Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie]
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Sujet: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Dim 8 Déc - 14:12
249 ans auparavant...
Alastair jouait joyeusement au poker, son pêché, son plus grand pêché. La fille sur ses genoux gloussait comme une dinde tandis qu'elle se réjouissait de voir l'homme, qu'elle avait choisi, qui gagnait comme pas possible. Une voix féminine retentit, autoritaire, hautaine et la pauvre fille tomba au sol.
« On rentre Alastair. »
Il n'y avait que Rebecca Sullivan pour ordonner à son mari de bouger ses fesses, personne d'autre ne s'y risquait. Il la regarda avec une lueur de rage mais elle soutint son regard tandis que finalement, il se leva, amassa l'argent et qu'ils se mirent à marcher dans les rues sales de la Nouvelle-Orléans. Ils ne prirent pas une calèche, Rebecca le faisait exprès alors que d'habitude, elle se donnait le moins possible la peine de marcher. Mais ce soir, elle était furieuse. Si son mari était violent et alcoolique, elle seule savait le surpasser pour le coup et serait prête à le défier dans l'intimité. On ne défiait pas Alastair mais l'ancienne noble s'en moquait malgré le fait qu'elle avait une tête de moins que lui, au moins. Cette nuit-là fut violente, beuverie, coups, sexe, tout s'emmêla jusqu'à que finalement, Rebecca meurt, tuée par son propre mari. Comme quoi, la blanche colombe qui se croyait à l'abri de tout venait de perdre contre elle-même.
Le mauvais esprit observait le vieux vase exposé dans le musée de CBD. Ce vase, il le connaissait bien pour avoir été sien. Un soupir rauque franchit sa bouche tandis qu'il fit volte-face. Il devait continuer de s'économiser et localiser sa future proie pour avoir son corps d'emprunt et exécuter son dessein. Ce n'était pas encore le cas mais il avait déjà une bonne liste de potentielles victimes, Billie en faisait parti. La dernière fois, elle l'avait bien repoussé mais elle était faible. Elle ignorait ce qu'elle était et sans l'aide d'un autre médium, elle se ferait prendre au piège comme sa précédente victime. Il y avait elle et une humaine tout aussi ignorante qu'elle. Les deux se valaient. Mais à dire vrai, Alastair n'était pas pressé de tenter la possession avec Billie. S'attacherait-il à cette petite médium ? Impossible se dit-il tandis qu'il quitta le musée et se dirigea vers le lieu de travail de la médium. Il devait encore la déboussoler, et suffisamment pour qu'elle ait toutes ces barrières baissées. Il lui faudrait aussi de l'énergie pour le rituel. Il en amasserait dans quelques mois, ce qui lui laissait quelques mois pour travailler cette future victime.
S'il ne tuait pas prochainement, Alastair savait qu'il exploserait, il était devenu comme une cocotte minute. Plus le temps passait et plus les souvenirs que Rebecca lui avaient laissé revenaient en force. Il détestait se souvenir, il détestait son rire autant qu'il avait aimé sa femme. Le Dibbouk serra le poing et avec rage, s'engouffra dans l'immeuble de travail de Billie. Les lumières commençaient à s'estomper tandis que les premiers travailleurs partaient. Il chercha le bureau de l'asiatique et avec élégance, bondit sur son bureau. D'une poussée d'énergie, il se rendit visible, lui et son apparence d'un autre temps. Il n'avait pas changé, sauf le regard. Son regard bleu clair brillait d'une folie qui s'intensifiait de mois en mois. Il devenait de plus en plus dangereux et plus personne n'était là pour la retenir. Il évitait le contact de Sophya et Chase. Si les deux médiums se rendaient compte qu'il dérivait autant, Furfur savait qu'ils feraient tout pour le coincer.
« Salut Billie. »
Il envoya voler quelques feuilles pour l'agacer et l'obliger à se concentrer sur lui. Le mauvais esprit se pencha en avant, laissant sa chemise usée s'entre-ouvrir sur son torse basané. Il avait été tué par pendaison et il fallait vraiment bien se concentrer pour voir la marque autour de son cou qui attestait de sa mort.
« Pourquoi tu joues toujours la fille solitaire ? On t'a jamais appris à t'entourer des gens ? »
Il était d'une humeur effroyable et allait vraiment lui pourrir la vie pour le coup. Il se doutait qu'il était séduisant. Il ne pouvait pas la toucher mais la faire s'enflammer oui, si elle était réceptive, si ce qui n'était pas forcément le cas. La dernière fois elle l'avait bien envoyé balader. Furfur souffla sur sa gorge dévoilée avec un plaisir non dissimulé. Il était bien décidé à l'avoir entre ses mains.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Dim 8 Déc - 19:35
Billie se présenta au travail la boule au ventre. La veille elle n’avait pas pu venir, terrorisée elle avait fini par se réfugier en haut d’un pilonne électrique. Alors revenir comme une fleur alors qu’elle savait très bien que son problème n’était pas encore résolu c’était plutôt risqué. Surtout qu’elle allait en prendre pour son grade. Ce matin-là elle se présenta comme si de rien n’était en essayant de croiser le chemin de moins de personnes possibles mais c’était impossible de devenir invisible quand on avait son poste.
Il ne fallut qu’une dizaine de minutes avant que son patron lui tombe sur le dos. Elle avait déjà réussi à atteindre son bureau lorsqu’il la dévisagea comme un mufle enragé.
« Pilawan, vous étiez où hier ? Les coréens nous sont tombés dessus et ils ne voulaient parler qu’à vous. Je fais comment moi si vous décidez de prendre des jours de congés sans prévenir ? » demanda-t-il d’un air désespéré.
Elle s’étala en excuses et après avoir promis de ne plus recommencer il lui balança une pile de dossiers à finir pour la journée. Pour commencer la journée elle prépara le dossier qu’elle aurait à expliquer à ses clients coréens et nota toutes les informations importantes à leur donner. Elle avait une vidéoconférence à 17h pour s’assurer que tout serait clair pour la réunion qu’ils auraient la semaine suivante avec le directeur commercial. Elle avait beau savoir parler la langue depuis toute petite parler de termes techniques en informatique ça ne s’inventait pas. Avec un soupire elle prit une heure pour préparer tout ça avant de se concentrer sur le reste.
La journée passa plutôt vite jusqu’à ce moment fatidique où elle détiendrait les clés d’un contrat énorme avec cette nouvelle société. Elle était stressée, mais au moins le point positif de cette journée c’est qu’elle n’avait pas songé une seule seconde à ce qui lui était arrivée la veille. Et comme toujours une fois qu’elle était dans le feu de l’action elle se débrouilla à merveille.
