Pain Death and Suffering | Groupe 1

Pain Death and Suffering

Des débris jonchaient encore le sol, tandis que les militaires étaient pourtant entrés pour nettoyer la place quelques jours auparavant. Le drame avait frappé à nouveau la Nouvelle Orléans. Pire que lorsque Katrina était passée, la ville ressemblait à une véritable épave. Tous avaient été rassemblés devant St Augustine, où un écran géant avait été déroulé pour l'occasion. Une grande annonce devait être faite, et le rassemblement commençait à s'agencer. Chacun rejoignait ses connaissances, regardant par-dessus son épaule, tandis que les autres avançaient en direction du parvis de l'église, bras croisés.

Une dizaine de minutes s'écoulèrent lorsque l'on actionna enfin la conférence Skype qui débutait. Une huée souleva la foule, lorsque cette dernière se rendit compte que leur maire n'avait même pas daigné se déplacer de lui-même à cette convocation. Les policiers se rapprochèrent, prêts à contenir tout débordement.

« Mes chers concitoyens. C'est avec une immense tristesse que je vous ai réuni ce jour. Si je ne puis être présent à vos côtés, c'est que notre très estimé Président et son sénat m'ont convoqué de toute urgence afin de discuter de la situation qui anime notre ville depuis quelques mois déjà. J'ai une triste nouvelle à vous annoncer. »

Il marqua une pause avant de reprendre.

« Le Gouvernement a décidé d'isoler la Nouvelle Orléans pour quelques semaines, le temps que l'on puisse gérer la situation. Une loi martiale sera imposée, ainsi qu'un couvre-feu afin de limiter les perturbations. Les seuls passages autorisés vers ou en dehors de la ville seront ceux des militaires chargés de s'occuper de nettoyer nos rues du chaos ambiant. »

Des cris de protestations s'élevèrent de part et d'autre du parvis, tandis que d'autres se regardaient atterrés. On les jetaient en pâture, voila ce qu'on faisait. Les condamnait à la peur et à un régime de terreur sans nom. Une voix s'éleva dans l'air.

« Est-ce que ces abrutis vont nous prendre pour des cons longtemps ? Nous enfermer, avec ces espèces de malades mentaux ? Nous laisser nous faire ravager ? »

Une seconde voix se fit entendre.

« Non ! »

Puis une autre, et encore une autre... jusqu'à ce qu'à nouveau le rassemblement s'embrase et que chacun ne scande un non, sous le regard ébahis des autres. Un mouvement de protestations se mettait en place et nul ne savait réellement sur quel pied danser... Tandis que dans la foule, de larges sourires marquaient certains visages. La partie allait pouvoir commencer.

Note aux joueurs:

On nous avait demandé de nous réunir devant l'église St Augustine, je dois avouer que me retrouver devant un bâtiment religieux ne m'enchantais guère, mais il fallait faire avec. Apparemment le maire allait nous faire un discours et je commençais à m'impatienter, j'avais horreur d'attendre, surtout pour écouter un discours de politicien.

Puis l'écran s'alluma et l'on put voir le maire commencer sa conférence par Skype, le lâche n'a même pas eu le courage d'affronter la foule. Il devait sûrement avoir quitté la ville pour se mettre à l'abri.

Sa nouvelle me laissa perplexe, la ville mise en quarantaine était une bonne chose, les humains ne pourraient pas s'échapper, mais la présence des militaires pourrait être problématique.

Puis des protestations et des cris commencèrent pour montrer le mécontentement de la population.

En voyant tout cela, j'eus un petit sourire en coin, Gorgoroth devenait de plus en plus violent et je sentais bien qu'il n'était pas prêt ralentir la cadence. Surtout avec autant de victimes potentielles autour de nous.

Tout en avançant vers l'avant de l'église, je sentais Gorgoroth se concentrer, puis sans que je comprenne, il venait de mettre le feu à l'écran géant, il usait rarement de ses pouvoirs, je sentais qu'il avait vraiment envie de s'amuser.

