Quelqu'un se précipita vers l'homme pour apparemment dire que l'homme n'était pas si mort qu'on le pensait. La brune devait reconnaitre qu'elle s'était laissée convaincre. En général, c'est ce qui se passait quand on se faisait poignarder. Valerie recula pour laisser faire ceux qui s'y connaissait et jeta un regard inquiet vers l'endroit où elle avait laissé Simon. S'il y avait un meurtrier dans le coin, elle devrait ne pas le laisser seul ou Esme l'écorcherait vive. Elle s'approcha de l'homme dont elle avait déchiré la chemise et sortit une de ses cartes de visite de sa poche arrière. Elle attendit qu'il termine sa phrase à une rousse.

« Excusez moi… il faut que j'y aille. Ce sont mes coordonnées pour m'envoyer la note pour le rachat d'une nouvelle chemise. »

Dit-elle d'un air distrait en cherchant la tête de Simon dans la foule qui commençait à s'agiter. Cette rousse avait raison. La situation allait dégénérer.

S’il l’avait revu… Maddox ne savait mentir, sa langue se lia alors. Un léger geste de recul ; comme terrifié. Mais elle poursuivi sur le fait que ce n’était pas de sa faute ; se calmant lentement. Il vit le regard de la jeune femme regarder en bas et il eut lui aussi envie de regarder. « Qu’est-ce qu’il va se passer ? Sophya… Ne m’laisse pas… Tamina est partie… Tu le sais n’est-ce pas ? Est-ce qu’elle va revenir ? Je ne veux pas y aller, je ne veux pas être seul. »

Elle lui expliqua ce qu’elle avait dit, il acquiesça alors lentement avant de répondre « Vous avez bien fait… » Bien fait de ne pas en avoir trop dit… Mais peut-être ferait-il mieux de tout dire à ces policemen qui allaient arriver. Mais une force l’en empêcherait, ce n’était pas quelqu’un qui le bâillonnait ; non c’était à l’intérieur. Les méninges en accordéon.

Une autre voix l’interpelle, encore cette femme ? Ses yeux bleus la dévisagent alors qu’elle lui tendait une carte de visite qu’il prit lentement entre ses doigts. Il était vrai qu’il était pauvre, mais pas assez pour s’acheter de la drogue donc il n’était pas à une chemise prés. ‘Voyante’ comme c’était drôle… « C’est inutile. » répondait-il assez froidement, avant de voir l’inquiétude sur son visage. « Quel est le nom de la personne que vous cherchez ? » Elle avait l’allure d’une mère qui avait perdu son gosse et Skyler pouvait comprendre ce qu’elle ressentait même s'il perdait en humanité un peu plus chaque jour.

Elle haussa un sourcil face à la froideur de sa réponse.

« Comme vous voudrez. »

Répondit-elle aussi froidement que lui, piquée par sa réponse et tourna la tête pour chercher Simon des yeux. Qui avait disparu. Elle tourna la tête vers l'homme dont elle avait déchiré la chemise qui lui adressait de nouveau la parole. Elle fut partagée entre l'envie de l'envoyer balader et le soulagement de potentiellement avoir quelqu'un pour l'aider à retrouver ce sale gamin.

« Il s'appelle Simon, il a quatorze ans. Il fait à peu près cette taille là. »

Fit-elle en levant la main à la hauteur estimée de Simon.

Un gamin qui s’appelle Simon et qui aime le football américain et cela en étant d’une taille standard. C’était tellement simple. « D’accord… Il n’a pas de téléphone portable ? Ils ont tous ce genre de gadget à cet âge. Sans quoi, je vais partir par là… » D’un geste de la main désigna le flou où il y avait le plus de bousculade ; laissant à la jeune femme les gradins que tout le monde quittait et donc se vidaient à vu d’œil.

