Il était venu avec Nitzan, tenant solidement sa main quand il lui dit avoir soif. Il n’est pas très à l’aise, mais s’habitue de mieux en mieux. Grace à elle. Elle lui dit de l’attendre, qu’elle n’en aurait pas pour longtemps. Il est assit sur l’une des marches de l’entrée de la grande église. Il peut la voir d’où il est. Il l’observe, ne bouge pas. C’est alors qu’une voix parle, c’est alors que tout dégénère. Il ne sait pas vraiment ce qu’il se passe, il comprend pourtant ce qui est dit bien qu’il ne sait pas pourquoi l’on annonçait cela. Il perdit Nitzan des yeux. Happée par la foule qui s’agite. Elle lui échappe, il est assit sur la marche et regarde ce spectacle qui lui est violent. Il a peur. Il ne sait pas ce qui est arrivé à sa tutrice et le dément serre doucement ses genoux contre son petit torse en les observant tous de ses grands yeux bleus effrayés. Les gens cris, et lui. Il est seul au milieu de tout ça.

Une femme peste à coté de lui [Tessa] et il n’ose pas vraiment la regarder, il cache son visage derrière sa main. Une allure de coupable, d’un homme qui ne voulait qu’on le regarde. Il n’était qu’un enfant perdu.

Nous enfermer ? Nous enfermer ? Mais ?! Non, ce n'était pas quelque chose de faisable ou même d'envisageable, c'était… Une connerie, une grosse connerie et pourtant… Je ne pus l'exprimer, je ne pu le dire, je pus juste sentir mon âme se tordre en deux et mes poumons se remplir qu'une joie qui n'était pas la mienne et qui ne me faisait qu'étouffer. J'avais entendu, tout comme lui et le peu de liberté que j'avais fut brutalement reprit tout comme mon esprit enchainé… Je n'étais plus moi.

• Eskhol •

Allez savoir pourquoi, mais cela me réjouissait plus que de raison. Certes cette malheureuse idée de nous tenir enfermé ne valait pas grand chose à mes yeux et c'était certes handicapant, mais voyez, imaginez comme le fait de tenir tout ce petit monde enfermé est beau ? Un sourire fendit le visage que j'avais dans ce monde, dans cette époque. Un sourire que je ne cherche même pas à dissimulé tant les mots qui raisonne de cette machinerie moderne m'émeut. À vouloir bien faire pour la faiblesse espèces, il offre bien plus à nous, ceux qui ne sont mortel. Toutefois, et car je n'aime porter un tel visage en publique, je laisse ma joie faner, disparaitre pour n'être que banalité, une banalité qui se nourrit toutefois du malheur des autres…

« Je ne suis pas sur que la mort nous attendes tous… »

Soufflais-je doucement sans pour autant la regarder. Je ne mourrais pas, d'autres non plus, pas si ces vermines devenaient des véhicules…

HRP:

Leur petit groupe se trouvait assemblé sur les marches de l’Eglise, quand soudain l’écran géant prit feu par les forces du diables songeait-il alors Maddox de plus en plus terrifié. Où est Nitzan ? C’est alors que la femme non loin de lui, chute. Puis un homme choit avec elle. Le feu. Les hurlements. Des rires dans la foule. Pourtant, la peur qui le paralyse l’empêche de paniquer. Pourquoi est-ce qu’elle ne venait pas le chercher ? Est-ce qu’elle l’avait oublié ? Cette idée le fait sursauter. Il n’aime pas cette idée. Alors, il attrape la main de l’homme qui se trouve juste là. Cette main qui pendait à coté de lui. Il ne connaît pas cette main, il n’ose regarder son propriétaire [Connor]. Il n’a pas réfléchis. Il a juste terriblement peur. Il fixe la foule devant eux. Pitié qui que tu sois ; il faut faire quelque chose. Ses yeux bleus suivent les spectres qui traversent les autres ; ils les maltraitent et il les voit tomber pour certains dans cette bousculade. Ils sont avalés par la peur, est-ce qu’ils reviendront un jour ? Il tient cette main masculine, il en a conscience. Mais il préfère ne pas y penser. Il touche un inconnu et cela occupe terriblement ses pensées, dirigeant sa peur vers cette seule personne.

Ils paniquaient et c'était bien leurs droit après tout, mais pour moi, en cet instant, tous ressemblait à une consécration. Évitant donc les mouvements de foule au possible, je continuais à fixer ce qui venait d'annoncer la bonne nouvelle et ce bien que j'aurais du me mêler un peu plus à la foule, mais le fait est qu'il y avait trop de joie pour m'en cacher entièrement. Reculant donc calmement jusqu'à rejoindre un mur, je m'y adossais. J'aurais du faire plus d'effors pour me faire remarquer, mais j'étais déjà de toute évidence invisible pour tous et je doutais fort qu'on remarque ma disparition. Alors au lieu de jouer un rôle, j'allais pouvoir être spectateur de cette magnifique réunion.

