Aaron est né dans une Amérique beaucoup plus simple qu'aujourd'hui. Né dans une famille de contrebandiers de père en fils, il apprend très vite la chasse, la pêche, la tricherie, le jeu... Et en devient vite dépendant. Amené à reprendre l'entreprise familiale, le jeune homme se voit rusé et intelligent, prêt à tout pour parvenir à ses fins.

Sa vie prend "fin" alors qu'il n'a que vingt-cinq ans. Assassiné en plein milieu de la rue pendant un braquage qui a mal tourné, et dont il n'était même pas l'instigateur. Il ne garde pas un souvenir très précis de sa lente agonie sur le bitume, préférant se focaliser sur l'avenir. Parce que oui, monsieur fut ramené très tôt d'entre les morts parmi les vivants. Une séance de spiritisme qui a plutôt mal tourné d'ailleurs, les esprits étant devenus un peu... fous. Il ne demanda pas son reste, préférant continuer son chemin et son ascension vers les conneries. Plutôt blagueur, il voyait en l'occasion, le moyen de semer un peu de zizanie au coeur de la ville.

Et il le fit. Il ne chercha pas vraiment à posséder quelqu'un avant Katrina. Il s'amusait, semait le bazar sur sa route... Mais l'ouragan bouscula son petit train train quotidien. Tiens! Vous avez essayé d'être un fantôme quand il fait du vent comme pas possible? Aaron lui, peut vous assurer que ce n'est pas évident, pas du tout même. Mais quand il vit, par la suite, la jeune Adélaïde, il sut que s'il avait encore un coeur, celui-ci pourrait bien battre pour elle. Oh, non, pas par attirance, juste parce que son petit visage de poupée était parfait pour faire des conneries, et qu'il voulait briser cette façade d'ange. Mais la jeune femme lui échappa et Ebron fut forcé de la laisser partir. C'est alors qu'il se rattrapa sur Amanda, une jeune femme plutôt amusante à vrai dire. C'est qu'elle le repousse bien la petite. Mais foi d'Aaron Chadwick, il l'aura!

CATELINE SOREL: Entre ces deux esprits, on peut dire que c'est la guerre, et pas seulement parce que la dibbouk suit Belaam et non l'homme. Leur rivalité remonte à plusieurs décennies ; celle-ci commence par ce qu'Aaron sait faire de mieux : emmerder son monde. Ses congénères morts n'échappent pas à ses mauvaises plaisanteries... Le hic, c'est que Cateline n'a pas beaucoup d'humour et qu'on sabote son plan la met hors d'elle. Depuis, cette dernière fait en sorte de retourner les blagues d'Aaron contre lui, cherchant à ce qu'il soit exorcisé, tandis que lui s'amuse à mettre du piment dans les plans de la dibbouk. Mieux vaut éviter de se retrouver entre ces deux-là...

JAYDEN T. COOKÊtre la cible de ce démon du jeu est sans aucun doute la chose qui ennuie le plus Jayden. Pourquoi? Parce que les petites blagues de ce dernier l'insupporte au plus haut point. Et rien que pour ça, il rêve de pouvoir l'envoyer rejoindre les fins fonds des Enfers et de le faire brûler dans les laves du Pandémonium. Mais... Il ne se doute pas que cela amuse beaucoup Ebron. L'esprit déjà s'amuse d'être considéré comme un démon, et s'amuse encore plus de la colère qui peut saisir Jayden dès qu'il échange sa mousse à raser par de la chantilly. Une guerre de celui qui épuisera le plus vite les nerfs de l'autre menace de se déclarer entre ces deux-là et pour l'instant, c'est Aaron qui la remporte!

LILY-ROSE HAMILTON: maintenant que l'hôte qu'il visait a quitté la ville, Aaron se sent un peu seul et a décidé de se chercher une nouvelle victime. Et c'est sur Lily-Rose que c'est tombé. Manque de bol pour elle, l'esprit farceur est... très farceur et n'en manque pas une pour la mettre à bout. Il voudrait la posséder mais reste encore en période d'observation. Il sait de quoi elle est capable et cela ne l'enchanterait pas plus que cela de se retrouver dans une situation indélicate. Mais elle est amusante la pimbêche il faut avouer... et s'il arrive à ses fins, pourrait lui apporter de grandes possibilités de terrains de jeu.

Grayson est né dans une bonne famille de Salem, à l'époque des chasses de sorcières et de toutes ces atrocités commises au nom de la religion. Fervent catholique, cela ne l'empêcha pas de connaître un destin tout bonnement tragique. Vivre dans une société où tout le monde se méfiait de tout le monde n'empêcha pas l'enfant qu'il était de s'amuser et de vivre pleinement sa vie, que du contraire. Insouciant, vivant, il ne manquait jamais de faire une bêtise. Et ce fut un trait de caractère qu'il garda toute sa vie, et même après sa mort.

