pratique. Je ne relâche ma prise sur elles que lorsqu'elles sont à mes pieds. Je leur souris aimablement.
" Vous partiez déjà ? Moi qui souhaitais qu'on puisse profiter de cette merveilleuse soirée pour apprendre à se connaître... "

Entrainant la rouquine derrière elle, Tessa se demandait comment elles allaient faire pour se sortir d'ici. Elle n'avait pas réfléchi plus que cela, n'ayant pas prévu de plan d'action. Son impulsivité lui jouait parfois des tours. Mieux valait ça que restait auprès des deux psychopathes.

"- On va en trouver un ! Il y a forcément un moyen de se tirer d'ici. "

Son optimisme n'avait pas été entamé. Alors qu'elle voulait avancer, mais impossible elle n'arrivait pas à faire un pas de plus. Avant qu'elle ne puisse s'interroger, Tessa se retrouva à terre attiré vers Adam, sans qu'elle ne puisse rien faire. Ce n'était pas normal ! La rouquine semblait ressentir les mêmes effets. Tessa porta un regard sur lui.

" - Et si on n'a pas envie de te connaitre ?" rétorqua t'elle d'un ton glacial. Clairement, Tessa ne tenait pas à se rapprocher de lui. Mais elle voulait bien tester un truc, se mettre Adam à dos ne serait pas une bonne idée.

" Tu peux venir avec nous ? Nous offrir un verre, ça serait plus agréable pour faire connaissance."

Pain Death and Suffering

Event.

Mais le sort me rit au nez et empresse de ma ramener à la réalité, triste spectacle qui s'étale devant nos yeux. D'un coup, mes mouvements me semble freinés, ralentis, puis je me sens revenir en arrière, sans pouvoir rien y faire. Je ravale un hurlement, pétrifiée ou presque, tandis que mes bras s'agitent inutilement. Je finis aux pieds de l'homme, définitivement effrayée. Je tente malgré tout de ne pas céder à l'hystérie et garde la tête plus au moins froide en me relevant assez vite, pour ne plus avoir à supporter ce regard de haut, ces paroles horripilantes et désespérément flippantes. Moi qui pensais avoir survécu au pire.. Me voilà entre les griffes du loup, sinon plus.

- Et si on n'a pas envie de te connaitre ?

Le mot était faible, mais bienvenue, et mon "alliée" enchaîna, me laissant le temps de tenter une analyse de la situation.

- Tu peux venir avec nous ? Nous offrir un verre, ça serait plus agréable pour faire connaissance.

Tentative peut-être vaine mais au moins, quelque chose. Plus qu'à dire un truc, moi aussi. A moins de me faire petite et de disparaître ? Pour abandonner la fille ? Pas possible, trop de scrupules. Allons bon, je réfléchis un instant et je me lance, mon regard dans le sien, tentant d'y mettre la nuance que je désire.

- Qui es-tu ?

Je sors mon "joker", en espérant que celui-ci ne me fera pas de coups tordus. Après tout, s'il est tout aussi possédé que moi.. Il y a peut-être moyen de trouver un terrain d'entente.. Non ?

Amusant. Je sais pertinament que je me laisse facilement distraire par mon envie de jouer avec mes victimes. Je sais que j'ai tendance à me laisser amadouer, dirons-nous, par l'intérêt et le plaisir que peuvent représenter certaines personnes. C'est qu'il y a des gens, de ces humains, qui sont ennuyant à torturer. Avec eux, c'est toujours la même rengaine, " Ah, arrêtez, mais pourquoi vous faites ça, s'il vous plait ne me tuez pas, ça fait mal, bouhouhou ". Et puis il y a ceux qui ne réagissent pas comme prévu. À une ou deux reprises, il m'est arrivé de ne pas tuer une de mes proies. Je me dis que je me la garde en réserve, au cas où je repasserais dans le coin. Ou que je m'ennuirais.

Ces deux-là, elles sont marrantes. D'abord, la première, celle qui a l'air un peu plus allumée, tente, je crois bien, de m'inviter à sortir. Ce qui est absolument adorable de sa part. Et inutile, bien entendu. Mais adorable, je reconnais au moins cela. Belle tentative. Même si c'est légèrement saugrenu, même pour moi, comme méthode.

Je n'aime pas trop la question de l'autre. Je peux parfaitement sentir à son énergie qu'elle est possédée, mais, contrairement à toi et moi Adam, c'est apparement l'humaine qui est au contrôle, pour l'instant. En me demandant qi je suis, c'est mon identité qu'elle cherche à connaître. Malheureusement pour elle, je n'ai pas l'habitude de donner mon nom aussi facilement. Jamais au premier rendez-vous tout du moins.