Je détestais le sport et pourtant j'avais décidé de me la jouer américaine moyenne et d'aller à l'un de ses fameux match que les habitants de ce pays adorait tant. Cela faisait maintenant quelques minutes que le match avait commencé, assise sur les gradins à côté de personnes que je ne connaissais pas, j'essayais de comprendre les règles du baseball. Je sortais alors mon téléphone portable, voyant déjà que le match allait être long, très long même. La prochaine fois, je penserais à prendre des places dans les tribunes officielles...

« Non, il n'en a pas, sinon je l'aurais appelé. »

Répondit-elle d'un ton absent tout en continuant de fouiller les gradins du regard en essayant de le repérer malgré les personnes entrant et sortant dans son champ de vision sous l'effet de la panique. Sachant que l'homme dont elle ne savait rien s'apprêtait à partir pour chercher le gamin dont elle aurait du d'occuper, elle se retourna vers lui une dernière fois.

« Merci… »

A la réponse de la jeune femme, il se dirigea vers le lieu d'agitation en appelant le jeune garçon; debout sur les assise, sa grande taille lui était un net avantage. C'est alors qu'il se mélangea dans ses appels. " Isaac ! " Que... Quoi ? Il s'arreta net. Les souvenirs de Yaâqov, de son jeune fils et d'une promesse. D'un mensonge. Il descendit alors et tomba nez à nez avec elle. Giuletta. Son regard azuré troublé par des souvenirs trop violent d'une famille assassinée ; ne semblait pas même la voir. Cette agitation, cette fuite de la Gestapo... Mais qu'est-ce qui lui arrivait ? Pourquoi de tels souvenirs ? Il sentait l'horreur, l'odeur nauséabonde de la mort.

Le nez sur mon téléphone, en train de consulter pour la énième fois mon profil facebook, je relevais quelques secondes la tête pour me reconnecter quelques minutes au monde réel. C'est alors que je croisais le regard de ce fameux chauffeur de taxi, qui avait l'air de chercher quelqu'un. Décidément, je le croisais de partout celui-là. Je le regardais quelques secondes, ne sachant pas vraiment comment je devais me comporter.. Je finis par baisser le regard alors que tous les supporters venaient de hurler parce que un point venait d'être marqué par notre équipe. Sur un ton plus qu'incertain, je lui demandais:

« Tu cherches quelqu'un? »

J'attendais sa réponse, étant prête à prendre mes jambes à mon cou si jamais il voulait me faire du mal. Enfin, il y avait de forte chances pour qu'il n'ose pas m'en faire en plein milieu des gradins mais sait-on jamais.

Elle n’avait pas l’air inquiètes du tout, probablement ne réalisait-elle pas ce qu’il se passait autour d’eux. Il ne l’avait pas imaginé stupide à ce point. Il l’observa alors ; posa sa main sur son épaule « Oui… Un gamin, il… » Il n’aurait pas du la toucher. Quelque chose s’éveilla en lui. Un travers, un vice qu’il tentait de refouler en vain. Pourquoi cette fille plus particulièrement ? Comment aurait-il pu le savoir ? C’était comme ça. Alors il lui attrapa a gueule d’ange d’une poigne de fer et lui tourna la tête en direction du cadavre qui gisait au sol « Regardes espèce d’idiote. » Il la toisait du regard et jouissait de la peur dans ses prunelles sombres ; puis il la força à le regarder de nouveau « Tais toi maintenant et suis moi. »

Il commença à me répondre alors que je ne réalisais toujours ce qui se passait autour de moi. J’étais comme enfermée dans ma bulle. Il posa ensuite sa main sur mon épaule. Un frisson me parcouru. Il m’attrapa le visage pour me faire regarder en direction du cadavre. J’avais peur, je n’arrivais pas à croire ce que je voyais J’étais comme pétrifiée, incapable de bouger quoi que ce soit. J’étais incapable de crier aussi. Il me força à le regarder et me demanda ou plutôt m’ordonna de me taire et de le suivre. Je le regardais, complètement paniquée et lui demanda sur une voie plus que tremblante :