Parlons-en de sa mort. Une mort stupide et pourtant si banale à la fois.... compte tenu des circonstances de l'époque. Son insouciance fut si brutalement payée. Une dénonciation, alors qu'il racontait, un peu grande gueule, combien il était amusant de forniquer avec une sorcière, combien elles pouvaient révéler de grands charmes, combien cela était magique. Bien entendu, cela n'était que mensonge et vantardise, mais la sentence fut impardonnable. Il fut fouetté, humilié comme jamais, et enfermé dans une prison aussi sale qu'il l'était possible. Et ce fut d'une infection qu'il mourut.
Il se réveilla directement au Purgatoire, sans aucune autre solution que d'accepter son sort. Il y passa près de cent ans, acceptant parfaitement le sort qui lui était réservé. Cependant, il entraperçut un jour une faille, et suivant l'un de ses comparses, se retrouva alors sur la terre ferme, à la nouvelle orléans. La transition fut brutale et il passa plusieurs années à observer les changements... avant de reprendre ses bonnes vieilles habitudes : les bonnes blagues.

Il devint rapidement Poltergeist, mais ne posséda cependant jamais une once de méchanceté en lui. Il était un peu retors, un peu fourbe, mais jamais ne chercha à blesser ou heurter la sensibilité de qui que ce soit. Il passa cette centaine d'années et des poussières à s'amuser, à faire de sa vie un paradis sur terre. Mais Belaam arriva et très vite son paradis se transforma en enfer. Parce que les morts, les blessés, l'ambiance lourde, tout cela ne lui plaisait qu'à moitié. Il était trop pur pour cela. Il rejoignit alors l'Association. Parce que quitte à prendre les armes, autant que cela soit pour la liberté et la joie.

DAQUAN S. CLARK: Membres de l'Association, ils auraient dû travailler en équipe sur une mission. Auraient dû. Daquan refusa net de travailler avec lui, incapable de faire confiance à un esprit. Si cela choqua Grayson ? Bien sûr ! Il n'avait jamais attenté à la vie de quiconque et voilà qu'on le reléguait au rang de ces psychopathes de confrères. Le fantôme décide donc de faire comprendre au médium qu'il est différent, n'a aucune intention malveillante. L'intéressé est toutefois peu ouvert à la discussion, déterminé à rester sur ses gardes. Il en vient même à avoir l'impression que Grayson le harcèle et, si celui-ci ne cesse pas, Daquan finira par perdre définitivement patience.

MICHELLE E. LAVERNEAu vu de ce qu'il se passe en ville, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'un esprit qui se joint à l'Association pour combattre ses semblables a de quoi susciter une certaine méfiance. Et si c'était un leurre ? Un piège ? Un moyen de les trahir ? Michelle se méfie de Grayson, comme elle se méfierait de n'importe quel esprit. Elle ne lui fait pas confiance et il a tout à lui prouver. Elle se montre froidement polie avec lui. De son côté Grayson essaie de gagner sa confiance et sa sympathie. Son caractère tend à amadouer la prêtresse.

DAHLIA K. TAYLOR: Si Dahlia n'a aucune connaissance de Grayson, Delphine elle, le connaît. En plus de l'exaspérer au plus haut point, cette dernière prend un malin plaisir à lui en faire voir de toutes les couleurs. Dès qu'elle peut déverser sur lui sa haine viscérale pour la gent masculine, elle n'hésite pas une seule seconde. On peut dire que Grayson est un peu devenu son souffre-douleur. C'est aussi pour cette raison, que le fantôme évite la Dibbouk avec le plus grand soin. Néanmoins, ses efforts s'avèrent être vains, notamment depuis que l'Association a eu vent du nouveau statut de Delphine. Devenue l'une des Capitaines de Belaam, ces derniers veulent à tout prix garder un œil sur elle. Ainsi, ils conférèrent à Grayson sa surveillance. Au vu de leur passif et du tempérament explosif de la dibbouk, cette mission ne sera pas de tout repos pour l'esprit en quête de sérénité.

Cateline est née en France en 1678, à Paris. Fille de prostituée, elle suivit les traces de sa mère sans autre choix pour survivre – ce que fit également sa demie-sœur de plusieurs années sa cadette. A l'époque, les autorités luttent contre la prostitution ; c'est ainsi qu'elle fut un soir arrêtée et enfermée à l'Hôpital de la Salpêtrière, condamnée à y croupir jusqu'à ce qu'elle se soit suffisamment repentie aux yeux des religieuses. Ce fameux soir, elle avait réussi à éviter l'arrestation à sa sœur, Gisèle, mais celle-ci la rejoignit moins d'une année plus tard.