Lorsqu’elle sortit de la salle de conférence une grande partie de ses collègues étaient déjà partis et les autres étaient sur le départ. Un coup d’œil à sa montre lui apprit que finalement elle avait mis deux heures à boucler ce dossier. Il y avait eu pas mal de choses à expliquer. Avec un soupire elle se laissa tomber sur sa chaise. Un gargouillis lui rappela qu’elle n’avait pas mangé le midi pour pouvoir boucler tous les dossiers qu’elle avait en retard. Elle prit son téléphone et commanda un menu au restaurant chinois situé quelques mètres plus loin qui les livrait directement au bureau. Une fois cela fait, elle put se replonger dans ses dossiers. Enfin c’est ce qu’elle pensait. Elle vit l’esprit bondir sur son bureau et la saluer. Elle n’eut même pas le temps d’essayer de l’ignorer car il fit voler le dossier sur lequel elle était en train de travailler.
Elle jeta un coup d’œil autour d’elle pour s’assurer qu’elle était seule. Une personne lui fit signe de loin, elle lui rendit le geste. A priori maintenant elle était seule face à son pire cauchemar. Elle ne savait pas quoi faire cette fois-ci elle ne pouvait pas se réfugier dans l’alcool pour oublier. Non elle devrait subir ses railleries alors qu’elle était déjà dans un état de stress qui aurait fait mourir n’importe qui.
« Salut Jiminy Criquet… » dit-elle d’une voix morne.
Il fallait qu’elle reste le plus zen possible. Elle ne pouvait pas laisser sa maladie la faire souffrir davantage. Elle survivrait à tout ça. Mais face à la nouvelle pique qu’il lui lança elle se prit la tête entre les mains. Elle était au bord du désespoir. C’était quoi le but de tout ça ? La faire craquer et qu’elle finisse par se pendre ? Elle sentit son souffle dans son cou et ne put s’empêcher de frissonner. Il avait beau être chiant, flippant et plutôt collant elle ne pouvait s’empêcher de lui accorder de l’attention qu’il réclamait.
« Mais si j’avais pleins d’amis tout le temps avec moi comment tu ferais ? Je serais obligée de t’ignorer pour pas passer pour une tarée. » dit-elle sans un regard pour lui.
Elle ramassa les feuilles qu’il avait fait voler et s’installa sur une partie du bureau qu’il ne pouvait pas atteindre de là où il était. Elle avait encore des choses à faire et elle ne le laisserait pas perturber une nouvelle soirée.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Dim 15 Déc - 21:15
Il fronça les sourcils quand elle lui donna ce surnom affreux de Jiminy Cricket. Il détestait ce surnom, vraiment. D'accord, le Dibbouk acceptait volontiers de jouer sa conscience mais bon il ne fallait pas trop pousser mémé dans les orties. Il la regarda se prendre la tête entre les mains. Il trouvait quand même qu'elle se complaisait dans son rôle de victime mais cela ne regardait que lui après tout. Si Billie adorait se faire enquiquiner, tant mieux pour lui. Alastair ne manqua pas de lui envoyer une petite vanne pour constater la solitude de la jeune femme. Néanmoins, elle était un peu trop maligne pour son propre bien. Elle souligna le fait que si elle avait des amis, elle serait obligée de l'ignorer. Elle n'avait pas tord, ce qui déplut à Alastair. Le mauvais esprit détestait reconnaître ces tords. Il la regarda rassembler ses feuilles en silence et se remettre au travail l'air de rien. Elle avait toujours ce don agaçant pour tenter de l'ignorer sans forcément y réussir. Furfur était bien placé pour savoir que tôt ou tard, elle lèverait les yeux sur lui, rien que pour s'assurer qu'il était bel et bien là.
C'était sûr et certain. Mais l'ancien palefrenier n'aurait pas la patience jusque là. Non pas du tout même. Lentement, il tendit sa main pour attraper une mèche de cheveux. Il avait toujours cette fascination quasi morbide pour les cheveux. Peut-être qu'il était un fétichiste qui s'ignorait, allez savoir. Un sourire mauvais courut le long de ses lèvres.
« Même si tu avais des amis, tu me répondrais. C'est plus fort que toi Candy. Tu es curieuse et tu es attirée par moi. »
Bon peut-être pas dans le sens où il l'entendait mais son double-sens était évident. Le mauvais esprit se pencha en avant. Il s'en moquait du dossier de Billie. Ce qui l'intéressait, c'était elle. Sa bouche était à quelques millimètres de celle de la femme. Jamais il ne pourrait l'embrasser. Il n'était qu'une apparition, un coup de vent au mieux. Un coup de vent qui pouvait faire bouger les objets mais jamais les vivants. Il souffla sur les lèvres de la belle asiatique. Il devait le reconnaître, quand elle était apparemment stressée et dans le travail, elle dégageait un certain charme. Alastair n'avait jamais aimé les femmes sophistiquées. Rebecca l'avait été mais dans l'intimité, elle avait été une femme nature. Le genre de femme qui laissait ses cheveux courir le long de ses épaules et qui montait sauvagement les chevaux sans réfléchir à quoi elle ressemblait. Il aimait les femmes sauvages qui se débattaient quand il tentait de les assassiner. La question était : Billie serait-elle assez forte pour se débattre et rendre le jeu plus intéressant ? Il verrait.
« Lâche ce dossier mon sucre d'orge. Il n'est pas intéressant, cette vie n'est pas la tienne et nous le savons tous les deux. »
Souffla-t-il comme le serpent tentateur dans le jardin d'Eden. Ce même serpent qui avait dit à Eve de mordre dans la pomme de la tentation. Pour un peu, Alastair aurait pu avoir des spirales qui tournoyaient dans ses yeux comme un certain serpent quasi pédophile dans le livre de la jungle. Même si pour le coup, lui n'aimait pas les fillettes mais les femmes. Alastair se demandait si elle viendrait plus volontiers avec lui s'il jouait le charmeur. Une femme aimait être séduite, pas vrai ? Il suffisait de tenter de la séduire pour voir si elle s'y laisserait aller. Il venait en prime de lui offrir un surnom de plus. Oui, l'ancien palefrenier était un véritable charmeur. Fait intéressant, il n'avait pas son alliance. A l'époque, on avait pris soin de la lui retirer pour faire fondre l'or. L'or ne servait à rien dans l'au-delà. Bien entendu, il était furieux d'avoir perdu cela. Ce qui avait bien sûr un impact sur son actuelle apparence. Pas d'alliance pour le marié !