« Te suivre ? C’est… hors de question. » J’attrapais mon sac et me retourna pour descendre le plus vite possible ses gradins. Je me retrouvais de nouveau face à ce cadavre. Je me rattrapais à Zéèv parce que je sentais que j’allais vraiment finir par tourner de l’œil. J’avais le souffle coupé mais j’essayais néanmoins de dire au chauffeur de taxi, tout en ayant le regard fixé sur le cadavre : « Fais-moi… sortir… d’ici, s’il te plaît. »

Quelle bonne idée Esme avait eu lorsqu'il avait forcé Simon à laisser tomber son téléphone portable pour le match ! Géniale même, et maintenant, elle se retrouvait à fouiller les gradins d'un œil inquiet en cherchant l'adolescent du regard. Où était passé ce sale gosse ? Valerie se retourna vers l'homme qui avait décidé de l'aider en espérant qu'il ait réussi à faire des progrès mais au lieu de ça, elle le trouva en train de discuter avec une femme qu'il tenait très près de lui mais de là où elle était, la brune ne pouvait pas voir l'exact situation. Oh super ! Elle mit ses mains en porte-voix.

« Hey ! Merci pour rien surtout ! »

Crétin.

Valerie secoua la tête d'un air agacé et se retourna en voyant une sortie vers laquelle Simon aurait pu passer.

Elle refusa ; son regard se plissa sournoisement quand elle se détourna de lui. Quelle audace ! Puis elle s’accrocha à lui ; plongeant son regard azuré inquisiteur dans celui de la jeune femme secouant doucement la tête comme un père mécontent avant de lui saisir le bras d’une poigne solide alors qu’elle le suppliait de l’aider. Probablement était-elle plus en sécurité ici qu’avec lui ; qu’importe. Elle était à lui. Il oublia complètement l’autre folle de voyante et son gamin égaré. Il n’avait obsession que pour elle. C'est alors que la voix de la petite brune arrivait de nulle part; relevant la tête. Lui adressant un sourire plus que malsain, levant doucement la main comme pour lui faire signe d'une hypocrisie répugnante.

Puis reporta son attention vers celle qui l’intéressait à présent. Il attrapa son visage pour qu’elle le regarde de nouveau « Bien sur… Approches. » Il passa son bras autour de sa taille ; la prit contre lui. Caressant doucement sa taille avant de commencer à se frayer un passage avec celle-ci. Les gens se bousculaient autour d’eux et ils avaient l’allure de deux ombres que personne ne touchait. Puis enfin un homme percutait sa jolie brune ; une lueur malsaine dans les yeux du chauffeur qui sembla mémoriser le visage de cet imprudent. Elle était atrocement pâle et il fini par se faufiler dans un coin avec elle ; pas très loin de la sortie bouchée par la foule. Il la fit prisonnière et l’observa « Qu’est-ce qu’il y a ? On dirait que t’as peur… » Lâchait-il un sourire narquois sur les lèvres.

J’avais peur. En fait, je crois que je ne comprenais vraiment pas ce qui était en train de se passer. Zéèv accepta de m’aider à sortir de ce foutu stade. S’était trop gentil pour être honnête venant de lui mais qu’importe. Il fallait que je sorte quoi qu’il en coute. Il m’attrapa par la taille et me prit contre lui avant de commencer à se frayer un chemin parmi la foule. Pour la première fois, je me sentais en sécurité avec lui, même si au fond de moi je savais que je ne devrais pas. Surtout vu ce qu’il s’était la dernière fois. Quelqu’un me percuta et bien que je ne sois pas le genre de fille à me laisser faire, je ne dis rien. Je n’avais pas la force d’envoyer balader la personne de toute façon. On finit notre course non loin de la sortie où des tas de gens étaient agglutinés pour sortir. Je tremblais. J’avais l’impression que j’allais prendre un malaise. Il fit en sorte que je ne puisse pas m’enfuir en courant. Je m’appuyais contre le mur qui était derrière moi tandis que j’observais son sourire narquois. J’essayais de reprendre calmement ma respiration :

« Oui j’ai peur… Et ne profite pas de la situation pour me faire du mal… S’il te plaît… »

Je détournais ensuite les yeux vers la sortie. Même en ayant de la chance, il était impossible que je l’atteigne, vu comment mes membres tremblaient. Je reportais mon attention sur Zéèv avec un regard qui devait certainement laisser transparaître ma peur.