En 1706, elles sont envoyées à la Nouvelle-Orléans avec des dizaines d'autres femmes, en tant que « filles de la cassette ». Les femmes manquant cruellement dans les colonies, elles y étaient envoyées pour rétablir ce déséquilibre et se marier avec les colons français. Malheureusement, Cateline était trop âgée – elle avait alors 28 ans – pour espérer se marier. Elle dut donc se résigner à redevenir fille de joie, tandis que sa cadette arrivait à embobiner un petit bourgeois. Celle-ci l'aida financièrement au début de son mariage, du moins ce qu'elle pouvait se permettre de donner sans que le mari ne le remarque. Peu à peu, elle prit néanmoins ses distances avec son aînée.

Des années plus tard, Cateline se retrouva paniquée. Elle devait de l'argent à son proxénète, qui voulait la faire sortir du système parce qu'elle devenait trop âgée. Elle mit alors de côté sa rancune et son orgueil pour se rendre chez sa sœur. Malgré sa réticence, cette dernière la fit entrer et une joute verbale débuta. Joute que le mari coupa ; Gisèle cacha la prostituée, peu désireuse que son mari la découvre. Celui-ci était ivre et finit par s'en prendre à son épouse. Comme il la frappait, Cateline sortit de sa cachette pour l'arrêter : dans le feu de l'action, elle le tua. Les larmes de la jeune femme devinrent des pleurs de détresse face à la mort de son époux. Elle ne pardonnera jamais la responsable, et ne se gêna pas pour l'accuser. Cateline fut ainsi arrêtée, enfermée pendant des mois avant qu'on ne l'exécute.

Décédée, elle resta sur Terre, animée par une colère aliénante. Cateline devint immédiatement un dibbouk terrible, quoiqu'en premier lieu maladroit ; trop sanguinaire, pas assez subtil. Elle hantait les sœurs, en possédait une et tuait l'autre – c'était un massacre. Puisqu'elle était trop enragée à ses débuts, les médiums la repéraient aisément. Elle fut exorcisée à deux reprises durant ces premières années d'esprit, mais cela lui permit d'apprendre. Elle apprit qu'elle devait se montrer vicieuse. Elle apprit qu'elle devait observer, s'adapter aux évolutions des époques. Qu'elle devait choisir intelligemment ses proies. Elle se diversifia aussi : en plus de s'attaquer aux sœurs, elle s'en prenait aux hommes violents envers les femmes.

DAQUAN S. CLARK : Il y a dix ans, Cateline hantait la maison du médium, quoiqu'avec prudence lorsqu'il était dans les parages à cause de son don. Elle se fit brûler une fois, pas deux. Malgré cette "rencontre" inopportune, Daquan ne vit jamais le visage de l'esprit. Il lui serait donc impossible de reconnaître l'assassin de sa femme même s'il la croisait à nouveau... Car Cateline n'est autre que l'esprit qui a détruit sa vie. A quand la confrontation ?

AARON D. CHADWICK : Entre ces deux esprits, on peut dire que c'est la guerre, et pas seulement parce que la dibbouk suit Belaam et non l'homme. Leur rivalité remonte à plusieurs décennies ; celle-ci commence par ce qu'Aaron sait faire de mieux : emmerder son monde. Ses congénères morts n'échappent pas à ses mauvaises plaisanteries... Le hic, c'est que Cateline n'a pas beaucoup d'humour et qu'on sabote son plan la met hors d'elle. Depuis, cette dernière fait en sorte de retourner les blagues d'Aaron contre lui, cherchant à ce qu'il soit exorcisé, tandis que lui s'amuse à mettre du piment dans les plans de la dibbouk. Mieux vaut éviter de se retrouver entre ces deux-là...

JAYDEN T. COOK : Jayden est le jouet favori de l'esprit, représentant deux choses qu'elle hait : la religion et l'exorcisme. Elle s'amuse donc de lui, le défiant de façon aussi provocante que possible. Lorsqu'il est sa cible, tout est fait pour le mettre mal à l'aise - la vulgarité ne faisant certainement pas peur à l'ancienne prostituée - et le frustrer de ne pouvoir arrêter le dibbouk. Quant au prêtre, ces provocations réussissent à le gêner, le perturber malgré lui, et surtout à le mettre dans une rage folle. Un démon de la luxure dont il ne pouvait parler à personne de peur de trahir ses faiblesses... Mais l'exorciste n'est pas du genre à abandonner, plutôt décidé à renvoyer la démone en Enfer. Pour l'instant, la situation sert en tout cas bien Cateline, et ainsi Belaam : troubler le membre de l'Association durant ses missions donne un sacré avantage au camp opposé...