« Combien de temps vas-tu jouer ce rôle de petit poupée ? Qui t'as si bien éduquée pour te convaincre de cela ? »
Dit-il avec plus de fermeté. Autoritaire, oui il l'était et bien plus encore. Alastair tira légèrement sur la mèche de cheveux pour la secouer. Il avait suffisamment de pouvoir pour s'en prendre aux objets inanimés. Le cheveu n'était pas quelque chose d'animé même si cela faisait parti de Billie. Il ne pouvait pas toucher la peau de la jeune femme, son essence-même mais les cheveux oui. C'était un petit miracle dans ce chaos général allons-nous dire.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Lun 16 Déc - 23:45
L’ignorer n’était pas une solution elle le savait bien. Il arrivait toujours à éveiller sa curiosité, l’attirer dans des travers qu’elle connaissait que trop bien. Mais ce soir c’était différent des autres fois, elle n’était vraiment pas bien. Nerveuse à tel point qu’elle s’était rongée les ongles à sang et ce malgré les faux ongles en gel qui les recouvraient. Jamais elle n’avait été dans cet état mais l’arrêt prolongé de son traitement, l’acharnement des esprits ces derniers jours et le stress du travail c'était un véritable cocktail explosif. Sans compter qu'elle buvait trop pour combler le manque de médicaments. Ce n'était plus juste pour se soigner c'était presque une drogue.
Elle sentit qu'il s'en prenait à une de ses mèches de cheveux. Elle releva le regard vers lui et laissa tomber les feuilles qu'elle était en train de ramasser. Il n'avait pas tord sur sa curiosité. Quoi qu'il arrive elle finissait toujours par le regarder pour s'assurer qu'il était toujours là que ce n'était pas une ombre qui s'évaporerait dès qu'elle détournait les yeux. Ça faisait des années qu'on lui rabattait les oreilles qu'elle était malade mais plus le temps passait et plus elle se posait des questions. Mais cette fois-ci elle ne pouvait pas simplement lui parler comme si de rien n'était, ils étaient en public. Contrairement à ce que pouvait penser l'esprit elle n'était pas si solitaire qu'il pouvait le penser, elle était une ancienne cheerleader et elle avait toujours cet engouement habituel pour mettre l'ambiance et plaire au monde entier.
« Pour ton information j'ai des amis quand même et je ne suis pas attirée par toi. Candy ça craint comme surnom. » dit-elle en reprenant sa mèche de cheveux.
Elle ne voulait pas lui accorder plus d'importance qu'il n'en avait déjà. Mais elle avait beau essayer de le repousser il revenait toujours à la charge et cette fois-ci ne fit pas exception. Elle pouvait presque voir son reflet dans ses yeux tellement il se trouvait proche d'elle. Elle sentait son souffle sur ses lèvres c'était tremblant maintenant qu'elle y réfléchissait il lui avait toujours collé au train mais il n'y avait jamais eu de contact. Elle venait tout juste de capter ce qu'il venait de lui dire.
Elle ne lâcha pas pour autant son dossier, elle finissait de réunir les feuilles. Elle tentait comme elle pouvait de détourner le regard. Il parlait de sa vie comme s'il la connaissait. Mais il avait raison, quelque chose clochait. Mais le plus important n'était pas là. Si quelqu'un la voyait entre de lui parler on poserait des questions, sans compter qu'elle était sûre qu'on la suivait ou que son téléphone était sur écoute.
« Ouais ben justement, parles moins fort quelqu'un pourrait t'entendre. » dit-elle dans un murmure en récupérant les documents qu'il avait fait voler pour les reposer sur son bureau.
Il tira à nouveau sur la mèche en la traitant de poupée trop bien éduquée pour oser briser les règles qu'on lui avait imposée. Où voulait-il en venir au final ? Elle récupéra à nouveau sa mèche de cheveux, il lui faisait mal et elle le manifesta par une grimace. Il vouait la pousser à bout il avait gagné doucement mais surement elle sentait ses angoisses refaire surface. Elle jeta un coup d’œil autour d'elle pour s'assurer qu'ils étaient bien seuls.
« Alors quoi on en vient au point où tu dis que je dois arrêter de me droguer avec des médicaments donnés par des médecins voulant me soigner d'un mal imaginaire juste pour le fun de voir comment ma cervelle va réagir ? Je suis en train de devenir plus cinglée que jamais sans ces pilules ! Tu veux que je pète un câble bien comme il faut t'as tout gagné ! » hurla-t-elle en reposant ses fesses sur sa chaise.
Elle tenta de plonger à nouveau son regard dans le dossier qu'elle venait de ranger. Tout était en désordre mais au moins les lignes qu'elle lisait sans comprendre le moindre mot lui permettait de penser à autre chose. Nerveusement elle commença à ronger le dernier ongle encore en état d'être rongé. Elle hésitait encore à relever les yeux pour voir sa réaction mais le souvenir de la tâche de vin était encore bien présent dans son esprit. Alastair était du genre colérique et il y avait fort à parier que son petit coup d'éclat n'allait pas lui plaire. Pourquoi devait-elle se trainer un boulet pareil ? C'est pas comme si elle avait besoin de lui pour toujours se retrouver dans des situations délicates. Avec un soupire elle reposa le bout de papier pour lever les yeux vers lui. Il avait raison finalement il l'attirait malgré toutes ses bonnes intentions de l'ignorer.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Mer 18 Déc - 16:14
S'il l'avait pu, il aurait embrassé cette femme avec passion. Alastair ne broncha pas quand son regard clair rencontra celui plus foncé de Billie. Elle semblait prise dans quelques choses, probablement ses pensées. Parce que cette petite poupée pouvait penser ? Il fit un sourire mauvais quand ce concept toucha son esprit fou. Il fit une petite moue quand elle affirma ne pas être attirée par lui et que franchement, le surnom craignait.
« J'aime bien ce surnom donc il va te rester Candy. Et si tu avais un peu plus d'imagination, ce serait plus drôle. »
Dit-il avec un sourire charmeur. Elle était aussi froide qu'un frigidaire mais il s'en moquait, il avait connu pire. Il avait connu une époque où on ne disait pas certains mots à une femme, sauf aux femmes de classe sociale très basse. Rebecca avait été au contraire ce genre de femme élevée qui avait posé son regard sur lui et était tombée amoureuse de sa personne. Oui Furfur tentait de séduire Billie, si elle lui cédait, ce serait plus facile pour l'avoir. Il suffisait de dire non à l'esprit pour qu'il décide de le faire. Le fait que la jeune femme ait dit que le surnom craignait, l'encouragerait encore plus à le dire. Il ne dit rien quand elle reprit sa mèche de cheveux. Alastair se retenait de la prendre de suite. Il se contenta de rester là et de parler, au risque que quelqu'un le voit. Sauf que lui pouvait disparaître dans une poussée d'énergie si tout à coup cela le prenait. Il souffla de rage quand elle lui dit de parler moins fort. Bon sang on dirait sa mère ! Ce qu'elle pouvait être chiante quand elle s'y mettait.