" Hm, tentant, mais j'aime bien l'ambiance qui règne ici ", je réponds d'abors à la première. " Pour ce qui est de ta question, j'ajoute pour la seconde je ne saurais lequel des noms qu'on m'a fait porter te donner. Mais Adam fera l'affaire. Et vous êtes ? "
Le tout dit avec un sourire affable et une expression mondaine des plus respectables. Ciel, je passerais presque pour une bonne personne. Enfin, si elles n'avaient pas déjà eu un aperçu de ma véritable nature; celle qui n'est jamais bien loin sous la surface.

Cet homme était nocif, Tessa voulait absolument s'en éloigner. Partir de cet endroit, était aussi sa priorité. Trop de fous. Trop de violence. Trop d'insécurité. Elle voulait juste retrouver le cocon rassurant de son lit.

Tessa observa l'autre jeune fille. Il semblerait qu'elle aussi veuille sortir d'ici. Elle se relevera vite, pour faire face à Adam. L'humaine n'était pas étonnée par le manque de réponse de l'homme. Un cinglé qui aimait le chaos. Mais pourquoi avait t'il fallu qu'elle tombe sur lui ? Jamais elle n'aura de réponse.

Miss Irving se mit à douter sur la nature de cet Adam, quand il évoqua l'existence de plusieurs noms...Ce n'était pas un humain comme elle. Super. Il est ou le cheval blanc ou le type en collant qui doit ramener ses fesses pour sauver les demoiselles en détresse ? Bien que sa situation ne soit pas encore trop catastrophique. Tessa prit le soin de répondre à Adam, même si elle n'était pas sûre qu'on l'adressait à elle.

- Une jeune fille qui doit rentrer chez elle !

Et elle commença à s'éloigner d'Adam, en reculant pas à pas.

Pain Death and Suffering

Event.

J'avais beau savoir que ce n'était peut-être qu'un éventuel effet de surprise perdu, j'espérais, vraiment, que cette simple révélation aiderait, ferait appel à ces.. A quoi, d'ailleurs ? De la compassion, des sentiments ? Cet homme en était-il capable ? Pas sûr. Grinçant presque des dents, je tentais d'avoir une vision d'ensemble de la situation. Le deuxième homme c'était fait la malle, et, toutes les deux face au fou, sans armes ni vraiment options, cherchions quelque chose, un moyen de partir.

- Hm, tentant, mais j'aime bien l'ambiance qui règne ici. Pour ce qui est de ta question, je ne saurais lequel des noms qu'on m'a fait porter te donner. Mais Adam fera l'affaire. Et vous êtes ?

Nouveau presque grincement de dents. Question balayée rapidement, trop, faux joker, en soit, puisque la situation n'a pas changée d'un iota. Mais, l'autre fille, toujours réactive et pas le moins du monde résignée s'écrie;

- Une jeune fille qui doit rentrer chez elle !

Grinçant finalement des dents, je murmure : Ça tombe bien, on est deux, avant de m'éloigner à mon tour, mais dans une autre direction, avec un peu de chance, il ne nous retiendra pas toutes les deux.. La laissez ici me ferait mal, mais, que pourrais-je faire ? Chercher du renfort ? Pas moyen, pas avec ces fous, à tout les tournants. Venir l'aider ? Difficile, mais envisageable..

Maintenant, elles commencent à m'ennuyer sérieusement. On l'a déjà fait ce scénario là. Elles s''enfuient, je les rattrape. On est vraiment obligé de recommencer ? Je pourrais simplement les tuer. Les faire brûler sur place; lancer un de ces morceaux de verre ou autre débris coupant directement dans leur gorge ou leur cœur. Je pourrais n'en attraper qu'une et laisser la possédée s'en tirer, par solidarité. Sauf que je ne suis pas très solidaire comme mec.

Mieux. Je vais leur laisser une chance. Autours de moi, il y a plusieurs débris, beaucoup de verre. Je ferme les yeux, me concentre, et, par télékinésie, fais flotter à hauteur de reins les divers morceaux potentiellement mortels. Avec un sourire sadique, je les envoies sèchement, tout autours de moi, voler sur une distance de quelques mètres. Sans regarder. Si elles ont de la chance, elles ne seront pas touchées, ou alors, pas mortellement. Quand j'ouvre les yeux, la première chose que je vois, c'est quelques cadavres supplémentaires et d'autres pauvres hères agonisant.
C'est vachement marrant comme jeu, dites-donc !