Il tenait cette main. Puis l’homme tombe. Le dément écarquille les yeux de peur. Ne lâche cette main, ne cherche pas même à retenir sa chute. Il a peur c’est tout. Il grogne et c’est effrayant. Il aurait presque lâché cette main si ce n’était pas tout ce qu’il avait à cet instant. L’homme propose de courir. Il jette un regard craintif à cette autre personne. Reconnaît ses traits. Elyas. Est-ce vrai qu’ils sont amis ? Il en avait tant besoin. Ils décident de courir, mais une femme saute à la gorge de la jeune femme. Evidement, le psychotique pousse un cri apeuré en s’agrippant de sa seconde main à l’avant bras du pauvre homme. « Oh non, c’est horrible… Ils sont partout… Partout… » Un esprit ricane à son exclamation. Pourtant, le propriétaire de cette main ne semble pas l’entendre.

Il daigne alors lâche le bras de cette homme, parce qu’il a besoin de mettre sa main sur son oreille. Parce qu’il ne veut plus entendre ce qu’il se dit autour d’eux. Il ne veut plus entendre les cris, les rires… « Ils vont tous nous tuer, parce qu’on ne mérite pas de vivre… On ne le mérite pas… »

Je n'aimais pas que l'on me parle ainsi et je pense que dans d'autre circonstance, j'aurais volontier quitté mon ôte pour m'en prendre à lui, mais ce n'était visiblement pas le moment. M'avançant donc en tentant de contenir ma joie, je me courbais légèrement devant l'homme, lui crachant tout ma médisance au visage, « Bien mon seigneur… ». Mais visiblement il fallait fuir et je n'avais pas d'autre choix que de suivre, ce qui ne fut pas très long étant donné qu'on nous sauta rapidement dessus… C'est alors que l'un craqua sous la pression, et l'autre hurla… Il voulait que l'on aide ? Bien. M'avançant alors, je laissais ma main s'abattre sur la nuque de la vieille femme avant de souffler avec un léger sourire naissant, « Tu vas lâcher… », serrant alors un peu plus fort je tournais les yeux vers cet insecte qui voulait me donner des ordres, « Ça te dirais de me filer un coup de main au lieu de faire le pot de fleur ? », je ne voulais pas spécialement les aider, juste commencer à jouer avec lui.

Ils s’en prenant à cette vieille dame. Elle agresse la jeune femme, mais c’est une vieille personne. Est-ce correct de lui faire du mal ? Prince couine lorsqu’on le pousse en avant, se retrouve nez à nez avec la jeune femme tandis que l’homme leur ordonne d’avancer. Puis il s’adressa directement au medium qui veut acquiescer avant de pousser un hurlement en pointant du doigt… Et bien… Du vide. Pourtant, se dresse à cet endroit un jeune adolescent dégoulinant de sang qui le fixe de ses grands yeux vides. Des cernes noirs et un teint si pâle. ‘Aides-moi.’ Dit-il. Maddox reste pourtant figé d’effroi avant de demander « Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? » Mais il senti le poids des deux autres types autour de lui et quand il eut le malheur de détourner le regard, l’esprit disparu. « Il faut le retrouver. »

Affligeant, c'était le mot, mais passons, je laissais l'homme s'occuper de la possédée avant de commencer à prendre la route. C'est alors que notre dégénéré de service, qui j'en suis sur aurait pu être un danger si seulement il savait ce qu'il était, décida de se faire un film, et sa réaction me fit bien sourire. « Tu comptes courir après le lapin blanc ? » demandais-je la voix froide et sombre. Qu'il suive, qu'il s'enfonce, qu'il échappe à sa garde et qu'il trouve quelqu'un qui le fera taire à jamais avant de prendre place… Le sourire mauvais que j'avais sur le visage disparu brusquement, il disparut lorsque quelqu'un d'autre se manifesta, quelqu'un qui avait bien de point en commun avec notre fou… Quelqu'un que je laissais brusquement reprendre les rênes…

— Elyas —

Pourquoi ? Pourquoi me laisser gagner maintenant ? Je n'en savais rien, mais lorsque je pus enfin reprendre mon corps, mes jambes cédèrent sous mon poids, on était foutu, on était foutu, il jouait avec moi, il jouait avec moi… Restant un instant immobile, je finis par me relever et avancer chancelant. « On doit sortir… », on le devait, car je ne supporterais pas qu'Eskhol profite davantage…