Mais bon cela n'empêchait pas l'esprit de commencer franchement à l'apprécier. Même si c'était à sa manière bien entendu. Alastair avait une manière tout particulière de s'intéresser aux gens et particulièrement aux femmes. Ancien charmeur déchu qui préférait aujourd'hui tuer l'objet de tous ses désirs. Il la traita de petite poupée et dans son fort intérieur, il se promit de la sortir de toutes ses règles, de la forcer à tout faire sauter pour vivre sa propre vie. Il la regarda récupérer sa mèche de cheveux en grimaçant. Ah il lui avait fait mal ? Tant mieux tiens ! Cela avait au moins le mérite de l'occuper pour le coup. Ce qui ne manqua pas de le faire sourire encore une fois. Il se pencha en avant, soufflant à nouveau sur ses lèvres pour voir si elle serait troublée à nouveau.
« La folie est un art de pensée, laisse-toi aller. Je serais là pour te rattraper Billie. Si je suis ta conscience, je ne te voudrais pas de mal, pas vrai ? »
Il serait là pour la rattraper mais pour la plonger plus facilement en enfer s'il le fallait. Il la regarda se ronger un ongle et se retint de rire. Elle avait les mains en sale état, rien du tout d'une lady. On aurait plutôt une fille de bas quartier, une fille qui sortait des égouts. Le mauvais esprit croisa ses bras sur son torse et s'apprêtait à descendre du bureau quand il la vit poser son regard sur lui. Intéressant. Elle attendait quelque chose de sa part peut-être ? Alastair lui fit un clin d’œil et bondit en bas du bureau avec souplesse. Il savait quelle image il venait de renvoyer. La même que 249 ans auparavant. Un corps tout en souplesse relativement sexy qui pouvait faire baver. Le mauvais esprit lui tourna le dos, dévoilant un dos musclé, des bras qui avaient maintenu des rênes et des longes de chevaux dès sa plus tendre enfance.
« Je te laisse terminer ton dossier Candy. Sinon tu vas fondre sur ta chaise et tu vas m'accuser de t'empêcher de travailler. Je serais vraiment triste de devoir te prouver à quel point je peux t'empêcher de travailler. »
Dit-il de manière menaçante. Il pouvait être « sympa » mais retombait vite dans cette violence qui lui était propre. D'un souffle de pouvoir, le Dibbouk se rendit invisible pour clore, en quelque sorte, cette conversation. Il resta dans le bureau tout le long, ne bougeant pas en réalité, se contentant de regarder ce qu'il pouvait et toucher ce qu'il pouvait dans le dos de Billie. Pourquoi lui laisser du répit ? Pour mieux l'avoir ensuite voyons ! Finalement, le mauvais esprit sortit du bureau et observa l'horloge murale. Dix-huit heures. Cela devait être bientôt l'heure non ? Le Dibbouk s'appuya contre le mur, s'assura que personne n'était là et se rendit visible. Les bras croisés sur son torse, il replia sa jambe et posa le pied contre le mur d'un air canaille. Il attendait patiemment Billie, se demandant si elle allait lui passer devant, trouver une autre sortie ou alors l'affronter. Les rares personnes qui passèrent devant le Dibbouk le détaillèrent et même deux femmes gloussèrent en passant devant lui mais il ne fit aucun commentaire. Le mauvais esprit se contenta « juste » de lever un sourcil.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Jeu 19 Déc - 12:53
Elle lui lança un regard assassin lorsqu'il lui annonça que le surnom lui resterait. Il suffisait qu'elle dise qu'elle n'aimait pas pour qu'il se saisisse de l'occasion. Sa conscience, hein ? Même sa propre conscience en avait après elle. Dans le genre pas de bol elle décrochait la palme. Mais elle n'allait pas le laisser faire. Ou peut-être que si, lorsqu'elle le vit sourire elle eut du mal à détacher son regard.
« Fais comme tu veux, de toute manière même si je dis non tu vas le faire quand même. » dit-elle dans un soupire.
Oui, il faisait ce qu'il voulait même quand elle n'était pas d'accord. Ce n'était pas elle qui était aux commandes lorsqu'il venait la voir. D'un air morose elle replongeait dans ses dossiers, essayant de l'oublier lui, d'oublier le fait qu'elle était persuadée d'être suivie. Elle sentit le souffle sur ses lèvres et l'entendit parler. Il ne lui voudrait pas de mal ? Et son discours sur la folie, c'était digne de son psychiatre lorsqu'elle lui avouait devenir folle. Il lui faisait toujours un sermon comme quoi on avait tous des aprioris sur la folie mais que concrètement personne n'en savait rien.
Elle ne savait pas quoi penser de l'esprit, Jiminy Criquet était de bons conseils, il choisissait toujours les réponses les plus sages mais les moins funs. Alastair au contraire la poussait à dépasser toutes les limites, elle était loin de se douter de ce qu'il avait prévu pour elle que tout cela n'était qu'une manipulation parmi tant d'autres juste pour mettre la main sur son âme.
« Admettons que tu me veuilles pas de mal, je pense que tu es aussi taré que moi c'est tout. » dit-elle en évitant soigneusement son regard.
Elle finissait par le connaître, déjà qu'il ne semblait pas apprécier la manière dont elle lui avait demandé de parler moins fort. Mais c'était son problème s'il ne voulait pas accepter la critique. Après tout il n'était pas irréprochable, et encore elle ne connaissait pas ses antécédents. Si ça avait été le cas elle l'aurait sans aucun doute fuit comme la peste.
Il finit par lui dire qu'il la laissait tranquille. Vraiment ? Elle n'était pas dupe avec son clin d’œil et ses sourires charmeurs elle savait qu'il n'en avait pas fini avec elle. Elle ne pu s'empêcher de frissonner en entendant le ton de menace dans sa voix. Il y avait toujours un épisode comme ça à chaque fois qu'elle le voyait. Qu'est-ce qui ne lui plaisait pas ? Qu'elle n'accepte pas de suivre toutes ses indications pour finir complètement tarée ? Elle fit mine de replonger dans son dossier mais ses yeux étaient rivés sur lui jusqu'à ce qu'il disparaisse.
Elle sentit son cœur s'alléger comme si on desserré l'étreinte doucement. Mais le mal était fait, à quoi voulait-il qu'elle pense maintenant ? Elle reposa le dossier en question et avec un soupire elle s'allongea sur le bureau, la tête sur les bras elle essayait de retrouver ses esprits pour reprendre les choses où elle les avait laissé avant qu'il ne foute tout en l'air.
Elle décida de rentrer chez elle, de toute manière il était l'heure de partir. Elle embarqua le dossier dans son sac à main pour essayer d'y remettre le nez dedans quand elle serait au calme. Finalement ses médicaments étaient chez elle, attendant sagement qu'elle ouvre le colis de la voleuse. Bien entendu elle l'avait vu depuis longtemps mais elle avait refusé de l'ouvrir en croyant qu'il pouvait s'agir d'une bombe, d'une caméra espion ou encore un truc tordu digne des services secrets elle ne l'avait donc pas ouvert mais maintenant qu'elle avait reçu le SMS de la jeune femme elle pouvait l'ouvrir sans craindre quoi que se soit.