Les supplications de la jeune femme furent un vrai délice. Il lui adressait un tendre sourire avant de conduire l’un de ses mains sur sa joue pour la caresser doucement avec une bienveillance malsaine. « Te faire du mal ? Quelle idée absurde mon trésor… » Lui répondait-il alors. Sa seconde main la tenait toujours pour qu’elle ne s’échappe pas tandis que l’autre caressait la peau tendre et désirable de son doux visage « Je vais bien m’occuper de toi. C’est promis. » Lui disait-il alors. Elle était toute tremblante et ça lui plaisait vraiment. L’entrée était bouchée et ils étaient condamnés à attendre ici sans quoi il risquait de la perdre et se serait bien dommage. Elle lui avait tant manqué. Il se persuadait qu’elle s’était ennuyée de lui. Elle l’obsédait ; il ne savait pas pourquoi. Cette face juvénile l’attirait. « Allé… Calme toi… » Ou je vais devoir t’y aider…

J’étais incapable de partir. Déjà parce qu’il me tenait et aussi parce que mes jambes ne semblaient pas répondre au moindre de mes mouvements. Il posa sa main sur ma joue. J’eus un frisson. De peur ou d’autre chose ? Je n’en savais rien. Je ne voulais même pas comprendre. Quand il me dit qu’il ne me ferait pas de mal, j’eus du mal à le croire. S’était trop gentil pour être honnête la façon dont il l’avait dit. Il me promit de bien s’occuper de moi. J’avais peur. Je le regardais dans les yeux sans lui répondre. Il faudrait bien l’avouer, il avait quand même des yeux bleus magnifiques, on ne pouvait pas lui retirer ça. Néanmoins, ça ne faisait pas tout. Il me dit de ma calmer :

« Me calmer ? Tu veux que je me calme alors qu’il y a un tueur ? » Je marquais une brève pause avant d’ajouter, le souffle court : « J’peux pas… Faut qu’on sorte… » J’étais complètement paniquée. Plus le temps passait, plus j’avais du mal à respirer. Je n’étais pas sujette aux crises d’angoisses, j’en avais rarement fait et je savais qui si on ne sortait pas de ce stade, j’allais en faire une. Et devant tout le monde qui plus est.

Elle ne semblait pas prête à se calmer ; il l’observa alors qu’elle suppliait presque qu’il l’aide à prendre la fuite. Doucement il se plaça devant la foule et de mit face à elle « Regardes-moi… L’on ne peut pas sortir pour l’instant. Le tueur est déjà loin. » Il lui caressait doucement la joue, la força à relever le nez vers lui ; il lui adressa alors un tendre sourire « Puis je suis là moi. Je t’ai promis de prendre soin de toi. » C’était si malsain, il jubilait. Mais elle s’accrochait à lui et c’était si plaisant. Caressant son jolie visage parfait avant de lui dire en approchant beaucoup trop « Je sais que tu n’as pas confiance en moi, tu as raison. Mais tout ira bien cette fois. Je ne laisserais personne te faire du mal. » Tu es à moi.

Il me demanda de le regarder. Je levais les yeux vers lui alors qu’il me disait que le tueur était déjà loin. S’était censé me rassurer mais ça ne marchait pas vraiment : « Mais qu’est-ce t’en sais ? Ca se trouve il rôde dans les parages, prêt à nous assassiner, tous autant qu’on est. » L’optimisme et moi ça faisait deux. Il me caressait la joue et je me surprenais presque à me dire que ce n’était si désagréable que ça. De toute façon, j’étais paralysée par la peur. Je ne répondis rien. Il me promet que tout ira bien, que personne ne me fera de mal. Si seulement, je pouvais lui faire confiance : « Mais ça se trouve c’est toi qui va m’en faire, vu ce que tu m’as fait la dernière fois… » Au final, je ne savais pas ce qui me faisait le plus : qu’il y est un tueur et qu’on sache pas qui c’est ou être aussi proche physiquement de Zéèv alors qu’il m’avait fait vivre un enfer, quelques semaines plus tôt.