"Eh bien, on dirait que l'on va rester confiné un bon moment alors, courez petites proies! Vous connaissez le jeu cache-cache, cela va être presque pareil, se cacher ou mourir!"

Et je bondis en avant, pour me dissimuler dans la foule, ma petite taille me permettait de me cacher facilement pour attraper ma proie.

Je le sens encore. Sur ma nuque. Et dans le creux de mon mon foie.

Irréelle spasmodicité, comme si les seize ans que je n'ai plus viennent de m'arracher quelques rides de vie. Je sais qu'il s'agit d'un vent de frissons qui existe depuis bien trop longtemps dans la Nouvelle Orléans. Je sais aussi qu'un lapin se cache sous ma peau et me couvre de fourrure inanimée.

Je ne sais pas pourquoi l'église avait semblé une bonne option. Personnellement, Elle ne m'a jamais aidé et cette histoire sans début n'a jamais été réciproque. Pieux, moi? Comment savoir?

La seule religion que j'implore à l'instant est celle de l'écran sur lequel chacun des yeux des personnes présentes sont coincés sans répit. Les miens ne font pas exceptions.

Grincements. On parle de loi maritale. D'armes à feu. De cauchemars. Et de teintes encore plus ternes que le daltonisme de mes iris. Que fais-je en ces lieux? Je me blottis contre moi-même. J'avais appréhender cette cassure de conte de fées, conte de fées déjà bien lamentable. Des exclamations teintent. Non. L'anarchie est dérisoire et trop violente pour être bonne adoption! Et pour ajouter le tout, parmi les crocs, j'entends une voit qui arrache mes tympans, passant tout prêt de moi. Comme si je n'avais eux d'autres choix que de l'entendre. Cache-cache?

“

Non... Non... Je ne veux pas me cacher... J'ai joué au lièvre dans son terrier assez longtemps... Il doit y avoir un autre moyen d'en venir là, non?

”

À qui je parle? Au Bon Dieu, tiens. À n'importe quelle entité. Je m'en fiche. Personne ne me remarque, de toute façon. Ça toujours été le cas. Les larmes m'aveuglent, un instant. Et je tremble dans ma propre étreinte. L'anéantissement d'une vie qui devenait pourtant colorée. Déjà? Pitié... Histoires de démons, histoires de fantômes. Donnez-moi des ailes.

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La ville avait sombré dans le chaos. Je dormais mal, j’arrivais plus à me concentrer, constamment harcelée par ces voix, ces présences. Le nombre d’esprits, et d’esprits de plus en plus violents, avait explosé. Et ils étaient forts. De plus en plus forts. J’étais pas tranquille, malgré les efforts de Nana auprès de moi pour me rassurer et tenir les autres à distance. Pareil pour Maddy. Il hurlait de plus en plus la nuit, me collait constamment, et j’avais du utiliser de certaines formules et certaines potions pour que les esprits le laissent tranquille, au moins pour un moment.

Quelque chose de grave était en train de se passer, je le sentais. Et c’était que le début.

Suite aux infos, j’avais emmené Maddy avec moi sur la place, pour avoir des nouvelles. Je peux pas le laisser seul. Il serait une proie trop facile. On arrive. Un grand écran est installé. Beaucoup de monde.

Maddy me dit qu’il a soif et je le laisse sur les marches de l’église, le temps de chercher un coca au McDo quelques mètres plus loin. Au bout de quelques minutes, je le cherche du regard et je tente de traverser la foule, quand le message démarre. Je reste pétrifiée, et je sens ma main qui lâche le gobelet en plastique en entendant ce qui se passe. Enfermés. Putain de bordel de merde. On nous laisse enfermés ici comme des animaux, avec des esprits furieux ! Mais ils ont rien compris ! L’armée pourra rien ! Il faut rameuter le Vatican, des chamanes, ceux qui parlent aux morts. Pas ceux qui ont des flingues !