Billie éteignit tout, l'ordinateur, la lumière et prit son manteau ainsi que son sac pour partir. Elle n'avait pas encore atteint la sortie qu'elle entendit deux jeunes femmes glousser. Le genre de gloussements que l'on entend lorsqu'une jeune femme croise un homme plutôt mignon. Et vu l'endroit ça n'arrivait que lorsqu'un homme attendait sa copine à la sortie du travail. En passant la porte de sortie elle vit l'esprit, debout là en mode mannequin. Pas étonnant que les jeunes femmes se sentaient d'humeur à glousser. Elle leva les yeux au ciel avant de capter un truc. Elles l'avaient vu...
« Comment ça se fait qu'elles t'aient vu ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
Non pas qu'elle voulait garder Alastair pour elle toute seule mais si elle n'était pas la seule à le voir ça changeait tout. Elle se rapprocha de lui, le cœur battant. Il avait peut-être raison au final, elle n'était pas timbrée comme le prétendait tous les médecins. Mais elle avait comme un doute, se serait trop simple de se rendre compte de tout ça si vite. Si c'était le cas pourquoi ses parents lui avaient infligé le pensionnat spécialisé ? Elle le dévisagea attentivement comme si elle cherchait un détail qu'elle n'avait pas vu jusqu'à présent.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Mar 24 Déc - 18:00
Appuyé contre son mur, Alastair réfléchissait aux dernières paroles de Billie, particulièrement celles qui disaient qu'il était aussi taré qu'elle. Le mauvais esprit avait dû se retenir de dire qu'il était sûrement bien plus fou qu'elle et que quoi qu'elle fasse, elle ne pourrait rien y faire. Par contre, elle ne lui faisait pas encore confiance, elle ne semblait pas croire encore qu'il ne lui ferait pas de mal. Furfur ne savait pas que quand les femmes gloussèrent en passant, Billie les entendit aussi. Quand la voix de la brune l'interpella, Alastair leva les yeux sur elle. Il s'apprêtait à la vanner comme à son habitude mais ce fut ce moment que choisit une employée de bureau pour passer.
« Aucune idée ma puce. Peut-être qu'aujourd'hui je suis trop voyant. J'aurais dû mettre quelque chose qui me rendait plus transparent. Bah alors ma poupée ? Pas de bisou ? »
Roucoula-t-il. Cette simple phrase fit fuir l'employée qui ne manqua pourtant pas de lancer un regard lourd à Billie avant de partir en grommelant quelque chose que même Alastair ne comprit pas. Ah les femmes ! Tellement complexes au final quand elles s'y mettaient. Le mauvais esprit se rapprocha de sa proie, un sourire toujours aussi charmant de l'homme amoureux. Pourtant, ce sourire n'était pas destiné à Billie. Ce sourire était un sourire du passé, celui que Rebecca avait toujours su lui arracher, même dans les pires instants. A croire que l'amour vous rendait vraiment con. Il savait que oui. Il avait été suffisamment bête pour ne pas voir que son épouse le trompait. Un acte infâme qui les avait menés tous deux à leurs morts au final. Alastair se pencha sur l'oreille de Billie mais en prenant bien garde à ne pas lui passer à travers. Elle n'aimerait pas et lui non plus.
« On en parlera en privé. »
Il ne voulait pas que d'autres vivants captent ses paroles. Cela ne serait rien de pire pour attirer un exorciste dans ce sillage. Il suffisait d'un petit rien. Et dans cette entreprise, il devait forcément y avoir un chrétien qui irait voir un prêtre pour confesser qu'il avait vu quelque chose. De fil en aiguille, Furfur pourrait se faire piéger ainsi. Le mauvais esprit en 249 ans d'existence faisait un minimum gaffe. Il n'avait pas fini sa mission sur terre pour partir maintenant, surtout pas. Il fit un petit geste à Billie pour lui dire que maintenant, ils y allaient. Il en avait sa claque de traîner ici depuis des heures. Habituellement, c'étaient les musées qui lui servaient de dortoirs alors une entreprise, pour un homme qui avait travaillé dehors, ce n'était pas le meilleur des lieux. Il avait beau pouvoir passer à travers les murs, il pouvait toujours avoir ce sentiment de claustrophobie qui l'attrapait avec une facilité évidente. Alastair se dirigeait vers le quartier de Billie. Manière évidente de lui faire comprendre qu'il ne lâcherait pas prise sur ses plans de base.
De temps en temps, il la regardait mais la plupart du temps, il se contentait de rester à côté d'elle, de marcher et de se taire. Ce n'était pas un grand bavard, bien au contraire. Le mauvais esprit préférait le silence aux paroles, d'un naturel taiseux. Enfin le loft de la médium se dessina et il éprouva une forme de soulagement.
« Je te laisse monter toute seule. Je t'attends en haut. »
Il avait besoin de redevenir un instant invisible et passer à travers les murs l'air de rien pour pouvoir s'économiser. Comme une lumière qu'on éteint, il disparut et passa à travers les différents murs et grimpa les escaliers pour arriver devant le loft de Billie. En réalité, il ne l'attendit pas et pénétra le loft. Pas la patience d'attendre et de se rendre déjà visible. Il devait être prudent avec ses réserves et ne pas trop les gaspiller même s'il fallait bien avouer qu'en ce moment, il s'amusait comme un petit fou à dire vrai. Il se laissa aller avec un certain contentement dans le canapé de l'asiatique et quand il entendit la clef dans la serrure, se rendit visible.
« Tu m'as demandé pourquoi elles m'avaient vu. »
Il tourna calmement la tête vers elle. Les bras reposant sur les accoudoirs, les épaules carrées, le regard perçant, voire électrique.
« Parce qu'on peut me voir. Parce que je le veux. »
C'était aussi simple que cela. Il n'y avait que les médiums qui étaient plus sensibles et qui pouvaient très souvent les percevoir quand ils n'étaient pas visibles. Billie ne semblai pas faire preuve d'un quelconque don. Et Alastair n'allait pas l'interroger à ce sujet. Cela ferait celui qui en savait bien trop. Une médium ignorante sur son univers valait mieux qu'une qui contrôlait les choses.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Dim 29 Déc - 23:40
Billie observa l'esprit, un sourcil hausser en se demandant ce qu'il allait bien pouvoir lui pondre comme explication tordue. Mais alors là c'était un truc à laquelle elle ne s'attendait absolument pas. Pas de bisou ? Sa puce, sa poupée ? Elle était sur le point de vomir lorsqu'elle entendit les claquements de talons d'une femme. Elle se retourna juste à temps pour la voir partir avant de lui avoir lancé un regard qui signifiait : "je vais tout raconter à tout le monde demain". Bordel pourquoi fallait-il qu'il la mette toujours mal à l'aise ?