Les mots de la jeune femme le comblaient de joie ; elle était si… Fragile. Elle avait l’allure d’une jolie et séduisante anguille prise dans ses filets ; elle se débâtait tant bien que mal. Mais c’était trop tard. « Pourquoi parler du passé ? Hein… C’est derrière nous tout ça. Pourquoi ne pas penser… A l’avenir ? » Son sourire avait soif de sa peine. Il caressait encore son joli visage ; elle lui plaisait. Elle lui avait manqué. Aussi ; lentement il tourna la tête vers cette foule avant de lui dire « Tu es sûre que tu veux sortir ? Parce que s’il s’est enfui… Finalement. C’est ici que tu es le plus en sécurité ne crois-tu pas ? » Il lui adressait un tendre sourire, quand ses yeux aperçurent dans les gradins inférieur une issue de secours déserté. Il l’attira doucement, lui faisant descendre les marches une par une ; la tenant contre lui avant d’ouvrir la porte qui donnait dans un couloir sombre « Alors ? On y va ma jolie ? »

Penser à l’avenir ? Ça voulait dire quoi ça ? Comme si il y avait un avenir entre nous… En fait, je n’en savais rien. J’étais incapable de réfléchir. Je répondis sur un ton faible : « Si tu veux… » Je ne pouvais pas vraiment ce qu’il m’avait fait subir. Franchement, qui pourrait oublier. Il me fit une théorie qui tenait plutôt bien la route. Il continuait de me carresser la joue. Jje me aissais faire alors que ce n’était absolument pas dans mes habitudes, mais tant pis. Sur un ton résigné, je répondis : « Ouais, t’as peut-être raison… » De toute façon, il n’avait pas l’air de vouloir me lâcher alors autant lui donner raison. Il m’emmena ensuite jusqu’à une issue de secours et lorsque je vis le couloir sombre, je me dis que finalement l’idée de rester proche de la foule n’était pas si mauvaise que ça. Je répondis : « T’es sûr que… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que quelqu’un venait de parler et de mettre son poing dansla figure. Je poussai un cri strident, avant d’analyser la personne : une fille qui ne devait pas être beaucoup plus âgée que moi. Je les regardais tour à tour, en essayant de partir de l’étreinte de Zéèv parce que je ne voulais pas être au milieu de leur bagarre. Et au moins, s’il était occupé à se battre, il ne me verrait pas partir en courant pour sortir de ce stade.

Elle sembla se résigner à sa volonté. Qu’elle était bien élevée. Il y avait une claire amélioration dans son comportement. Mais ça, il ne le vis pas arriver. Il en fut assez étonné ; son regard azuré reconnu pourtant les traits d’un visage qui lui était plus que familier. Intime. Il la dévisagea alors qu’elle parla. Ou l’autre parla. Son regard se fit alors sombre bien qu’il ne lâcha pas le bras de la plus jeune « Amélia était tout ce qu’il y avait de plus consentante. Elle y a franchement prit son pied. Ça te fou mal ça hein ? » Ripostait-il alors railleur et provocateur ; puis attrapa la blondinette par le col. L’étranglant avec son tee-shirt en la forçant à coller son nez contre le sien tandis que son autre main restait solidement accrochée à sa proie. Il lui annonça de façon à ce qu’Evan et Amelia soit les seuls à entendre « Je te conseille de te taire maintenant. Ou tu pourras te balader en enfer avec ta petite copine décédée. C’est clair ? » Il n’hésiterait pas à lui rendre le coup et à continuer. Aucune hésitation. Son regard menaçant, puis il relâcha la jeune femme. La bousculant et elle tomba assise sur les bancs. Il se tourna vers la délicieuse enfant « Bon… On y va ? » Interrogeait-il presque excédé, bien qu'il s’efforçait encore de ne pas céder à ses pulsions colériques.