Je me dépêche de traverser la foule. Il faut que je retrouve Maddy. Vite. Et qu’on aille se réfugier chez nous.

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Alastair apparaissait dans la foule, appuyé contre un mur, terriblement nonchalant. Il écoutait le message fait par le maire par conversation Skype. Lui et la technologie, cela faisait franchement deux. Il observait cette technologie diabolique et un sourire mauvais passa sur son visage quand il fut annoncé la loi martiale et l'enferment des citoyens dans leur propre ville. Les gens se mirent à hurler tandis que le Dibbouk vit l'écran s'enflammer. Super, l'un d'entre eux avait décidé de les faire rôtir, les vivants. Son regard crut voir la silhouette d'Abigail et un rire lui échappa. Un rire qui mourut bien rapidement quand il observa un possédé qui semblait franchement à l'ouest. Le mauvais esprit s'en approcha et lui effleura l'épaule.

" Hey, on bouge. "

Il vit au loin une femme qui traversait la foule et se demanda un instant s'il devait l'agresser.

Spoiler:

La panique et la révolte montaient doucement dans la foule, les mortels étaient plus que jamais prisonniers des morts pour ainsi dire. Le gouvernement a sûrement dû se dire qu’il valait mieux subir quelques pertes humaines en cloisonnant la ville, plutôt que de prendre le risque que « l’invasion » des esprits ne prenne une ampleur nationale.

Je gambadais dans la foule me faufilant entre les gens grâce à ma petite taille. J’aperçus au loin Alastair à côté d’une autre personne, possédée visiblement, mais elle avait l’air complètement dans un autre monde, comme si elle était dans une bulle, elle ne semblait pas réagir.

Je commençais à me diriger vers eux, le sourire aux lèvres. Enfin j’étais surtout une spectatrice, Gorgoroth contrôlait totalement mon corps, j’étais une marionnette. En chemin, il bousculait toute personne sur son passage, en faisant tomber certaines. Il percuta Nitzan sans faire exprès, elle avait l’air de chercher quelque chose ou quelqu’un dans la foule, quelle folie, autant chercher une aiguille dans une botte de foin, surtout avec la panique grandissante.

Mais je sentais que Gorgoroth avait faim, une faim de sang et de destruction et il était prêt à laisser libre court à ses pulsions meurtrières, je ne sais pas qui il était dans le passé, mais une chose est sûre, sa haine ne s’est jamais adoucie, bien au contraire.

Du feu. Des flammes. Je n'ai pas envie. Je suis pétrifié et la tempête d'une panique spontané se propage autour de moi. Qu'avons-nous fait pour que de tels châtiments s'abattent sur la Nouvelle Orléan? Le sol semble un bon point d'appui pour mes iris tordues à la frayeur. Je porte mes mains à mes oreilles et compte les secondes. Peut-être la voix a-t-elle raison. Peut-être les mots sur mon répondeur disent vrai. Peut-être devrais-je retourner dans mon terrier et ne plus jamais en ressortir.

Je sens pression sur mon épaule. Pression est un grand mot. Mais des paroles me piquent, et je sens qu'elles me sont adressées. Je redresse le menton et regarde autour de moi; la seule chose qui me frappe est le visage d'un passant, les crocs dehors et la détermination de braise. Hey, on bouge. Où? Suivre le flot. Fuir. Et qu'importe la personne qui m'a adressé parole miracle, je l'écoute plutôt que de me laisser crever ici.

Mes pattes de lapin me propulsent. C,est ce que Rabbit Dickens aurait voulut, non? Ma sûreté. Pourquoi penser à lui maintenant? Je fais bousculer et arracher quelques ecchymoses. Et ce n'est que quelques minutes plus loin que je l'aperçois, elle. L'ami de Maddox. Mon cœur s'écorche.

“

Nitzan!

”

Je hurle comme un cri d'au secours. Et je tends la main vers elle.