Elle était en colère contre lui, encore plus que lorsqu'ils étaient dans son bureau. Mais elle ne pouvait pas ouvrir la bouche sans se mettre à hurler, déjà qu'elle se retenait de le frapper. Elle lui lança un regard venimeux lorsqu'il s'approcha d'elle. Il n'avait aucune idée de l’embarras dans lequel il venait de la mettre. Qu'est-ce qu'elle lui avait fait pour mériter tout ça ? En parler en privé ? Avec un soupire elle comprit qu'elle ne se débarrasserait pas de lui aussi facilement. Les bras croisés elle le contourna pour prendre la direction de la sortie.
« Tu me dois au moins ça. La prochaine fois je te jure que j'apprends une prise de karaté pour te renvoyer d'où tu viens. » dit-elle en le suivant dans la rue.
Il ne parlait pas et c'était tant mieux, les bras toujours croisés elle cherchait une idée pour exprimer son mécontentement à la hauteur de ses sentiments mais rien ne semblait assez fort. Ce n'est que lorsqu'il lui parla de monter seule qu'elle capta qu'ils étaient arrivés devant son immeuble. Elle l'observa disparaître à travers le mur. L'air toujours aussi morose et énervée elle grimpa dans l'ascenseur qui donnait directement accès à son appartement, elle composa le code d'accès et attendit que celui-ci s'élève jusqu'à sa destination. Elle avait quelques minutes de répit. Elle tentait de faire le vide dans sa tête, suffisamment en tout cas pour ne pas bondir sur lui et l'étrangler, sans songer une seule seconde qu'elle ne lui ferait pas le moindre mal.
Elle n'avait même pas fermé la porte qu'il commençait déjà à reparler de la conversation qu'ils avaient eu au bureau comme si c'était quelque chose de naturel, comme si rien de notable n'avait eut lieu entre temps. Elle laissa tomber son sac sur la commode de l'entrée.
« Ça doit être super cool dans ta vie alors. La prochaine fois que tu me croises tu pourrais rester invisible pour moi ça me ferait des vacances plutôt que de me coller la honte de ma vie ? » dit-elle en prenant le colis qu'elle avait rangé dans un coin du salon.
Alesana lui avait dit qu'il s'agissait de ses médicaments, elle ouvrit le carton pour découvrir que pour une fois la voleuse lui avait dit la vérité. Avec un soupire de soulagement elle prit chaque flacon en essayant de se souvenir de ce qu'elle devait prendre à cette heure-ci. Elle avala quatre pilules et pour faire passer le tout elle retourna dans la cuisine pour se verser un verre d'eau qu'elle avala en prenant soin de n'adresser aucun regard à l'esprit.
Mais elle ne pouvait pas l'ignorer indéfiniment. Elle avait des questions et lui les réponses. Dans quelques heures il ne serait qu'un mauvais souvenir grâce aux médicaments donc autant en profiter.
« Dis moi Jiminy, mis à part ton invisibilité que fais-tu ? Qu'est-ce que tu es au juste ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
Calmement elle s'installa dans un fauteuil qui lui faisait face. Sans le lâcher des yeux elle essayait de comprendre ce qu'il était et pour quelle raison il la poursuivait sans relâche. Si seulement il était le seul qu'elle voit à la rigueur elle aurait pu vivre avec mais elle voyait trop de choses, trop de gens... Son cerveau était malade ça ne faisait aucun doute.
« J'en ai marre de t'appeler Jiminy, tu n'es pas ma conscience. Dis moi ton nom. » dit-elle sans lâcher son froncement de sourcil.
Elle était déterminée à avoir des réponses et s'il ne voulait pas lui en donner il n'avait qu'à partir pour ne jamais revenir. Elle se ferait à son absence.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Mer 1 Jan - 22:00
Une prise de karaté, elle était sérieuse ? Elle était tellement drôle pour le coup qu'il dut prendre sur lui pour ne pas l'ouvrir et avoir l'air indifférent. Il sentait bien qu'il la mettait en boule mais qu'importe car il disparut pour lui laisser de l'air mais aussi à lui. Alastair savait bien que depuis quelques temps il partait à la dérive et que cette amusette avec cette médium allait mal finir. Pour l'instant c'était léger, gentillet mais bientôt cela ne le serait plus. Bientôt, cela ne serait que chaos et il ne pourrait pas forcément faire quelque chose pour sauver les meubles, il s'en rendait malheureusement compte. Quand la femme arriva, Furfur l'informa du fait qu'il pouvait se rendre visible. Il savait qu'il en disait déjà trop mais sa réaction ne fut pas celle attendue.
« Parce que je te colle la honte de ta vie ? »
Il fronça les sourcils, il ne comprenait pas. D'un côté à 249 ans, on ne comprenait pas forcément tout. Il avait l'air frais mais psychologiquement, même s'il n'était pas dément, ce n'était pas non plus la forme. Quand vous tourniez en rond depuis deux siècles, forcément, il y avait des choses qui vous échappaient. Comme le fait qu'il ne comprenne pas qu'il pouvait gêner malgré son magnétisme. Il ne comprenait plus vraiment les règles entre homme et femme de cette époque. Déjà que naturellement, il avait des problèmes avec les femmes mais alors là, il touchait quand même le summum. Le Dibbouk ne bougea pas en la voyant ouvrir un paquet et en sortir des petites pilules. Cette fille était une vraie droguée mais c'était pour cela qu'elle l'intéressait. Une droguée, c'était forcément faible à la longue, pas vrai ? Au bout d'un moment, elle aurait les barrières tellement basses qu'il pourrait l'attraper sans aucun effort. Ca, c'était le plan de base, à voir s'il allait réellement l'appliquer, ce qui était une toute autre histoire à dire vrai. Furfur voyait bien qu'elle l'ignorait, il n'était pas dupe.
Elle avait déjà fait le coup une fois, ce qui n'avait pas manqué de l'agacer bien entendu. Sauf qu'il savait qu'elle céderait tôt ou tard et reviendrait auprès de lui. Elle était un peu trop prévisible pour une vivante mais ce n'était pas grave. Cela évitait à Furfur de trop réfléchir pour le coup. Hum, elle devenait trop lucide là. Alastair resta silencieux, se demandant bien ce qu'il pourrait répondre. Autant la jouer avec finesse et humour, pas vrai ?