Spoiler:

La demoiselle voulait aussi rentrer chez elle. Elle devait surement en avoir autant marre qu'elle de cette situation qui s'éternisait dans le temps. Tessa la vit fuir dans une autre direction que la sienne. Elle ne chercha pas à la retenir. Après tout, en se séparant, leurs chances pourraient être plus élevés. Le type ne pouvait surement pas être à deux endroits à la fois. Enfin, Tessa l'espérait. Elle doutait de beaucoup de chose ce soir. Finit la marche arrière, elle se retourna pour courir en zigzaguant entre les nombreux badauds. S'éloigner de cet Adam était devenue sa priorité.

Elle sentit un morceau de verre, l'atteindre vers le rien gauche. Le rein qui lui servait encore à quelque chose. Tessa s'arrêta nette, pour porter la main à la blessure. Très peu de sang, le verre n'avait qu'effleuré sa chair. Ouf, elle était rassurée. Un regard vers Adam, elle sut que c'était lui le responsable. D'autres gens n'avaient pas eux la même chance que Tessa, ils s'étaient écroulés au sol. Dans son champs de vision, l'humaine aperçut deux mecs en costume. Des policiers ! Ils avaient l'air sain d'esprit parmi tout ces fous.

" C'est un psychopathe, il a tenté de me tuer et a blessé toutes ces personnes. Il faut l'arrêter !"

Quand les flics se dirigèrent vers Adam, Tessa en profita pour continuer sa fuite. Enfin, la sortie lui tendait les bras. Cela tombait bien, parce qu'elle était épuisée.

HRP : Tessa quitte l'event ! Merci pour ce jeu *_*

La foule abondait et jusqu'à maintenant les militaires s'étaient montrés très calmes, et avaient maintenu le cordon de sécurité qui la contenait. Un ordre fut cependant enfin donné, celui d'organiser le vidage de la foule, afin de sécuriser l'endroit. A l'avenir une surveillance de chaque quartier serait imposée afin d'éviter de reproduire l'événement de ce soir. Chacun fut interpellé, conduit vers la sortie de la rue, tandis que les derniers militants étaient bombardés aux fumigènes afin de les disperser, et les réfractaires arrêtés sous l'instant.

Quelle journée encore une fois dans les rues de la Nouvelle Orléans. Quelle perspective d'avenir également, maintenant qu'ils étaient maintenus sous une cloche invisible. Seules les prochaines semaines pourront nous le dire.

NOTE AUX JOUEURS:
Nous voici donc au dernier tour, pour les concernés, vous pouvez bien entendu clôturer vos events! Merci à tous pour votre participation.

Pain Death and Suffering

Event.

Je pousse et me fraie un chemin parmi la masse, déboussolée, rongée par l'inquiétude, mes mains tremblant presque. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Même pas au début d'Hécate.. Je me sens plus impuissante encore qu'elle l'est tout autant que moi. Je déglutie, me tourne. Et la vision qui m'attends me choque. Une main devant la bouche, je ravale un hoquet, ma vue s'embuant déjà, le corps secoué, de sanglots ou de frissons, je ne le sais même pas. Des corps, pleins, sans vie. Et le regard de cet homme, ce fou, ce possédé qui nous regarde toutes deux. C'en est fini, je me tourne, trébuchant à demi, ne pouvait plus que me préoccuper que de ma survie. Bientôt, un homme en habits militaires m'aborda et m'aida et m'extraire de la foule. Ce jour serait un jour noir de plus, un mauvais jour. Très mauvais.. Des gens étaient morts, beaucoup, et certains.. Parce que j'avais voulue me sauver, que je n'avais pas accepté de mourir, ou du moins de souffrir. Je me sentais mauvaise, illégitimement en vie.
Pourquoi continuer après tout ça ? Parce qu'il y a des fois où l'on ne peut pas faire autrement, où la question ne se pose même pas. Fébrile, je rentrais chez moi après ces heures d'épouvantes, régulièrement parcourus de frissons, des écorchures sur le bras et, oh !, surprise ; un fragment de verre dans la cuisse, que je n'avais jusque là pas senti..

Et zut. Voilà les poulets. Fin de la partie, on remet le jeu à plus tard. Je ne peux pas me permettre d'aller en taule. Je pourrais en sortir, bien sûr. Mais ce serait long, chiant et ennuyeux. Ouais, je crois que je vais passer mon tour. La foule est, de toute façon, assez dense pour pouvoir disparaître facilement. Ce que je fais, suivant la marée humaine qui s'échappe d'ici.

Il faudra que je retrouve ces filles, je n'aime pas faire les choses à moitié. Je suis bien élevé moi, quand je commence un truc, je le fini.

[THE END ! Thanks pour le jeu les filles !]

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