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Mon coeur s’était emballé quand je m’étais rendue compte que j’avais égaré Maddy. Comme un gamin qu’on perd sur un champ de foire, ou dans un centre commercial. Heureusement, Maddy saurait rentrer tout seul, mais j’avais surtout peur qu’avec l’agitation de ces derniers jours, la multitude d’esprits, et surtout la loi martiale imposée, il risque de se retrouver mêlé à quelque chose de dangereux. Maddy ne sait pas voir venir le danger. Vraiment pas. Il fait confiance à tout le monde, et c’est ce qui me fait peur.

Je me fraye un passage, mais je suis plus petite que la plupart des gens, et je ne vois pas ce qui se passe autour de moi. Il faut que j’essaie de me trouver en hauteur. Je repère l’église et décide de grimper sur ses marches, pour que ce soit plus facile. En avançant, je vois Abi au loin, mais la foule est trop dense et ça me prendrait trop de temps pour aller la retrouver. C’est Maddy que je dois retrouver. Au plus vite.

Des cris et des insultes volent de tous les côtés et visent le maire, et sa décision de nous cloîtrer. A ce moment j’entends un cri, mon prénom. Mais c’est pas Maddy qui m’appelle. Je me tourne, et vois Collin, l’ami de Maddy, qui s’approche de moi, l’air totalement perdu. Il me tend la main, comme s’il voulait se raccrocher désespérément à quelque chose. Je tends la mienne vers lui et le rapproche de moi.

« Hey Collin ! Tu vas bien ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Dis-moi tu… tu as vu Maddox ? Tu sais où il est ? »

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Alastair suivit du regard le possédé qui partait sans demander son reste alors qu'un soupir franchit ses lèvres. C'était décidément n'importe quoi. Il vit au loin une brune qui parlait, mais se détourna d'elle. Il vit enfin Abigail et traversa - oui traversa - la foule pour arriver à ses côtés.

" On a un drôle de compagnon. Encore un possédé à moitié fou. "

Il toisa le gars à qui il avait parlé avant.

" On devrait le tuer. "

La sentence venait de tomber tandis qu'un sourire mauvais passa sur son visage.

Alors que je m'approchais d'Alastair et de l'autre possédé, je vis celui-ci partir vers Nitzan, en l'appelant. Elle lui saisit la main et l'emmena vers elle. Tout en haussant un sourcil, je vins au côté de l'esprit, essayant de comprendre qui était l'autre possédé.

En entendant Alastair, je compris qu'il ne le connaissait pas non plus et je fus légèrement surpris en l'entendant proposer l'exécution de ce dernier. J'eus un petit sourire en coin l'espace d'un instant avant de lui répondre.

Au risque de te surprendre, je ne suis pas de ton avis, ne l'éliminons pas. Même s'il est dans un monde à part, il pourrait être utile si l'on arrive à le manipuler. Au pire, avec tous les militaires en ville, on peut toujours faire en sorte qu'il rencontre une patrouille. Et puis méfie toi, la fille qu'il a rejointe est une médium, je ne sais pas comment elle fait, mais elle a une sorte de pouvoir qui rend les esprits inoffensifs l'espace de quelques heures. Ce serait con que cela nous arrive et puis on a tellement de cibles potentielles autour de nous. Ou alors il faudrait trouver la personne qu'elle cherche avant elle.

Je n'avais aucune idée de qui cela pouvait être, mais le supplice de Tantale était si délicieux quand on le faisait subir à quelqu'un. Mais je dois avouer que le possédé à ses côtés m'intriguait, était-il possible qu'il ait sombré dans une folie pure avant de mourir et que cela le suive encore maintenant?

Nitzan saisit ma main et je parvint à ses côtés. Puis elle m'assène de questions. Les deux premières questions font du beurre. Les deux dernière m'éraflent les oreilles et coincent ma gorge. Maddox? Maddox est dans ce grabuge?! Non. Non il ne faut pas. Je laisse mon regard parcourir sa gauche, sa droite, la panique aux pupilles et je fouille les alentours.