« Je suis ta conscience voyons. Ce que je fais ? J'aime bien parler aux filles dans le noir, ça me charme d'une de ces manières... »
D'accord, il se foutait d'elle mais bon, c'était drôle, non ? Non, mais bon tant pis, lui riait donc au final il n'y avait que cela qui importait. Et pour bien prouver qu'il ne se préoccupait un peu que de lui, Alastair fit un sourire moqueur, une pointe d'amusement dans le regard. Il parut soudainement moins sombre. Bon, ce n'était toujours que provisoire avec lui. Il avait bien trop touché le fond pour pouvoir remonté correctement à la surface. Il était foncièrement mauvais et quand il passerait de l'autre côté, il finirait dans le monde d'en bas. L'âme de Furfur était si souillée que cela aurait fait peur à n'importe qui mais lui, il le vivait bien. Bien entendu qu'il le vivait ! Comment aurait-il pu en être autrement, hein ?! Ah, cela devenait intéressant si elle s'asseyait en face et lui faisait le coup de « je te regarde ». Hum, vraiment pas si bête, dommage. Quand elles étaient bêtes, c'était plus facile à rouler. Furfur posa une main contre son cœur quand elle affirma qu'il n'était pas sa conscience.
« Tu me brises le cœur chérie ! Moi qui croyais qu'on formait le duo du siècle, vraiment, quelle dommage. »
Souffla-t-il. Néanmoins, il redevint sérieux. Le Dibbouk plia légèrement le buste et fit un petit mouvement élégant du poignet qui n'était pas sans rappeler l'ancien temps.
« Tu peux m'appeler Alastair. »
Il ne rajouta pas « pour vous servir ». Il n'avait jamais été ce genre de gentilhomme. Bien au contraire, il était le genre de crapule qui avait traîné dans les pubs à jouer aux cartes. Ce genre de crapule qui faisait rêver les filles mais qui au final, ne menait à rien, sauf aux problèmes. La fille ne finissait jamais avec le mauvais garçon mais avec le bon garçon, le garçon stable.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Ven 3 Jan - 17:03
Billie lui lança un regard noir. Quoi il n’avait pas remarqué cette femme ? Elle allait colporter à tout le monde qu’elle avait un petit ami super sexy. Avec la chance qu’elle avait le jour où elle demanderait une journée on la soupçonnerait de vouloir passer du temps avec ce petit ami imaginaire… Bref elle allait en baver jusqu’à ce que tout le monde comprenne qu’elle était toujours célibataire. Comme si elle avait le temps de courir les bars pour trouver le grand amour. Et même si elle le faisait, elle ne porterait pas attention à un type dans son genre. Il faisait trop old school pour elle. Et encore elle n’avait pas idée à quel point ils pouvaient être différents de ce point de vue là.
« Parfaitement tu me colles la honte. Avant que tu débarques j’avais la réputation d’être sérieuse. Tellement sérieuse que les gens ont arrêté d’essayer de me faire sortir dans leurs soirées bidons de karaoké à deux balles. Maintenant ils vont recommencer. » dit-elle en songeant que dans une vie antérieure elle avait du faire vraiment du mal à quelqu’un pour mériter tout ça.
Elle ne le quittait pas des yeux, ça ne servait définitivement à rien d’essayer de l’ignorer, il lui avait dit lui-même, elle finissait toujours par poser les yeux sur lui. Elle leva les yeux au ciel lorsqu’il lui tenta à nouveau de lui faire croire qu’il était sa conscience. Ben voyons. Il manquerait plus que les consciences soient vraiment comme ça. Et puis bon elle n’était pas Pinnochio qu’il fallait guider sur le chemin de la vérité. Elle haussa un sourcil lorsqu’il continua sa phrase. Il était sérieux quand il disait ça ? Elle n’en revenait pas.
« T’es un prédateur sexuel c’est tout. T’es vraiment dégueulasse ! A partir d’aujourd’hui je veux pas te voir chez moi la nuit. » déclara-t-elle en frissonnant à l’idée qu’il puisse l’observer dans son sommeil.
Après sa déclaration elle songea que jamais plus elle ne dormirait dans le noir. Il fallait qu’elle remette la main sur une veilleuse ou un truc du genre. S’il était là elle voulait le savoir pour pouvoir l’envoyer chier. Même si c’était entre deux ronflements. Elle n’eut aucune compassion lorsqu’il déclara avoir le cœur brisé. Il l’avait bien cherché de toute manière. Franchement quel duo ? Il ne lui apportait que des ennuis. Mais s’il voulait se foutre de sa gueule, elle aussi avait de bons arguments. Elle pencha la tête et plissa les yeux comme pour le détailler.
« C’est vrai que tu ressembles plutôt à Hutch. Mais compte pas sur moi pour faire Starsky, tu ferais mieux d’aller parler dans le noir à d’autres filles. Peut-être que elles ça les charmeraient d’avoir une conscience perverse. »
Elle le regarda se présenter à la manière des anciens. C’était tellement kitch, on aurait dit le génie de la lampe à quelques détails près. Au moins maintenant elle pourrait lui donner un vrai nom pas ce surnom stupide de Jiminy. Elle inspira profondément comme pour se donner un peu de ressource. Depuis qu’il avait débarqué il lui tourner la tête comme pour qu’elle devienne givrée. Mais il ne lui donnerait pas cette satisfaction, elle avait eu assez d’ennuis en étant la petite cinglée du collège, elle ne recommencerait pas encore.
« Alastair, ça fait vieillot mais ça te correspond plus que Jiminy. » finit-elle par lâcher.
Mais bon tout ça c’était bien beau mais qu’est-ce qu’elle allait faire de lui. Il ne semblait pas décidé à la lâcher et elle ne voyait pas de solutions pour s’en défaire. Elle se mordillait la lèvre tout en réfléchissant à un moyen de le dégouter de venir. Maintenant il lui restait plus qu’à trouver quoi.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Mer 8 Jan - 11:36
Alastair ne comprenait pas en quoi son apparition faisait que Billie n'avait plus l'air d'une fille sérieuse. D'un côté, comment pouvait-il comprendre ? Il n'avait jamais été le type sérieux par définition, surtout quand il avait été vivant en réalité. Joueur et parieur, à claque tout son argent dans le poker.
« Et en quoi l'apparition d'un homme dans ta vie fait de toi une femme peu sérieuse ? »
A son époque, c'était tout le contraire. Une femme sérieuse était une femme qui était mariée. Les vieilles filles faisaient peur. C'était soit des révolutionnaires avant l'heure, soit des lesbiennes, soit des prostituées. Et oui, ainsi allait le monde deux siècles auparavant. La femme n'avait aucune liberté. Ce qui faisait qu'aujourd'hui, Alastair ne comprenait pas vraiment la démocratie de cette époque, ni même le concept des femmes indépendantes. Une femme ne pouvait être indépendante et seule, une femme était cruche et forcément, elle se faisait mal. Il n'y avait que voir Billie, elle était un danger public et le Dibbouk était convaincu que s'il n'avait pas été là quelques fois, elle se serait mangée des pilules pour passer de l'autre côté. Or, il avait besoin d'elle vivante. Il n'aimait pas vraiment quand les gens se suicidaient, cela lui mâchait trop le travail et avait tendance à le frustrer. Alastair fit une petite blague de rien du tout qui se transforma en guerre d'état.
Les femmes....elles avaient un humour à zéro parfois. Le Dibbouk pencha la tête de côté tout en se faisant traiter de prédateur sexuel. Des mots, rien que des mots et pourquoi ? Car il avait de l'humour pardi !
« T'excite pas ma biche. Je ne suis pas sûr que tu sois dans ma liste des fantasmes. »
Il pouvait s'avérer mordant quand il s'y mettait, voire imbuvable, cynique, sadique. Il la remettait rapido au pas. Elle avait du charme, il n'y avait pas à dire mais elle n'était pas sa priorité numéro une pour le viol. De toute manière, Alastair n'était pas vraiment un violeur, c'était un assassin. Ce n'était pas tout à fait pareil. Furfur allait rapidement perdre patience si elle le gonflait aussi vite. Une lueur mauvaise dansa dans son regard clair tandis qu'elle lui dit d'aller parler à d'autres filles. Lentement, le Dibbouk se leva et s'approcha d'elle, visiblement calme mais c'était tout le contraire. Il attrapa un vase et l'envoya voler, l'objet s'écrasa à quelques millimètres de la tête de Billie.
« La ferme, femme. Tu me fatigues à glousser comme une dinde et dire des bêtises. Tu vas apprendre à te taire déjà. »
Siffla-t-il. Il avait perdu son air charmeur et il affichait clairement son air mauvais. Il n'était pas Dibbouk pour faire joli après tout. En plus, elle se permettait de l'insulter sur son prénom, chose qu'il n'accepterait pas sans broncher. Il s'arrêta à quelques millimètres d'elle et lui souffla un courant d'air frais au visage.
« Et Billie c'est mieux peut-être ? Quel genre de parents nomme sa fille Billie ? Tu vois, tu te plains ma chère, mais j'ai pu remarquer quelque chose, tu es terriblement seule dans ta vie. Je n'ai vu ni ta mère, ni ton père passer. A la place, ils préfèrent te bourrer de médicaments pour oublier que tu es une vulgaire tarée. Alors peut-être que mon prénom craint, mais moi, on ne m'a jamais bourré de saloperie pour me laisser dans un coin comme un chien qui pue. Réfléchis bien à cela Billie. »
Il se délectait de dire des mots méchants, de la torturer ainsi, de la confronter à la réalité de son monde. Elle était seule, elle était terriblement seule et une victime si facile pour lui que c'était presque risible. Alastair tira sur une mèche de cheveux foncée et puis finalement, retourna dans le canapé où il s'installa. Il avait donné sa petite leçon du jour. Elle pouvait s'avérer contente qu'il ne lui démonte pas tout le mobilier, car il serait bien tenté de le faire, compte tenu du fait qu'il en était capable en plus.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Mer 8 Jan - 15:00
Billie chercha un moyen de lui expliquer, qu’est-ce qu’il pouvait être long à la détente des fois. Elle soupira à plusieurs reprises en essayant de trouver les mots les moins vexants pour lui dire mais c’était impossible. C’est comme un pansement, tu tires un coup sec pour que se soit le moins douloureux possible songea-t-elle en son fort intérieur.
« C’est compliqué. Ils vont se faire tout un tas d’idées farfelues alors qu’il y a rien. Pfff, tout le monde va vouloir savoir qui tu es, ce que tu fais dans la vie. Les gens sont chiants dans ce genre de milieu, ils ont rien d’autre à faire en prenant leurs cafés que de parler de la vie des autres. Bref, je sens que ça va être tout simplement chiant maintenant. » dit-elle en fermant les yeux, priant pour que demain personne ne se souvienne de lui.
Mais elle savait que c’était impossible à l’heure actuelle, une bonne partie des copines de la jeune femme devait être en train de guetter son statut facebook pour voir si quelque chose se passait. Mais rien ne se passerait, au contraire. Elle croisa les bras calmement sur sa poitrine en l’entendant lui dire qu’elle devrait se calmer. Sa biche ? On aurait tout entendu. Elle n’aimait pas particulièrement sa tendance à lui donner des surnoms débiles. Mais dans le fond qu’est-ce qu’elle pouvait bien y faire ? Plus elle lui dirait ou montrerait qu’elle n’appréciait pas et plus il en trouverait histoire de l’emmerder.
« Encore heureux. » souffla-t-elle en le voyant avec angoisse se diriger vers elle.
Et elle avait raison de le craindre, elle sentit l’air siffler à ses oreilles lorsque le vase s’écrasa contre le mur après être passé à quelques centimètres de sa tête. Il était de mauvais poil tout d’un coup, comme la fois où il avait balancé la bouteille de vin contre le mur. Elle fut choquée de l’entendre la traiter comme si elle n’était qu’une petite saleté sous prétexte qu’elle était une femme. Apprendre à se taire ? Il n’avait pas idée de la vitesse à laquelle elle pouvait apprendre. Elle ne lui dirait plus un mot. Surtout après ce qu’il s’apprêtait à lui dire.
Certes, dans le fond il n’avait pas tort elle était seule au monde et tout le monde s’en lavait les mains parce qu’elle avait un traitement médical, un bon appartement et un travail intéressant. Mais l’entendre dire de la bouche d’un type qui ne connaissait rien à sa vie c’était vexant. Elle leva les yeux vers lui avec un regard embué par les larmes. Mais non elle ne lui lâcherait même pas une méchanceté, elle n’était pas comme lui. Il lui bloquait le passage à rester si proche d’elle, et plus elle le sentait proche, plus elle s’enfonçait dans son fauteuil en espérant mettre le plus de distance entre eux. Finalement il lui tira une mèche de cheveux, c’était quoi cette obsession ?, avant de retourner dans le canapé en face du sien.
Elle essuya les larmes qui commençaient à couler doucement sur ses joues avec le peu de dignité qui lui restait. Oui il avait raison et maintenant il voulait qu’elle lui réponde quoi ? Elle ne lui ferait pas le plaisir de lui avouer qu’il avait mis dans le mil, plutôt crever. Elle lui lança un regard en biais avant de se lever et de l’abandonner dans le salon pour se rendre dans la chambre. Sans même se déshabiller ou se changer elle se laissa tomber sur la couette comme si son corps était beaucoup trop lourd pour elle. Et puis elle repensa à Drake, son histoire d’esprit tenait la route. Ben voyons dans ce cas-là où était Casper et compagnie ? Elle enfouit sa tête dans un oreiller, elle ne voulait vraiment plus entendre parler d’Alastair et de son caractère de merde avec toutes ses crises de colère. Si elle le mettait autant en colère pourquoi il insistait à la harceler comme ça ? Elle l’avait vu, il pouvait se montrer aux autres donc il n’était pas obligé de la coller aussi souvent. Juste un salut une fois dans l’année elle pourrait le supporter à la limite.
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie] Ven 10 Jan - 15:36
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Sujet: Re: Un jour, je ne serai pas roi mais gentil. [PV Billie]
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