Et il y a elle, elle qui m'a éveillé la conscience et a semer mes peurs dans mon esprit. Elle me regarde, et semble parler à quelqu'un. Je serre les dents. C'est la paranoïa qui me gruge l'estomac. Je serre la main à Nitzan dans la mienne, très fortement. J'ai peur. Terriblement peur. Des flammes qui lèchent tout, les angoisses. Horreur.

“

Tu as peur. Les lapins apeurés, ils tombent dans les collets et on les égorge. Le limier t'as reniflé, il est trop tard. Tu vas tomber dans le piège. Tu n'aurais jamais du sortir de ton terrier. La voix au téléphone te l'avais dit.

”

C'est une voix caverneuse, un échos tout aussi mat que brillant. Que je suis seul à entendre, seul, habituellement... Je porte mes mains à mes tempes, et hurle presque, sur les notes de la panique:

“

Tu es sensé m'aider! Tu ne m'aides pas en disant cela! Fais quelque chose!!

”

Des cris. Il y a des larmes dans le creux de mes yeux qui veulent jaillirent par dizaine, et qui coulent doucement sur mes joues. Je ne sais que faire. Toujours ai-je été celui qu'on ignore dans un coin. Jamais je n'ai levé le poing. Jamais.

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Collin était complètement paniqué, et j’avoue que ça en rajoutait une couche à ma propre panique. Il serre ma main très fort, et en ça, j’ai l’impression de retrouver Maddy. Les mêmes réactions. Venir dans mes jupes quand ça ne va pas.

Son regard d’animal traqué se promène tout autour de nous, avec angoisse. Il respire vite, pleure, et à un moment il porte les mains sur ses tempes et commence à crier, se penchant en avant.

Collin. Collin mon grand, calme-toi. Calme toi, doucement…

Je me penche à mon tour, et pose mes mains sur ses tempes, tentant de l’apaiser.

Doucement Collin. Dès qu’on aura retrouvé Maddy on rentrera tous au magasin, et on sera au calme…

Enfin, au calme, c’est plutôt à l’abri que je veux les mettre, Maddy et lui. La situation s’envenime méchamment, ça me fait flipper, cette panique générale, et j’ai peur que ça s’achève mal. Très mal… Je tente de le pousser à se relever, pour qu'on puisse se tirer de là, et vite.

Collin, viens. On part d'ici.

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Éliminer quelqu'un était la voie de la faciliter, mais Furfur avait bien envie d'y céder. Le mauvais esprit écouta cependant Abigail.

" Je sais qui elle cherche, je le connais. Rapprochons-nous d'eux, amadouons-les et prenons-leur tout. "

Sa voix n'avait aucun sentiment, juste une froide constatation tandis qu'il vint auprès de tout son beau monde, il entendit la voix de la femme qui parlait de Maddox.

" Je peux vous aider, je connais Maddox. "

Un doux piège commença alors à se mettre en place. Alastair jeta un regard à Abigail.

" Nous pouvons vous aider. "

A espérer que son "ami" jouerait le jeu. Il fallait coincer ces deux-là. Même si le possédé était supposé être de leur côté.

Alastair semblait connaître la personne que cherchait Nitzan et moi je savais très bien que Gorgoroth se rappelait d’elle également. Je ne connaissais pas leur plan, mais j’étais sûre que ça n’allait pas me plaire.

Alors qu’ils avançaient vers Nitzan et l’autre type, l’ami de mon esprit les interpela en leur disant qu’ils pouvaient les aider.

Je fixais la jeune femme, Gorgoroth utilisa ma voix la plus gentille possible et mon visage le plus innocent pour approuver.

Oui, on peut sûrement t’aider à trouver la personne que tu cherches et je suis sûr qu’il pourra nous aider aussi ton ami là, même s’il a l’air un peu perdu.

Je ne savais pas qui était ce type étrange, mais personnellement je m’en foutais un peu, j’avais remarqué qu’il était possédé.

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